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Prix, consommation, balance et revenu en 1953

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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1. Le système belge des prix n’a pas connu de variation importante au cours de 1953. Ces prix ont reflété les tendances classiques, et, en fait, c’est fondamentalement la stabilité qui a prévalu.

Tant en ce qui concerne les prix de gros que les prix de détail, le niveau général enregistré en Belgique est donc stable, et nous dirons même inerte. Il subit simplement la pression des marchés étrangers, en particulier celle résultant de la hausse des denrées coloniales. D’impulsion interne, on n’en voit guère, ce qui montre que la Belgique est en équilibre monétaire. On n’aperçoit donc d’effet ni de l’inflation ni de la déflation.

Ceci est rassurant, parce qu’en présence de la montée de la circulation fiduciaire, avec un volume de transactions identiques, on pouvait se demander s’il n’y avait pas une cause d’inflation. Il est vrai aussi que les prix belges ne baissent pas, ce qui exclut l’idée d’une déflation. Mais une telle baisse des prix n’est ni possible, ni souhaitable, étant donné les rigidités qui se manifestent dans notre système de rémunération. Sans pouvoir dire que la liaison de l’index aux salaires est à sens unique, il est évident que la baisse de ces derniers sera psychologiquement plus difficile que la hausse. Une baisse des prix créerait par ailleurs de graves difficultés si elle affectait le secteur agricole.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1954

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References

page 405 note (1) Pour les ventes d’autos, et pour la composition du parc en Belgique, voir l’Agence économique et financière, numéro du Salon de l’Auto, janv. 1954.

page 424 note (1) En 1952, les revenus cadastraux imposés à la contribution foncière s’élevèrent à 7.296 millions (806 millions pour le non bâti, 5.699 millions pour le bâti, et 791 millions pour les établissements industriels).