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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Dans son étude des transformations séculaires des coefficients de fabrication en agriculture F. Herman reprend la distinction walrassienne entre progrès technique et progrès économique; il attribue aux améliorations constatées dans les cultures du blé et de la betterave une origine plus économique que technique pour la période s'arrêtant à 1920; depuis lors, la prééminence lui paraît devoir revenir au progrès technique. Sa conclusion permet de situer l'objet de cette étude où sont analysées, dans une optique qui se veut autant théorique qu'inductive, les modifications imprimées par la recherche scientifique aux coefficients de fabrication de la culture betteraviére à partir de 1932.
(1) Cfr ce Bulletin, p. 84.
(2) Simon, M., Discours au palais des Académies lors du XXVe anniversaire de la fondation de l’I.B.A.B., février 1957.Google Scholar
(3) Ferrin, L., Utilité et nécessité de la comptabilité à la ferme, Revue de l’Agriculture, oct. 1956, p. 1247.Google Scholar
(4) Source : I.N.S. base 1936–38 = 100.
(5) Pour démarier 1 ha de betteraves, il faut parcourir, à genoux, 12,5 km lorsque l’écartement des lignes est 40 cm.
Simon, M., La simplification des travaux de printemps dans la culture de la betterave sucrière. Perspectives actuelles, Publications techniques de l’I.B.A.B., n° 2, 1956, p. 57.Google Scholar
(6) Bublot, G., La production agricole belge, étude économique séculaire 1846–1955, Louvain, 1957, p. 209.Google Scholar
(7) Recensement général de l’agriculture, 1950, t. 1, p. 534.
(8) Walras, L., Eléments d’économie politique pure, Paris, 1952, pp. 373–374.Google Scholar Les coefficients de fabrication ne sont évidemment variables que dans certaines limites, on ne peut, par exemple, indéfiniment substituer des engrais à la terre.
(9) Allen, R.G.D., Mathematical Analysis for Economists, Londres, 1956, p. 285.Google Scholar
(10) Compte non tenu des économies ou diséconomies d’échelle au fur et à mesure qu’augmente le volume de la production.
Hosmalin, G., Investissements, rentabilité et progrès technique, Paris, 1956, pp. 26–27.Google Scholar
(11) L. WALRAS, Op. cit., p. 372.
(12) Heady, E.O., Economies of Agricultural Production and Resource Use, New-York, 1952, pp. 802–804.Google Scholar
(13) E.O. HEADY, Op. cit., p. 805.
(14) Par exemple, dans le cas d’une variété monogerme (économisant de la main-d’œuvre lors du démariage) qui détiendrait la capacité d’améliorer le rendement. Cette dernière qualité n’est malheureusement pas l’apanage des variétés monogermes actuelles.
(15) Ce fait mis à part, le semis précoce est à l’origine d’une meilleure organisation du travail ayant d’heureuses conséquences sur l’économie de la main-d’œuvre.
(16) G. BuBLOT, Op. cit., pp. 399–400.
(17) E.O. HEADY, Op. cit., pp. 803–806.
(18) Concernant les dangers de la mécanisation et le caractère microbiologique du sol, voir les ouvrages de T. BALLU.
(19) Simon, M., L’évolution de la récolte mécanique des betteraves sucrières en Belgique au cours des deux campagnes 1955 et 1956, Publications techniques de l’I.B.A.B., Tirlemont, 1957, pp. 77–78.Google Scholar
(20) E.O. HEADY, Op. cit., pp. 818–819.
(21) Il ne faut à aucun prix perdre de vue, qu’à long terme, l’utilisation de variétés très productives peut entraîner pour le sol un épuisement dommageable, synonyme d’une diséconomie.
Cependant, envisagée dans son aspect limité de fabrique de sucre, la betterave ne prend rien à la terre : en effet, le sucre est un composé des éléments carbone, hydrogène et oxygène dont le premier est puisé à l’anhydride carbonique de l’air et les deux derniers à l’eau; si ces facteurs sont utiles, ils sont illimités en quantité, et donc non rares (l’eau n’est pas un facteur limitant dans nos régions).
