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Les finances publiques en 1964 : Défenses et recettes. Leurs implications économiques
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
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Le chroniqueur des finances publiques en Belgique, surtout pour la partie « Budget», se trouve en posture délicate. Bien des données indispensables pour une analyse précise, même si elles sont élémentaires, telles que le total des dépenses réalisées, ne sont disponibles que tardivement. Au moment d'écrire, ce chiffre est inconnu pour 1964 et même pour 1963 il n'est encore qu'approximatif. Du fait même, les éléments dont on dispose sont un peu flous. Ce caractère n'interdit cependant pas tout raisonnement.
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 31 , Issue 4 , June 1965 , pp. 171 - 191
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1965
References
(1) La dette publique faisant l’objet d’un examen particulier dans un autre article de cette revue. Cfr DE LOCHT, M. LAGASSE, Les finances publiques en 1964 : la dette publique, pp. 171–179.Google Scholar
(2) Cfr les chroniques trimestrielles de conjoncture publiées dans ce bulletin.
(3) Cfr à ce sujet, les remarques pertinentes de LAMFALUSSY, A. dans sa chronique pour l’année 1963, Recherches Économiques de Louvain, 1964, n° 4, pp. 212 et 213.Google Scholar
(4) Cfr ci-dessous, p. 185.
(6) Il a été précisé en outre que les dépenses d’amortissement de la dette publique ne doivent pas être prises en considération pour le calcul de ce pourcentage
(7) Il ne faut pas perdre de vue que les chiffres donnés pour 1964 ne représentent pas les dépenses réalisées mais seulement les crédits budgétaires votés à l’origine (crédits de paiement en ce qui concerne les dépenses extraordinaires), augmentés des crédits supplémentaires demandés, y compris ceux pour les exercices antérieurs; quant aux chiffres de 1965, il ne s’agit que des crédits initiaux demandés.
(8) L’endettement accepté, en basse conjoncture notamment, en conséquence de cette insuffisance de revenus, et affecté, en principe, essentiellement à l’investissement, est admissible d’un point de vue financier abstrait. Toutefois, quand il a été démesuré, ses conséquences en matière de « service de la dette » pèsent très lourd dans les budgets des années ultérieures. Ces dépenses stériles et pourtant incompressibles posent des problèmes graves en particulier à la fin des périodes de haute conjoncture quand on recherche le moyen de comprimer l’accroissement des dépenses de l’État.
(9) Les chiffres cités ici ne correspondent évidemment pas à ceux du tableau précédent. Ne comprenant que les dépenses d’investissements proprement dits, ils sont plus restrictifs que ceux qui ont été donnés pour les dépenses de communication.
(10) Cette hypothèse étant faite en termes réels, c’est-à-dire abstraction faite de leur évaluation monétaire qui dérive nécessairement avec la dérive du niveau général des prix.
(11) Déclaration du Ministre des Finances dans sa conférence de presse du 15 avril 1965.
(12) D’autre part du point de vue des contribuables, il ne faut pas oublier que dans le cadre de l’assainissement des finances communales, la charge fiscale s’est un peu alourdie récemment.
(13) Cfr Budget économique de 1965, Doc. Parlementaires Sénat — Session 1964–1965, n° 19 du 7 novembre 1964.
(14) Il faudrait, dans ce cas, pour éviter toute tension dans le secteur particulier des travaux publics, une extension rapide des capacités de production de ce secteur.
(15) En cas de retournement plus accentué que celui qu’on prévoit aujourd’hui.