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Article contents
Les conséquences de l'Union Economique et Monétaire pour la profession bancaire
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Résumé
Il est utile d’examiner l’impact de ITJEM sur la profession bancaire. Dans un premier temps, cet article distingue les conséquences immédiates du Traité de Maastricht des questions qui demeurent encore incertaines. Puis, en prenant comme objectif la sécurité et l’efficacité du futur Système Européen de Paiements, il envisage les voies de progrès ainsi que les rôles possibles du SEBC et des banques privées dans ce domaine. Il examine ensuite l’impact combiné du Marché Unique et de l’UEM sur les produits bancaires et sur la concurrence interbancaire. Enfin le lien entre mise en oeuvre de la politique monétaire et concurrence des centres financiers ainsi que le degré d’influence des banques privées et des autorités sur cette concurrence sont abordés.
Summary
It is worth exploring the impact of EMU on European banks. First, this paper differentiates the immediate consequences deriving from the Maastricht Treaty from matters still undecided. Then, assuming a safe and efficient European payments system as a goal, it outlines some directions for progress as well as prospective roles for the ESCB and for private banks in this field. Third, it examines the combined impact of the Single Market and of EMU on banks’ products and on interbank competition. Finally the link between the implementation of monetary policy and the competition between financial centres as well as the degree of influence of private banks and national authorities upon this competition are discussed.
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 59 , Issue 1-2: Monetary Integration in Europe , 1993 , pp. 201 - 234
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1993
Footnotes
Je remercie Michel Aglietta, Gilles Oudiz, Jean-Paul Redouin, Nicolas de Seze, Daniéle Nouy, Christian Pfister, Pierre Jaillet, Michel Castel, Gérard Beduneau, Michel Cardona et Jean-Michel Godefroy pour de multiples discussions et commentaires. Je reste cependant complétement comptable des éventuelles erreurs et des opinions présentées dans cet article. Celles-ci ne reflétent en aucune maniére l'opinion de la Banque de France.