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Lévolution des disparités régionales des salaires, Belgique, 1950-1970
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
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Comment ont évolué les disparités régionales des salaires en Belgique, depuis la dernière guerre? Y a-t-il eu une tendance générale et significative dans lesens, soit d’une réduction des écarts, soit d’un élargissement ? Au moins, la position relative de l’une ou l’autre région s’estelle modifiée à certains moments ? Ou au contraire doit-on parler d’une grande stabilité de la distribution spatiale des sa¬laires ?
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 39 , Issue 2 , June 1973 , pp. 173 - 196
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1973
Footnotes
Respectivement chargé de cours (U.C.L.) et chargé de recherche au Departement Travail. Ce travail a son origine dans un mémoire de Licence en sciences économiques (A. Furnémont, L’évolution des disparités régionale de revenus en Belgique, de 1948 à 1968, Louvain, 1972, sous la direction de M. Tcrmote), poursuivi par une recherche menée au sein du Département Travail, de l’Institut des sciences économiques.
References
(1) Dans la Revue belge de Sécurité sociale (“Statistique régionale des salaires, 1948-1970” par R. Leroy et collaborateurs, prochain numéro) nous publions les séries au niveau des trois régions et des neuf provinces; les séries au niveau des arrondisse¬ments sont disponibles au Département Travail, de l’Institut des sciences économiques (U.C.L.). L’article contient également un exposé des difficultés posées par cette statis¬tique; un examen critique plus développé est donné dans: Leroy, R., en collab. avec Bodson, P. et Lievens, J., Examen de statistiques concernant le marché du travail. Lou¬vain: Département Travail, 1972, 72 pp. (stencilé)Google Scholar.
(2) Nous n’avons guère retenu 1948 à 1949, la statistique pour ces deux premières années étant sujette à caution pour certains petits arrondissements.
(3) Appelé parfois, mais assez malheureusement, “coefficient de variation”.
(4) La formule classique du coefficient de dispersion (des salaires des 41 régions: Wi) étant:
le coefficient pondéré s’exprime:
où Ei désigne l’emploi d’une région et l’emploi du pays (Royaume). Remarquons que dans la première formule, le salaire moyen est la moyenne simple des 41 salaires régionaux, tandis que dans la seconde, il est la moyenne pondérée, c’est-à-dire le salaire du Royaume (WR).
(5) Pour chaque région et chaque période, on a calculé la régression: log wt = a + bT où T = 1, 2 ... η années Par exemple, si b = 5, cela signifie qu’en moyenne, le salaire de la région a crû, chaque année, de 5 % par rapport à l’année précédente. Comme prévu, puisqu’on travaille sur des salaires nominaux en forte expansion, les régressions sont toutes extrêmement signi¬ficatives: le R2 est rarement inférieur à 0.90, voire à 0.99 pour la seconde période.
(6) Sous la forme
= a + bT où T = 1, 2 … n années wi désigne le salaire de la région et le salaire du Royaume. Si par exemple b = + 0.6, cela signifie qu’en moyenne chaque année, l’indice régional du salaire relatif augmente de 0.6 points; il passe par exemple de 90 à 90.6 en un an et de 90 à 96 en 10 ans.
(7) Il faut cependant rappeler que, vu le biais du matériau statistique, la pondération risque d’être excessive, en accordant aux grandes régions un poids plus que porportionnel au nombre des salariés qui y travaillent effectivement.
(8) Nous ne pouvons pas publier tous ces chiffres, faute de place.
(9) On remarquera les évolutions irrégulières dans les toutes premières années. On sait qu’un phénomène similaire se produit dans d’autres séries, comme celles de l’emploi ou du chômage. Il est possible que ceci reflète la réorganisation de l’économie après la guerre. Mais on ne peut exclure l’incidence de la mise en place de la Sécurité sociale, avec ses répercussions sur l’appareil statistique. Dans le cas de la statistique des salaires, il est certain que les premières années sont moins fiables. Aussi notre analyse s’efforce de les éviter.
(10) Le graphique montre aussi la nécessité de tenir compte des modifications des limites territoriales de 1963; en les ignorant, l’écart relatif tomberait, non pas à 3,7 points (régions “constantes”) mais bien à 1,8 points (régions “officielles”).