Hostname: page-component-586b7cd67f-dsjbd Total loading time: 0 Render date: 2024-11-25T07:54:28.804Z Has data issue: false hasContentIssue false

Le mouvement social en 1936

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Get access

Extract

Nous avons fait allusion, dans nos études sur le mouvement social pendant les années de crise, aux efforts effectués par les gouvernements successifs en vue de réduire les charges sociales de l’État, et notamment de faire disparaître certains abus constatés dans l’application des lois et arrêtés royaux sur les pensions de vieillesse et l’assurance-chômage.

En outre, les réformes adoptées dans le domaine social au cours des mêmes années avaient, en dehors de cette idée, eu spécialement pour but d’ajuster un certain nombre de dispositions législatives, et d’améliorer le fonctionnement des institutions administratives collaborant à l’application de la législation sociale : les difficultés en présence desquelles se trouvait l’industrie ne permettaient pas, en effet, d’envisager la possibilité de certaines réformes sociales d’un autre ordre.

Telle n’est plus la situation aujourd’hui : l’amélioration constatée dans la situation économique a fait revivre certaines revendications déjà formulées avant la crise, et auxquelles il n’avait pas pu être donné satisfaction; en outre, dans le domaine de la législation sociale, d’importantes réformes ont été adoptées et mises en vigueur dans le courant de l’année 1936, notamment en matière de durée du travail et de congés payés; nous les examinerons en détail ci-dessous.

La déclaration gouvernementale communiquée au parlement le 24 juin 1936 annonçait un certain nombre de réformes dans le domaine social : l’adaptation des salaires et des allocations familiales au prix de la vie, le dépôt d’un projet de loi instituant la semaine de quarante heures dans les industries ou sections d’industries où le travail s’effectue dans des conditions dangereuses, insalubres ou pénibles; la généralisation du régime des commissions paritaires; l’assurance-chômage obligatoire, ainsi que des mesures destinées à garantir la liberté syndicale du travailleur.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1937

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 85 note (1) Bulletin de l’Institut des Sciences Economiques, 1935–1936, p. 119.

page 86 note (1) Annales Parl. Chambre, 26 juin 1936, p. 57.

page 86 note (2) Annales Parl. Chambre, 26 juin, 1936, p. 58.

page 88 note (1) Doc. Parl. Chambre, 1936–1937, n° 9.

page 90 note (1) A° 1935–1936, p. 112.

page 91 note (1) 2.345 millions, sur un total de 10.566 millions.

page 92 note (1) A° 1935–1936, p.122.

page 93 note (1) A° 1935–1936, p. 125.

page 95 note (1) A° 1935–1936, p. 128.

page 96 note (1) A° 1935–1936, p. 128.

page 97 note (1) A° 1935–1936, p. 129.

page 97 note (2) Velge, Henri: L’organisation professionnelle, Bruxelles, 2 e édition, 1937.Google Scholar

page 98 note (1) A° 1935–1936, p. 132.