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Le marché de l’emploi

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Dans notre chronique précédente, nous avons noté les raisons pour lesquelles la création d’un Office National du Placement et du Chômage devait être considérée comme une étape marquante de l’évolution de notre marché du travail et de son organisation. Cette initiative centralisa l’activité des différents organismes intéressés aux questions du chômage et du placement entre les mains d’une direction unique qui, rattachée au Ministère du Travail et de la Prévoyance Sociale, fut néanmoins dotée de la plus large mesure d’autonomie administrative compatible avec le légitime souci des intérêts de l’État.

Au moment de l’installation de l’Office National, les organismes chargés du chômage étaient les suivants :

1°) Les caisses de chômage agréées par le Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale rattachées aux organisations syndicales, ainsi que la caisse officielle.

2°) Les Offices du Placement et du Chômage institués par l’arrêté royal du 27 juillet 1934 et qui avaient succédé aux Fonds communaux et intercommunaux de chômage. Ils étaient au nombre de 21, aidés dans leur ressort par 38 bureaux auxiliaires. Comme leur nom l’indique, ces Offices avaient aussi pour tâche de lier régionalement les services du placement à ceux du chômage. Comme toutefois l’arrêté royal organisant le placement n’avait pas paru au moment de la création de l’O. N. P. C, la fonction de ces offices s’était limitée au contrôle des chômeurs ainsi que de la comptabilité des caisses de chômage.

3°) Le Fonds National de Crise chargé de recueillir, de gérer et de distribuer les sommes mises à sa disposition par le Gouvernement en vue de venir en aide aux chômeurs affiliés à des caisses de chômage agréées par l’État.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1937

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References

page 101 note (1) Les zones de compensation régionale groupent les bureaux suivants : 1°Anvers, Turnhout, Herenthals; 2° Anvers, Malines, Tamise; 3° Tamise, St. Nicolas, Termonde, Gand; 4° Gand, Eecloo, Deynze; 5° Bruges, Ostende, Furnes; 6° Ypres, Mouscron, Courtrai; 7° Courtrai, Roulers, Thielt, Renaix; 8° Tournai, Ath; 9° Soignies, Mons, La Louvière, Charleroi; 10° Charleroi, Rance, Walcourt; 11° Walcourt, Namur, Dinant; 12° Namur, Huy, Waremme; 13° Liége, Huy, Waremme, Comblain-au-Pont; 14° Verviers, Eupen, Malmédy; 15° Bastogne, Libramont, Arlon; 16° Hasselt, Tongres, St. Trond; 17° Hasselt, Neerpelt, Genck, Diest.

page 102 note (1) Cfr. Art. 6 et 31 de l’arrêté royal du 25 mai 1936.

page 104 note (1) Cette Fédération groupe 24 bourses libres sur les 28 qui existent dansle pays.

page 105 note (1) On peut se demander si l’article 9 doit être interprété de telle manière que cette faveur est refusée au chômeur assuré qui n’obtient pas son emploi à l’intervention de l’O. N. P. C. Si tel est le cas, il serait intéressant de connaître les raisons qui ont motivé cette réserve.

page 105 note (2) Cette intervention a été fixée aux trois quarts de la somme déboursée.

page 105 note (3) L’arrêté royal du 4 juillet 1936 a édicté pour tous les travailleurs qui sont effectivement au travail le jour de leur inscription, la faculté de devenir membres d’une caisse de chômage agréée ou officielle. Anciennement, le candidat devait avoir travaillé effectivement pendant un certain temps en qualité d’appointé ou de salarié pour lecompte d’un ou de plusieurs employeurs occupant habituellement du personnel appointé ou salarié.

page 106 note (1) Jusqu’en février 1936 inclus, chiffres rectifiés pour assurer la comparaison arec le nouveau système de statistique hebtlomadaire L’ancien système laissait échapper environ 4 % des chômeurs aux investigations.

page 106 note (2) Ce nombre comprend à la fois les jours ouvrablcs et les dimanches.

page 117 note (1) A l’exception de l’industrie houillère.

page 118 note (1) Ces pourcentages sont calculés non sur la base de l’indice des salaires horaires moyens (toutes catégories d ’ouvriers) mais sur celle de la moyenne géométrique des indices des salaires horaires moyens des ouvriers qualifiés d’une part et des ouvriers non qualifiés d’autre part.

page 118 note (2) Cet indice est calculé suivant la formule :