Published online by Cambridge University Press: 10 April 2009
Un bilan résumé des connaissances sur le radiocobalt dans le milieu terrestre est présenté. La chimie du cobalt dans les sols est étroitement liée à celle du fer et du manganèse. Il présente une meilleure solubilité en milieu acide. On estime que 5 à 10 % du cobalt total du sol sont hydrosolubles ou facilement extractibles, et que la majeure partie du cobalt est, soit faiblement adsorbée sur les argiles, soit complexée avec les acides humiques. L'intensité de l'absorption racinaire du cobalt par les végétaux est conditionnée principalement par le pH du sol, par la présence d'éléments tels le fer, l'aluminium ou le calcium et, dans une moindre mesure, par la texture du sol et sa teneur en matière organique. Les résultats concernant le transfert foliaire sont peu nombreux. Pour une contamination foliaire unique, l'intensité du transfert varie en fonction du stade végétatif de la plante au moment de la contamination. Comme pour d'autres radioéléments, le transfert résultant d'un apport sur les organes aériens est plus pénalisant que le transfert d'origine racinaire, pour un dépôt équivalent. Les transformations alimentaires permettent d'abaisser de près de 50 % l'activité résiduelle des aliments, par comparaison avec les végétaux récoltés bruts.