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L’industrie des fabrications métalliques en 1954

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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C’est la première fois que le Bulletin de l’I. R. E. S. consacre aux fabrications métalliques un chapitre de son analyse annuelle de l’économie belge. Aussi, paraît-il opportun de commencer par une courte présentation de ce secteur complexe.

Comme le nom l’indique, les fabrications métalliques groupent toutes les industries qui utilisent le métal comme principale matière première. Ce fait ne peut évidemment rendre très homogène un secteur qui va de la fabrication des épingles à celle des navires de haute mer, mais l’utilisation d’un même groupe de matières, les métaux ferreux et non ferreux, pose d’abord quelques problèmes communs d’approvisionnement et surtout rend analogues jusqu’à un certain point les problèmes techniques de fabrication.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1955

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References

page 271 note (1) Ce cas est très fréquent et fausse en partie les statistiques de production par l’accumulation des doubles emplois.

page 272 note (1) Pour les évaluations de la « valeur ajoutée » des fabrications métalliques, voir la note statistique en annexe. Les chiffres correspondants pour l’industrie manufacturière et l’industrie en général, et l’évaluation du produit national brut (au coût des facteurs) ont été tirés de Premiers éléments d’une comptabilité nationale de la Belgique par un groupe d’étude de l’Institut de Sociologie Solvay.

page 273 note (1) Ce calcul fait par l’O. E. C. E. pour 1950 aboutirait sûrement à un pourcentage inférieur pour les fabrications métalliques belges, s’il était refait pour une année plus récente, étant donné les progrès de production réalisés entretemps, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas.

page 276 note (1) Il y a cependant un progrès à ce sujet depuis la guerre, comme le montre ce tableau :

Source : Statistiques douanières.

page 278 note (1) Voir à ce sujet Etude sur la situation économique de l’Europe en 1954 publiée par la Commission économique pour l’Europe.

page 279 note (1) La Commission économique pour l’Europe a calculé que l’emploi dans ce secteur s’élevait en 1938 à 4,5 millions de personnes environ pour l’ensemble des pays suivants : la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France, la Suisse et les pays du Benelux. En 1952, ce chiffre était passé à 8 millions, mais la part de la Belgique avait baissé de 3,4 à 2,6 %.

page 281 note (1) Cfr Etude sur la situation économique de l’Europe en 1954, publiée par la C. E. E. (tableau 7).

page 282 note (1) Sixième Rapport de l’O. E. C. E., mars 1955, volume II, p. 32 : «Il est à craindre que l’expansion de la production belge ne soit freinée par les difficultés de financement des investissements » et plus loin «la Belgique peut et doit avoir un niveau élevé d’investissements productifs ».

page 282 note (2) Dans son Elude sur la situation économique de l’Europe en 1954, la C. E. E. estime que « la reprise actuelle a pour trait caractéristique l’expansion vigoureuse des ventes de biens de consommation durables, dont beaucoup sont nouveaux venus sur le marché. »

page 284 note (1) Cet essor a d’ailleurs été favorisé par le développement des ventes à tempérament. Un tiers des crédits accordés sous cette forme en 1954 a servi à la vente d’automobiles.

page 286 note (1) En France, par exemple, les importations d’appareils frigorifiques ménagers sont à peu près interdites. La fabrication française était de 5 à 6.000 appareils il y a cinq ans; elle fut de 240.000 appareils en 1954 et les autorités françaises estiment la protection nécessaire pendant encore deux ans pour permettre à l’industrie d’atteindre son plein épanouissement.

page 289 note (1) Avant la guerre, la France absorbait 12 % des exportations totales 4e l’U. E. B. L. en produits de fabrications métalliques. Ce pourcentage n’a pas été supérieur à 6 % depuis 1950.