(22) Cfr Fromont, P., Progrès technique agricole et dimension de l’exploitation, Revue d’économie politique, mai-juin 1949, pp. 274–299.Google Scholar
(23) Cfr note 6, p. 100.
(24) La teinte hédoniste de cette définition ne doit pas mener à des schématisations erronées : la poursuite du profit n’est que le dénominateur économique commun d’une conduite dont les motifs sont bien plus riches et plus complexes. Cfr Schumpeter, J., Théorie de révolution économique, Paris, 1935, pp. 352–365.Google Scholar Notons que l’analyse de Schumpeter s’applique imparfaitement au cas des innovateurs en agriculture, en raison de la nature particulière de la société agricole.
(25) Nous n’entrons pas ici dans les considérations particulières qu’appelle le cas de la culture betteravière.
Cfr pour le problème de la généralisation des techniques nouvelles : KO. HEADY, Op. cit., pp. 808–812, et G. BUBLOT, Op. cit., pp. 192–196.
(26) Rendement sucre = rendement racine X richesse saccharine.
(27) Tirée des chiffres de Herman, F., Progrès technique et progrès économique en agriculture. France 1830–1885, Belgique 1880–1955. cfr ce Bulletin, pp. 47–96.Google Scholar
(28) L’indice élevé de C en 1951 couvre probablement une erreur statistique.
(29) Nous n’avons pas de données sur les sous-produits pour toute la période étudiée, mais la production de feuilles et collets est généralement du même ordre que celle des racines.
(30) Les données existant pour le climat ont permis l’étude de la relation entre celui-ci et les rendements. Cfr Ernould, L., Etude statistique des relations entre les rendements de la betterave sucrière et les facteurs météorologiques en Belgique, Publication de l’I.B.A.B.,1947.Google Scholar
(31) Le semis précoce est parfois associé au retardement de l’arrachage.
(32) Notamment, contre le taupin, le traitement préventif des terres au lindane.
(33) Ceci explique sans doute la très légère perte enregistrée pour la richesse saccharine.
(34) L. WALRAS, Op. cit., p. 373.
(35) Dupriez, L.H., Des mouvements économiques généraux, Louvain, I.R.E.S., 1951, t. 1, p. 326.Google Scholar
(36) En Belgique, la culture betteravière est soumise à un régime de contingentement.
Le contingent, qui varie chaque année,, comprend une certaine quantité de sucre exportable. (Il s’élevait à 275.000 t de blanc en 1954–55, dont 29.000 t pour l’exportation).
A chaque planteur est allouée la production d’une partie du contingent, calculée en sucre blanc, sur la base des productions moyennes antérieures. Pour cette partie, il reçoit le prix des betteraves du contigent (598,64 francs par tonne de betteraves à 15,5 % de sucre, en 1954–55). L’excédent de production doit être écoulé au prix des betteraves en dehors du contingent (372,58 francs par tonne de betterave à 15,5% de sucre, en 1954–55).
(37) Prix de revient net = coût de production moins valeur des sous-produits (feuilles et collets + pulpes).
(38) Prix moyen pour toutes les betteraves transformées en sucre, dans le contigent ou non.
(39) L. FERRIN, Op. cit., p. 1246.
(40) voir exemple dans Sucres, bulletin bi-mensuel de la Raffinerie Tirle-montoise, 15 nov. 1955.
(41) Cfr L.H. DUPRIEZ, Op. cit., t. I., pp. 441–461.
(42) Robinson, J., Classification of Inventions, Review of Economic Studies, 1938, pp. 139–143.CrossRefGoogle Scholar
(43) L.H. DUPRIEZ, Op. cit., t. I, p. 433.
(44) Hicks, J.R., The Theory of Wages, Londres, 1932, pp. 115–117.Google Scholar
(45) Compte tenu de la réserve soulevée dans la note (21) p. 107