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Published online by Cambridge University Press: 09 March 2016
Cet article se veut une présentation rapide des archives internationales, récemment créés, concernant l’histoire de l’art et l’archéologie islamiques. Après une introduction évoquant quelques unes des motivations qui ont conduit à cette création, j’expliquerai le fonctionnement actuel et à venir des archives, en insistant notamment sur le stockage des documents (traditionnel ou par vidéodisque) et sur l’élaboration et l’utilisation de la banque de données qui accompagne les archives.
1 Thème qui revient assez souvent sous la plume d’Oleg Grabar dans les éditoriaux de Muqarnas; cf. tout particulièrement le volume 4: “On Catalogues, Exhibitions, and Complete Works,” pp. 1-6.
2 Cf.Grube, Ernst J., “Materialien sum Dioskurides Arabicus,” Aus der Welt der islamischen Kunst, Festschrift Ernst Kühnel, R. Ettinghausen, éd. (Berlin 1959) 163–194.Google Scholar
3 Cf. Oleg Grabar et Sheila Blair, Epic Images and Contemporary History: The Illustrations of the Great Mongol Shahnama (Chicago, London 1980).
4 Nous ne savons pas si le vidéodisque de Harvard, créé il y a quelques années à partir des documents photographiques des bibliothèques de MIT, de l’Université de Harvard, et de la fondation Aga Khan, a été suivi par d’autres: “Images of Islamic Architecture: Database and Videodisk Project,” The Aga Khan Program for Islamic Architecture at Harvard University and the Massachusetts Institute of Technology Documentation Center, Cambridge, sous la responsabilité d’O. Grabar, M. de Popolo, et W. L. Porter.
5 Les plus célèbres dans notre domaine, mais nullement les seules, sont les archives de Van Berchem, Pope, Creswell, et Sarre.
6 Par la Direction des Relations et de la Coopération Internationales du Centre National de la Recherche Scientifique. Les archives ont par ailleurs bénéficié d’une subvention de la fondation BOSCH et d’une subvention de l’UNESCO; les Universités de Paris-Sorbonne et de Bamberg contribuent naturellement aux subventions.
7 Responsable: Klaus Kreiser, Professeur, et Barbara Finster, Privatdozent
8 Responsables: Marianne Barrucand, Professeur, et Sophie Pecquerie, Ingénieur Technique dÉtudes du CNRS.
9 A Paris il s’agit actuellement d’un fonds d’environ 30,000 diapositives.
10 Ainsi Zeineddine Seffaj a pu faire une prospection à la Qal’a des Bani Hammad en été 1989. Une autre prospection algérienne est prévue pour septembre 1990.
11 Notamment pour les manuscrits difficilement accessibles, c’est une formule qui s’est avérée fructueuse.
12 Jost Gippert, Dr. habil., spécialiste en informatique appliquée aux disciplines de l’orientalisme.
13 Elie Nicolas, Docteur en histoire, informaticien, a pris en charge l’ensemble de l’informatisation des archives du centre de Paris. A Bamberg, Jost Gippert est reponsable de l’informatisation des archives.
14 Les renseignements pris auprès de la filiale française d’Ashton Tate furent entièrement négatifs.
15 Voir les “Lettres d’information” éditées par ce centre qui est dirigé par le Professeur R. Ginouvès et Madame A. M. Guimier-Sorbets, Directeur de Recherches au CNRS; dont l’adresse est 200, avenue de la République, 92001 NANTERRE cedex FRANCE. Ce centre existe depuis plus de quinze ans et joue un rôle pilote dans le domaine des applications de l’informatique en archéologie.
16 Haydeh Laleh, Docteur, spécialiste d’architecture islamique, est chargée, à Paris, de l’analyse de la documentation concernant l’architecture.
17 Barrucand, Voir Marianne, “Das Archiv zur islamischen Buchmalerei. Ein Projekt des Institut de Recherche et d’Histoire des Textes,” XIII. Deutscher Orientalistentag, septembre 1985, Würzburg, vol. suppl. der Zeitschrift der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft, 1989, pp. 703–717.Google Scholar