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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
L’ année 1931 a été extrêmement défavorable pour l’ensemble des valeurs mobilières. La conjoncture générale a exercé une influence déprimante sur les cotations boursières qui se sont montrées aussi sensibles aux phénomènes économiques proprement dits qu’aux inquiétudes et incertitudes perceptibles dans la situation politique internationale.
Il faut bien dire cependant que l’année avait débuté dans des conditions assurément mauvaises, mais qui ne semblaient pas devoir durer. Aux mois de février et de mars l’on vit percer une lueur d’espoir interprétée alors comme le présage de temps meilleurs. En fait, des pointes de reprise se sont présentées au printemps dans une série de cotations et la liquidation de la crise semblait de toute façon suffisamment avancée au début de l’été, pour faire croire que le fond de la dépression était atteint et ne serait pas dépassé.
(1) P. BAUDHUIN, Bulletin de l’Institut des Sciences Economiques, février 1931, p. 76.