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Structure financière des entreprises et conjuncture èconomique
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
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Le dénouement de la haute conjoncture résulte essentiellement de distorsions financières accumulees durant I'expansion et exacerbées lors des tensions. Au touraant de la phase ascendante, l'environnement monéteire et financier s'avère effectivement contraignant.
Or les contraintes de financement des entreprises ne préoccupent guere ceux des conjoncturistes que satisfont les agregats réels de la comptabilite nationale. Pourtant la comparaison chronologiqué d'un compte detaille des opérations de capital révèle des transformations à incidence conjoncturelle. La consideration des structures financièeres complète dès lors opportunement l'analyse conjoncturelle du type traditionnel ou du type macro-économique. La situation actuelle appelle particulièrement une étude inductive des processus financiers.
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 33 , Issue 1 , February 1967 , pp. 5 - 28
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1967
Footnotes
Aspirant au Fonds National Beige de la Recherche Scientifique.
References
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La politique américaine de relance fut adéquatement fondée en 1962 par des mesures de détaxation ou de crédit d’impôt sur les bénéfices réservés des sociétés en vue de stimuler l’investissement.
(2) Réserves méthodologiques :
La préoccupation d’actualité confère à cette étude une portée inductive. En Belgique malheureusement les données financières chiffrées sont, tardives et ne se présentent pas sous une forme assez systématique et précise que pour permettre des comparaisons rigoureuses. Nous sommes dépourvus de comptes financiers comme il en existe notamment en France en complément des comptes réels et aux États-Unis sous forme de flow of funds disponibles trimestriellement. La mesure des évolutions financières générales est néanmoins rendue possible grâce aux données établies par la C.G.E.R. (analyses bilantaires et inventaire de l’épargne), l’I.N.S. (comptabilité nationale) et la B.N.B. (statistiques financières).
(3) SAMUELSON synthétise cette tendance dans son modèle où interviennent les grandeurs globales S (saving) et 1 (investment). Il y est supposé que les entreprises n’épargnent pas (sic). Une situation où S > I se résout par diminution du revenu global, parce que « families are saving — are refraining from spending on consumption — more than business firms will be willing to go on investing ». Economics, 5e édition, New-York, 1961, p. 259.
(4) Dans le cas particulier de la création d’une firme nouvelle, l’inexistence d’un profit au départ et durant les premières années n’infirme pas le raisonnement. L’entité nouvelle s’érige en effet à la lumière d’un profit existant dans des entreprises similaires et par présomption d’un profit futur. La société mère qui la promeut, dispose d’ailleurs d’un matelas de réserves.
(5) Ceci est reconnu par KEYNES tout au long de son Treatise on Money (1930). Dans sa General Theory de 1936, à l’issue de la grande crise, ce lien de causalité ne subsiste qu’implicitement : Keynes se préoccupe avant tout de dresser l’acte d’accusation de l’épargne des particuliers capitalistes dont l’excès causerait la dépression.
(6) L’indice idéal de productivité financière serait une formule complète, reconstituée après que l’influence de chaque facteur ait été séparément appréciée. Cette formule incorpore deux indices:
- 1.
1. La productivité physique globale des facteurs de production, rapport d’indices entre volumes de productions et volumes de facteurs utilisés (travail, capital fixe consommé, matières, revenu du capital emprunté) ;
- 2.
2. Le rapport de l’indice des prix à l’indice des coûts, l’un et l’autre pondérés. Cfr l’établissement de tels indices dans : Les services publics dans l’économie, prix, coûts et productivités, Service mensuel de Conjoncture de Louvain, juin, 1966..
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(8) Voir Bulletin hebdomadaire de la Kredietbank, n° 49, déc. 1966, L’expansion des dépôts bancaires, p. 461.
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