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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Les problèmes de choix publics, en particulier ceux que pose la lutte contre les nuissances, peuvent être abordés par l’économiste de différentes manières. Nous nous proposons, dans ce qui suit, d’illustrer l’intérêt, ainsi que les éventuelles limites, de méthodes de résolution de ces problèmes initialement introduites par les théoriciens de la décision. Ces méthodes devraient trouver, dans le cadre de l’analyse économique, un contexte fécond de développement.
De manière générale, un problème de choix survient lorsqu’un agent de décision (individu, groupe d’individus ou institution) se trouve confronté à un ensemble d’actions (des projets publics en l’occurrence) au sein duquel il doit sélectionner un ou plusieurs éléments parmi « les meilleurs ». Partant de l’observation du comportement de choix l’analyste cherche à dégager une relation de préférence qui soit une bonne rationalisation de ce comportement. Réciproquement, à supposer qu’une préférence puisse être spécifiée sur l’ensemble des actions, et dans la mesure où les choix sont faits en accord avec elle, cette préférence constitue une rationalisation du comportement et le guide pour les choix futurs.
C.O.R.E. (U.C.L.) et F.U.N.D.L.P. (Namur).
Cette recherche reprend le Document de Travail CB-1 / 13 du projet « Analyse économique de la lutte contre la pollution des eaux » réalisé par l’Université Catholique de Louvain pour la Commission Interministérielle de la Politique Scientifique à Bruxelles.