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L’industrie charbonnière belge en 1954

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Mise à part l’amplitude de la fluctuation des stocks, et l’accroissement des exportations, aucun autre fait vraiment saillant ne permet de caractériser la situation de l’industrie charbonnière belge en 1954. La menace de fermeture de deux entreprises boraines au début de l’année ne constitue que la manifestation localisée des difficultés bien connues rencontrées dans l’exploitation du bassin du Sud. On ne peut espérer que des changements profonds se produisent en l’espace d’un an dans une industrie aussi rigide, mais on doit s’attendre à voir se dessiner de façon plus nette la réorganisation qui s’impose dans cette industrie, étant donné son intégration proche dans le marché commun. Certains progrès ont été réalisés dans ce sens. Des mesures ont été décidées, les unes précises, les autres d’un caractère assez général, mais dont l’ensemble laisse peut-être entrevoir les grandes lignes d’une solution s’appliquant à l’ensemble du Bassin du Sud. Non seulement plusieurs sièges seront progressivement fermés dans un délai de trois ans et demi, mais l’aide financière accordée à d’autres ne sera maintenue que si les résultats atteignent les niveaux requis. Des mesures analogues seraient envisagées pour les mines qui rencontreraient des difficultés du fait de la dégressivité des subsides de péréquation. La Haute Autorité de son côté a apporté sa contribution en marquant son accord de principe sur une aide financière destinée à faciliter la réadaptation de la main-d’œuvre. Sans vouloir minimiser la complexité de la situation de certains charbonnages belges ni la portée des mesures prises, il faut toutefois souhaiter que les prochaines étapes soient précisées aussi rapidement que possible. Le problème présente en effet une certaine urgence; si l’on ne met pas à profit la période transitoire, on s’achemine à l’expiration de celle-ci vers le retour à un système de subsides difficilement justifiable sur les plans économique et social.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1955

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References

page 294 note (1) Ceci ne veut pas dire que le charbon ne continuera pas à occuper une place importante dans le bilan énergétique au cours des prochaines années.

page 295 note (1) La production journalière moyenne par jour ouvré a évolué comme suit : 104.353 t en 1952, 103.197 t en 1953 et 101.368 t en 1954. (Source : Direction Générale des Mines).

page 296 note (1) La production de charbon au Royaume-Uni a atteint 227,9 millions de tonnes contre 227,81 millions de tonnes en 1953.

page 296 note (2) La production du Nord et du Pas-de-Calais s’est relevée en 1954, mais est inférieure à celle de 1952.

page 296 note (3) Le rendement fond (production par poste) dans le Limbourg néerlandais est tombé de 2.371 kg en 1938 à 1.567 kg en 1953 et à 1.497 kg en 1954.

page 296 note (4) C’est d’ailleurs en Campine que les stocks avaient augmenté le plus.

page 298 note (1) Réexportations déduites.

page 298 note (2) Les importations à destination des cokeries et usines à gaz passent de 1.298.217 tonnes en 1953 à 2.190.810 tonnes en 1954; les importations à usages domestique et artisanal augmentent de 546.512 tonnes à 970.398 tonnes.

page 300 note (1) Cf. L’industrie de l’électricité en Europe. Etude préparée par le Comité de l’Electricité — O. E. C. E.

page 302 note (1) Dû en partie aux achats anglais du charbon américain.

page 303 note (1) Source : Haute Autorité de la C. E. C. A.

page 305 note (1) Source : Haute Autorité.