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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Dans une industrie aussi complexe que l’agriculture belge il est difficile, sinon impossible, de porter un jugement d’ensemble reflétant la position exacte. Si la situation est des plus difficiles dans l’ensemble des branches, il y a toujours l’une ou l’autre partie plus privilégiée, soit par suite de l’habileté professionnelle supérieure du chef d’exploitation, soit par suite de conditions spéciales permettant une production avec un prix de revient moindre. La nature du sol exploité, le faire valoir direct, le taux du fermage, la composition de la famille du cultivateur etc., sont des facteurs qui multiplient à l’infini les conditions d’exploitation. On ne peut pas perdre de vue qu’il y a en Belgique environ 300.000 agriculteurs exploitant plus d’un hectare et 90.000 moins d’un hectare. Ces derniers, s’occupant en ordre principal de culture maraîchère et d’aviculture, jouent cependant un rôle important dans l’économie agricole du pays. Cette culture morcelée est évidemment un avantage dans la situation de crise que nous traversons, d’autant plus qu’un grand nombre de petits et moyens cultivateurs sont, au moins partiellement, propriétaires des terres qu’ils cultivent, et en tout cas du cheptel vivant et mort. D’autant plus que la diversité des opérations faites par le paysan belge a réparti les risques.
(1) Voir Bulletin n° 23, Institut de Zootechnie.