Published online by Cambridge University Press: 16 September 2008
Cette étude a pour objectif principal de répondre à la question de savoir qui de l’approche de Smoluchowski (loi de diffusion et loi de probabilité) ou de l’équation de diffusion (∂Ci/∂t = Di∇2Ci + S) est plus appropriée, en termes de facilité de mise en œuvre et de réduction de temps de calcul machine, lorsqu’il s’agit de traiter la phase chimique de diffusion et de réaction des radicaux libres crées 10-12 seconde après l’irradiation d’un fragment d’ADN linéaire hydraté, par des électrons incidents d’énergie comprise entre 100 eV et 10 keV. Il est tout à fait clair, que cette comparaison repose sur les résultats de la simulation des étapes physique et physico-chimique par la méthode de Monte Carlo du type « au coup par coup ». En effet, deux logiciels relatifs à chaque approche sont mis au point, et nous permettent de déterminer les rendements des principales espèces radiolytiques (e-aq, H, OH), les rendements des cassures simple et double brin de la molécule d’ADN. Le temps étant la principale variable, l’énergie des électrons incidents, le degré d’hydratation µ des sous unités de la molécule d’ADN sont utilisés comme paramètres pour accentuer le degré de comparaison des deux méthodes.