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Published online by Cambridge University Press: 11 June 2009
Ces deux dernières années, les principaux comités internationaux travaillant surles effets des faibles doses de rayonnement ont publié une nouvelle série d'indicateursdu risque en fonction des doses reçues. Ces travaux intègrent les évolutionsdes données épidémiologiques, notamment depuis la révision de la dosimetricdes personnes exposées à Hiroshima et Nagasaki. Selon les comités, lesvariantes de calcul - non seulement lors de l'analyse épidémiologique, maisaussi lors du calcul d'un indicateur de risque à la vie entière à partir des "coefficientsprimaires" fournis par les épidémiologistes - sont extrêmement nombreuses.Il s'ensuit que la comparaison et l'interprétation des chiffres annoncéspar ces différents comités sont très difficiles. On présente ici une analyse de cesdifférentes options de calcul et des mesures de leur impact. L'objectif est debien contrôler les hypothèses de type démographique et les conventions de calculpour estimer réellement l'effet des hypothèses relevant de l'épidémiologie etde la biologie, jugées ici plus fondamentales. On démontre alors que les résultatssont plus sensibles à ces choix fondamentaux que ne le laissent supposerles données publiées, pour lesquelles beaucoup d'effets se sont apparemmentcompensés. La mise en place d'une procédure standardisée du calcul du risqueà la vie entière (en particulier pour les indicateurs et pour la population de référence)paraît indispensable pour discuter de la portée des hypothèses relativesaux effets biologiques des rayonnements.