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Le rapport du capital au revenu II Estimation et usage

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Un précédent article avait discuté de certains problèmes théoriques liés au concept d'un rapport fixe entre capital et produit: cet article sera consacré aux problèmes de mesure et d'utilisation. Après avoir passé en revue certaines difficultés d'estimation, les différents concepts en usage courant seront décrits et les limites de leur validité discutées.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1955

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References

page 3 note (1) Robinson, J., The Production Function and the Theory of Capital, with comment by Champernowne, D. G., Review of Economic Studies, n° 55, 1954 Google Scholar.

page 9 note (1) Voir Eisner, R., Depreciation Allowance, Replacement Requirements and Growth, American Economic Review, dèe. 1952 Google Scholar, et Domar, E., Depreciation, Replacement and Growth, Economic Journal, mars 1953 CrossRefGoogle Scholar.

page 11 note (1) Pour une unité de temps qui est conventionnellement une année.

page 12 note (1) La référence de base est:

Leontief, W. et autres, Studies in the Structure of the American Economy, New York, Oxford University Press, 1953 Google Scholar, qui fait suite au volume antérieur: The Structure of American Economy, 1919–1939 publié en 1947 Google Scholar.

page 13 note (1) Gaitskell, Hugh, avant de devenir Chancelier de l'Echiquier, avait proposé cette méthode pour le calcul de la période de production: Notes on the Period of Production, Zeitschrift für Nationalökonomie, vol. 9, 1938 CrossRefGoogle Scholar. L'existence d'une solution dépend du fait que notre chaîne infinie devient de plus en plus mince: en d'autres mots que ces séries infinies convergent à une limite, que permettent de calculer directement les équations simultanées. On pourrait également se rapprocher de cette valeur limite par itération, en étudiant les étapes successives. L'existence de la limite est postulée par le système: s'il n'y en avait pas (si la chaîne gardait toujours la même épaisseur), la production serait possible, mais il ne pourrait y avoir aucune consommation. Si la chaîne grossissait quand nous remontons, même la production deviendrait impossible. Cette condition d'existence est formellement identique aux conditions de stabilité d'un système dynamique. Voir à ce sujet: Solow, R., On the Structure of Linear Models, Econometrica, vol. 20, 1952 CrossRefGoogle Scholar.

page 14 note (1) La méthode indiquée ici vaut dans la mesure où l'on cherche seulement à mesurer les besoins de capitaux dans un sens monétaire, pour les comparer par exemple au niveau de l'épargne; ou bien si l'on suppose que tous les biens de capital sont importés (ce qui serait impossible, au moins pour les fractions importantes des investissements que constitue la construction). Mais il faut un tout autre calcul si le problème est de déterminer ce que devra être la production d'une industrie, tant pour les besoins finaux des consommateurs, pour la consommation courante par les autres industries, que pour l'accumulation de stocks par les autres industries, en cas de croissance du système.

Pour ce genre de problème, il est clair que les deux matrices, celle des coefficients de flux et celle des coefficients de stock, doivent être résolues simultanément. Ainsi, si l'industrie automobile doit augmenter son stock de machines-outils, il faut prévoir non seulement l'acier nécessaire au remplacement causé par l'usure normale, mais encore celui qu'il faudra pour les machines que l'on ajoute au stock.

Il est à peine besoin d'ajouter qu'un tel problème, avec ses équations différentielles comportant les coefficients de deux matrices, devient mathématiquement complexe. Il semble que l'on pourrait en tirer encore une autre valeur des coefficients de capital, mais il s'agirait plutôt d'un nombre infini de valeurs, car la solution du système dépend de son état initial.

page 15 note (1) W. Leontief, Domestic Production and Foreign Trade: the American Capital Position Re-examined, Proceedings of the American Philosophical Society, Philadelphia, Sept. 1953 et re-publiée dans: Economia Internazionale, VII, févr. 1954 Google Scholar. Le coefficient II n'est pas donné par Leontief et je l'ai calculé sur la base de ses chiffres.

page 17 note (1) Voir par exemple les chiffres cités dans:

Fellner, W., The Capital-Output Ratio in Dynamic Economics Money, Trade and Economic Growth, New-York, Macmillan, 1951 Google Scholar.

Clark, C., The Conditions of Economic Progress, Londres, Macmillan, 1951 Google Scholar.

Kuznets, S., National Product since 1869, New-York, 1946 Google Scholar et Long-Term Changes in the National Income of the U. S. A. since 1870, 1952.

R. Goldsmith, The Growth of Reproducible Wealth in the U. S. A. from 1805 to 1950, 1952 (les deux dernières études publiées dans la série, Income and Wealth, Series II, Cambridge) et Goldsmith, R., A Perpetual Inventory of National Wealth, Studies in Income and Wealth, vol. XIV, New-York, N.B.E.R., 1952 Google Scholar.

page 17 note (2) Ce qui est vrai du coefficient basé sur l'investissement direct et la valeur ajoutée, l'est aussi pour le coefficient de Leontief, qui dépend aussi de la valeur ajoutée, mais dans un ensemble de secteurs.

page 19 note (1) Pour une comparaison de ce genre, voir W. Leontief, Op. cit., p. 214.

page 20 note (1) En détail, il faudrait transférer au secteur industriel chaque année 1 pour cent de la main-d'œuvre et l'investissement nécessaire pour employer un ouvrier dans l'industrie est 2.500 dollars. Avec une main-d'œuvre comportant 40 pour cent de la population, cela fait 10 dollars par tête.

page 21 note (1) J'ai déjà présenté ces critiques dans Approaches to the Problem of Economic Development, World Politics, Princeton, juill. 1953 Google ScholarPubMed.

page 22 note (1) Au sens que Lerner donne à cette expression dans les Economics of Control, New-York, 1946 Google ScholarPubMed: il s'agit de l'absorption de ressources réelles, en l'espèce la différence entre la consommation de l'ouvrier au travail et la consommation du chômeur.