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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
L'objet de cet article est d'étudier l'impact de la répartition de la charge des dépenses sociales entre employeurs et employés sur le coût du travail et sur l'emploi. A cet effet, on utilise un modäle de négociations salariales, auquel on intägre une condition d'équilibre budgétaire des comptes sociaux. Il apparaît que l'incidence de la répartition dépend du degré de centralisation des négociations. Ainsi, si les cas polaires de décentralisation totale et de centralisation parfaite permettent de retrouver le résultat usuel de la littérature, à savoir l'absence d'effet de la répartition du financement des dépenses sociales sur l'emploi, la situation de centralisation partielle fait en revanche apparaître un impact de cette répartition. On montre alors qu'une augmentation de la part financée par les cotisations employeurs a un effet favorable sur l'emploi.
This paper studies the effect of the distribution of social contributions between employers and employees on the labour cost. We use a union monopoly model with a budget equilibrium constraint of social accounts. Unlike cases of completely decentralized and fully centralized bargaining, the intermediate situation of partial centralization shows an impact of this distribution. An increase in the employers share lowers the labour cost leading then to more employment.
Les auteurs remercient Y. L'Horty qui leur a permis d'obtenir les données qui illustrent cet article et les deux rapporteurs anonymes pour leurs remarques et suggestions.
Faculté des Affaires Internationales, Université du Havre, 25 rue Philippe Lebon, BP 420, 76057 Le Havre Cedex, France, [email protected]
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