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La position des banques s’est sensiblement transformée en 1949. Les dernières traces des opérations d’assainissement monétaire ont disparu du passif du bilan par la libération intégrale des dépôts temporairement indisponibles en janvier 1949, et au cours de l’année, les moyens d’action de nos établissements de crédit se sont accrus. Cette dernière évolution contraste avec celle qui avait eu lieu au cours des années précédentes où, malgré l’expansion de la circulation monétaire globale, le total des dépôts bancaires n’avait cessé de diminuer graduellement. Cette nouvelle tendance a permis à la commission bancaire de modifier en octobre 1949 le système des coefficients en vigueur depuis le 5 février 1946. I^a hausse des actions en Bourse au deuxième semestre, le relèvement mitigé mais continu des titres à revenus fixes, et la diminution du rendement des obligations nouvellement émises, témoignent de l’élargissement du marché des capitaux en 1949. Si les pouvoirs publics et les institutions d’utilité publique ont fait un beaucoup plus large appel au marché qu’en 1948, les sociétés privées l’ont au contraire délaissé davantage. Il s’avère de plus en plus, que l’évolution des émissions ne fournit en ce moment qu’une indication fragmentaire du mouvement général de l’épargne.
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 16 , Issue 3 , May 1950 , pp. 33 - 44
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1950
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- Cited by