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L'évolution de la consommation de boissons alcoolisées en Belgique 1900–1958(1)
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
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La présente étude a pour but de retracer l'évolution de la consommation de boissons alcoolisées en Belgique et de montrer quelles ont été les influences d'ordre économique, politique ou social qui ont joué sur elle. Dans cet ordre d'idées, elle examine également le développement de l'industrie brassicole en Belgique. Enfin, elle tente de dégager le rapport qui existe entre l'évolution de la consommation de boissons alcoolisées d'une part et l'alcoolisme de l'autre.
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 26 , Issue 2 , March 1960 , pp. 85 - 123
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1960
Footnotes
Cette étude reprend l'essentiel d'un rapport rédigé à la demande et pour le compte de la Dominion Brewers Association du Canada, que nous tenons à remercier ici, pour l'autorisation qu'elle nous a accordée de la publier en Belgique. Nos remerciements vont également à M. Jacques Marchand, Secrétaire de l'Institut de Recherches Économiques et Sociales et à M. Pierre Loir, avocat, qui nous ont assuré leur concours pour l'élaboration de ce travail.
References
(2) La consommation d'alcool de bouche comprend toutes les quantités d'alcool qui n'ont pas été dénaturées à des fins industrielles, notamment l'alcool utilisé en pharmacie et dans les laboratoires. Comme cette catégorie de consommation a certainement connu une augmentation considérable, la baisse de la consommation de l'alcool-boisson a été, en fait, plus forte qu'elle n'apparaît à première vue.
(3) Des producteurs d'alcool estiment qu'actuellement la consommation fiscalement constatée devrait être affectée d'un coefficient de 1,5 à 2 pour obtenir la consommation réelle du pays. Cette estimation nous semble exagérée. Les statistiques relatives au nombre des distilleries clandestines découvertes fournissent le seul renseignement précis qui existe en ce domaine, mais il faut remarquer que ces distilleries ont en général une «capacité de production» bien inférieure à celle des distilleries en activité régulière.
(4) Cette affirmation vaut certainement pour les boissons contenant de l'alcool.
(5) Vandervelde, E., Le parti ouvrier et l'alcool, Bibliothèque de propagande socialiste, Bruxelles, 1897 Google Scholar.
(6) Cfr Bublot, , La production agricole belge, étude économique séculaire 1846–1955, Louvain, 1957, p. 58, graphique 7Google Scholar.
(7) Même aujourd'hui il n'existe qu'une vingtaine de brasseries cotées en bourse.
(8) Comme les importations de bière du Grand-Duché de Luxembourg sont négligeables, les importations de l'Union Économique Belgo-Luxembourgeoise sont destinées principalement à la Belgique. Le marché grand-ducal de la bière se trouve d'ailleurs sous la coupe de la brasserie luxembourgeoise, qui contrôle la presque totalité des cafés du pays. Cet état de choses n'est pas de nature à favoriser l'écoulement de la bière belge au Luxembourg, même en l'absence de barrière douanière entre les deux pays.
(9) Plus d'un million de kg de matières premières déclarées.
(10) Bodart, E., L'economie brassicole dans le cadre de Benelux, Mémoire, Institut de Sciences Économiques Appliquées, Louvain, 1957 Google Scholar.
(11) Cette présentation des choses est critiquée par les milieux de l'industrie de la bière, qui font remarquer que, sur la base des déclarations de versement, la brasserie belge connaît, depuis la guerre, une expansion. En fait, il s'agit ici d'une amélioration de la qualité et du chiffre d'affaires, mais d'une stagnation du point de vue quantitatif. Cfr Poelmans, J., La consommation en Belgique de 1948 à 1958, Cahiers économiques de Bruxelles, juillet 1959 Google Scholar.
(12) Corbiau, J. et Cauwenberge, Paul Van, La brasserie beige, son histoire, son importance, Industrie, août 1954 Google Scholar.
(13) Depuis quelques années des vins belges sont vendus sur le marché, mais en quantités modestes évidemment.
(14) Souvent les brasseries n'assurent pas seulement la fourniture gratuite d'ameublement, de glaces, de verres, etc. mais prennent également à leur charge les autres dépenses en capital relatives à l'ouverture du café.
(15) Cfr De Boe, A., Intérêts professionnels ou intérêt national? Ed. du Comité National contre l'Alcoolisme, Bruxelles, 1952 Google Scholar.
(16) Pour l'alcool, il a été également tenu compte de la taxe spéciale de consommation.
(17) Dans cette étude, nous avons raisonné sur le prix de la bière de table, dont le comportement se rapproche de celui du prix des bières de type export-pils. La seule différence consiste dans le fait que les prix de ces dernières ont plus vite augmenté depuis la première guerre mondiale. Au début des années 1920, leur indice se situe en dessous, après la dernière guerre au-dessus de l'indice du prix de la bière de table sur base 1936–38 = 100.
(18) Le réapprovisionnement a sans doute joué également.
(19) Il est, dès lors, permis de raisonner soit sur la série du taux de la fiscalité, soit sur la série des prix de vente.
(20) Cfr infra chapitre VII.
(21) Cfr Jamioud, R., La législation anti-alcoolique est-elle efficace? Ed. La Pensée catholique, Bruxelles, 1956 Google Scholar.
(22) Cfr A. De Boe, op. cit.