Hostname: page-component-586b7cd67f-dsjbd Total loading time: 0 Render date: 2024-11-25T05:00:44.180Z Has data issue: false hasContentIssue false

Taux de change, inflation et compétitivité externe*

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Get access

Extract

Depuis plusieurs années, les chercheurs de l’IRES s’intéressent aux problèmes de parité de pouvoir d’achat et de compétitivité externe des économies. Cet article cherche à présenter une synthèse de leur approche en même temps qu’un ensemble de résultats concernant la période récente de changes flottants. L’analyse qui suit ne s’adresse ni aux causes de l’inflation, ni à celles des variations du taux de change, mais s’efforcera essentiellement d’en élucider les conséquences. Elle portera avant tout sur la période allant de 1970 à 77, tant pour des raisons statistiques (meilleure qualité et homogénéité des données) qu’économiques. C’est en effet pendant ces dernières années que les variations des changecettes et les différentiels d’inflation ont posé ces problèmes de façon aiguë.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1979 

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Footnotes

*

Cette étude est le produit d’une recherche collective : Madame Vanden Berghe et Monsieur Thoulen ont rassemblé des données et fait les calculs. Avec les autres membres de l’IRES, MM. Prades, Gonzalez, Ghymers et Weiserbs, ils en ont discuté et corrigé les versions successives. L’accord n’étant toutefois pas unanime dans le groupe, l’auteur assume seul la responsabilité du résultat.

References

(1) Cet intérêt remonte en fait aux origines de l’IRES, l’étude de base étant celle de:

  1. R. TRIFFIN : la théorie de la sur-évaluation monétaire et la dévaluation belge, Bulletin de l’ISE, IX, 1937, voir aussi

  2. F.G. PRADES : un indicateur synthétique de compétitivité internationale, Bulletin de l’IRES, novembre 1975.

  3. Ch. GHYMERS : la théorie de la parité de pouvoir d’achat, Bulletin de l’IRES, janvier 1978.

(2) L’histoire de ce modèle est en fait beaucoup plus ancienne. On en retrouvera toutes les hypothèses dans:

  1. L.H. Dupriez : Mouvements économiques généraux, Louvain 1948. Les deux références habituelles sont :

  2. O. Aukrust : Inflation in the open economy, Oslo, Central Bureau of Statistics, 1975 (l’original en norvégien remonte à 1966).

  3. G. Edgren, F. Faxen, C. Odhner : Wages growth and the distribution of income, Swedish Journal of Economics, 1969 (dont l’original en suédois remonte à 1970).

(3) Balassa.

(4) Testé par moindres carrés ordinaires.

(5) Valeurs critiques

(6) Testé par moindres carrés ordinaires.

(7) Zellner, A.: « An Efficient Method of Estimating Seemingly Unrelated Regressions and Tests for Aggregation Bias », J. Am. Statist. Assoc., Vol. 57, pp. 348368, 1962.CrossRefGoogle Scholar

(8) La classification des produits n’est pas identique pour les deux sous-périodes de 1965 à 70 et de 70 à 77. Le marché japonais n’est pas non plus inclus peformancedans la première.

(9) Produits pharmaceutiques, parfumerie, etc…

(10) En d’autres mots, si on dénote la peformance à l’exportation du secteur « i » dans le pays « j » par Xij et celle de ses partenaires par Xi, la performance relative de ce secteur se définira :

Elle sera affectée par 3 éléments de coût : les inputs intérieurs que l’on peut supposer peu différents entre Xij et Xkj, les coûts des inputs importés qui seront semblables entre Xij et Xi ; et les prix de la valeur ajoutée du secteur « i » dans les différents pays.

(11) L’évolution des taux de change est donnée en annexe.

(12) Le graphique des parts distributives des salaires est donné en annexe.

(13) Corrigées en imputant aux indépendants ¾ de la VA du salarié.

(14) Estimation à partir des agrégats macroéconomiques pour les années 74 à 77.

(15)

N = nombre d’observations

d = différence entre rang des observations des 2 séries.

Plus M2 est proche de l, et plus la corrélation est grande.