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Wyatt et le rondeau
Published online by Cambridge University Press: 20 November 2018
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Du Rondeau, Berdan a dit: ‘Before Clément Marot the rondeau … was a name loosely applied to a large number of forms having little more than the use of the refrain in common… . In the jardin de Plaisance, in rondeau form, L'Infortuné gives his directions:
- Par et, pour, mats, donq, par, cart, quant
- Ne se doibt rondeau commencer
- Qui ne scait son fait despencer
- A bien conclure et rimacer
- Ou de plat fauldra ou de cant
- Acteurs seront celuy mocquant
- Qui rondeau cuidera passer
- Sans bien rentrer et compasser.
- Par et etc.
- Plusiers s'abusent en pensant
- Que rondeau soit bon pour rentrer
- Mais non chascun couplet porter
- Doibt sens parfaict et suspenser
- Clos et ouuert non suspensant
- Par et etc.'
Berdan indique, en note, qu'il cite ce texte d'aprés Fabri [Le Grand et Vrai Art de Pleine Rhétorique, introd.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © Renaissance Society of America 1971
References
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3 Berdan, p. 448.
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6 Langlois, Ernest, De artibus rhetoricae rhythmicae (Paris, 1890), pp. 65–74 Google Scholar.
7 Berdan, p. 448.
8 Collected Poems of Sir Thomas Wyatt edited with an introduction by Kenneth Muir (London: Routledge and Kegan Paul, 1949), pp. 3, 4, 15, 16, 17, 20, 26, 35.
9 Un triolet est présenté sous la forme de deux strophes (fol. LXIXv).
10 Jardin, n, 50.
11 Jardin, n, 59. Signalons le mot accointement au lieu d'accointance qu'exigent la rime et la mesure du vers (piéce 515, fol. cxviv).
12 Langlois a résumé ce qui se rapporte, dans l'Instructif, au rondeau de sept vers: ‘stropha autem septem versus habere potest, si layée aut virelayée est, id est si longioribus breviores versus mixti sunt’ (p. 69).
13 Baldi, Sergio, La poesia di Sir Thomas Wyatt (Firenze: Le Monnier, 1953), p. 224 Google Scholar, no. 35.
14 Quand on s'occupe des rondeaux, il y a une question qui est très embarrassante, c'est celle du rentrement et du refrain. La plupart des manuscrits ne reproduisent que très rarement le refrain complet si bien que, dans beaucoup de cas, on ne sait si I'auteur désirait le refrain complet, our le rentrement, ni même combien celui-ci comprenait de mots. L'Infortuné de L'Instructif donne, presque toujours, le refrain complet (c'est-à-dire un vers après ce que nous appelons la deuxième strophe, et deux vers après la troisième) pour les triolets; mais, pour les rondeaux que nous appelons quatrains et cinquains, l'Instructif fait, en général, suivre les premiers mots du refrain ou du rentrement de etc, si bien qu'il reste de l'incertitude sur l'intention du poete. Les éditeurs des poésies de Charles d'Orléans semblent differencier les chansons des rondeaux, d'après les abreviations qui paraissent indiquer que le poéte désirait un refrain complet, ou settlement un vers, ou un rentrement. Ce qui est symptomatique de la fin du XVe siècle, et du XVIe siècle, c'est qu'à cette époque, le rondeau tend à devenir un genre plus nettement littéraire, tout en laissant aux musiciens le rondeau musical: la séparation de la societe en groupes humains de plus en plus antagonistes les uns aux autres se traduit pas la dissociation des arts, en général, et par la séparation de la musique et de la poésie, en particulier.