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Le commerce extérieur en 1963

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Au cours de l'année 1963, le commerce extérieur de l'Union Economique Belgo-Luxembourgeoise (U.E.B.L.) a connu une expansion remarquablement rapide. Les exportations ont atteint le chiffre de 242,0 milliards de francs soit un accroissement de 25,8 milliards ou 11,9% par rapport à l'année précédente; à titre de comparaison, il convient de rappeler qu'en 1961 — année déjà très favorable cependant — l'accroissement correspondant n'avait pas dépassé les 20 milliards (environ 10%).

En ce qui concerne les importations, le développement a été tout aussi rapide: elles se sont élevées à 255,6 milliards de francs, soit une augmentation de 27,8 milliards ou 12,2% par rapport à l'année 1962. Comparé à l'accroissement de 16,9 milliards, enregistré au cours de cette dernière année par rapport à 1961, le gonflement des importations en 1963 est très sensible et significatif.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1964 

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References

(1) Sauf indication contraire, les termes «belges» et «Belgique» se rapporteront, dans cet article, à l'ensemble de l'Union Economique Belgo-Luxembourgeoise.

(2) Calculs basés sur une comparaison relative aux trois premiers trimestres des années 1962et 1963 (Bulletin Mensuel de Statistique, Nations Unies). Il est à remarquer que contrairement aux statistiques du G.A.T.T., les chiffres utilisés ne comprennent pas les échanges des «pays à planification centralisée» qui se sont développés assez rapidement au cours de ces dernières années (notamment dans le cadre du COMECON).

(3) Au cours de l'année 1959, l'économie des États-Unis a été marquée par des conflits sociaux prolongés entraînant des importations massives de produits sidérurgiques, parallèlement à l'invasion de la petite voiture auto-mobile européenne. Le caractère anormal de ces circonstances se reflete assez clairement dans les chiffres de la balance commerciale de la C.E.E. avec les Éitats-Unis: le déficit du Marché Commun vis-à-vis de ce pays dépasse 1 milliard de dollars en 1958 et 1,5 milliard en 1960 (mesuré d'après les statistiques douaniêres), alors qu'il ne s'élève qu'à 280 millions en 1959.

(4) Le terme «régionalisation» a, dans ce contexte, une signification dynamique: modification du pourcentage d'une «région» donnée. Si on lui attribuait une signification statique, il faudrait préciser qu'en 1958-1959 les pourcentages des importations intra-C.E.E. sont plus élevés que ceux des exportations intra-C.E.E. Cette dernière constatation est également valable pour les Pays-Bas, mais ne s'applique pas aux autres pays de la C.E.E.

(5) Non seulement dans le sens dynamique, mais aussi dans le sens statique du terme; avec dans ce dernier cas une petite exception pour les Pays-Bas jusqu'en 1962.

(6) Les comparaisons de cette nature sont toujours quelque peu approximatives parce que les statistiques requises (coût salarial par heure, nombre d'heures travaillées, production réalisée) sont rarement complètes ou disponibles sur une base parfaitement comparable. Les chiffres ci-dessus concernent en principe l'ensemble de l'activité économique.

(7) Il est nécessaire de rappeler que les échanges intra-C.E.E. sont compris dans ces indices. Dans une comparaison entre l'ensemble des pays du Marché Commun et leurs principaux concurrents industriels, cette particularité pourrait sembler gênante pour l'analyse. Mais au niveau d'une comparaison par pays, ces indices globaux conviennent parfaitement; les pays C.E.E. dans lesquels les tensions ont été relativement moins fortes ont, en effet, pu développer plus rapidement leurs exportations intra-communautaires.

(8) G.A.T.T., The possible Impact of the European Economic Community upon World Trade, Trade Intelligence Paper, n° 6, p. 12, Genève, 1957 Google Scholar.