Hostname: page-component-586b7cd67f-dlnhk Total loading time: 0 Render date: 2024-11-25T11:55:26.901Z Has data issue: false hasContentIssue false

Quelques aspects du développement de l’industrie de raffinage du pétrole en Belgique

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Get access

Extract

Par rapport à l’avant-guerre, la production mondiale de pétrole brut a atteint l’indice 239 en 1951 et l’indice 260 en 1952. Le développement continu de l’extraction de pétrole brut a été rendu nécessaire par la forte expansion de la consommation des différents dérivés du pétrole.

Parallèlement à l’expansion de la consommation des produits dérivés, les pays consommateurs, dont la Belgique, ont développé une puissante industrie de raffinage du pétrole. La capacité de raffinage de pétrole brut de la Belgique a passé de 500.000 tonnes, avant la guerre, à 4 millions de tonnes, fin 1953.

On se trouve ainsi en présence d’un développement industriel rapide dont les rythmes rappellent ceux qu’a connus l’évolution de certaines industries de base au cours du XIXe siècle.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1954

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

Par ses conseils précieux et ses observations critiques, M. le professeur L.H. Dupriez a largement contribué à la préparation de la présente étude. L’établissement des graphiques et les calculs statistiques ont été faits sous la direction de M. J. Marchand.

(1) 1936-38 = 100.

(2) En Belgique, les indices de la consommation du gas-oil, du fuel-oil et des huiles légères se présentent comme suit (1936-1938 = 100):

(1) J.D. BUTLER, The Influences of Economic Factors on the Location of Oil Refineries, The Journal of Industrial Economics, July 1953, p. 194.

(1) Envisageons deux entreprises, A et B. A dispose des installations lui permettant de procéder, sans frais, immédiatement à la substitution. B n’en a pas, mais peut en construire; elles seront semblables à celles dont dispose A. Si le prix du pétrole est légèrement inférieur au prix-parité calculé à la base d’installations déjà existantes; A fait immédiatement la substitution, tandis que B ne pourra le faire que si l’écart est relativement grand et stable. Les choses se présenteraient différemment, si B pouvait se procurer des installations plus efficientes que celles de A. (C’est d’ailleurs le cas normal : les innovations ne sont pas réalisées dans toutes les entreprises en même temps.) Dans ce cas, le prix-parité de B serait supérieur à celui de A, et S pourra couvrir les frais d’investissement du fait que sa marge de bénéfice, égale à la différence entre le prix du pétrole et son prix-parité plus élevé, sera plus grande.