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Le rispéridone chez les patients psychotiques: une étude en ouvert portant sur la détermination de la dose
Published online by Cambridge University Press: 28 April 2020
Résumé
Dans le cadre d’une étude en ouvert portant sur la détermination de la posologie et après une période de sevrage thérapeutique d’une semaine, quarante patients adultes psychotiques chroniques sélectionnés selon les critères du DSM III, ont reçu pendant quatre semaines du rispéridone (R 64 766), antagoniste sélectif et spécifique des récepteurs S2 à la sérotonine et D2 à la dopamine. La dose moyenne quotidienne de rispéridone administrée à la fin de l’essai était de 5,6 mg. Le rispéridone présente un début d’action rapide; en effet dès la fin de la première semaine de traitement, il était déjà observé une diminution hautement significative (P < 0,001) du score total de la BPRS. De même, une réduction très significative (P < 0,001) des scores des items individuels de la BPRS concernant les symptômes positifs, négatifs et affectifs a été mesurée. En dépit de l’arrêt du traitement antiparkinsonien lors de la visite de sélection, une diminution hautement significative (P < 0,001) des symptômes extrapyramidaux (SEP) évalués à l’aide de l’échelle de Simpson et Angus a été observée. Tout comme les cotations de la BPRS, l’impression clinique globale présentait une amélioration continue tout au long de l’étude. Le rispéridone a été particulièrement bien toléré, si l’on excepte la réapparition chez un patient d’une dyskinésie tronculaire et une hypotension orthostatique symptomatique chez un autre. Seuls des effets secondaires légers ont été rapportés. Les signes vitaux, les paramètres de l’ECG et les analyses de laboratoire sont demeurés dans les limites des valeurs normales pendant le déroulement de l’essai clinique. Doté d’une activité antipsychotique, entraînant une amélioration des symptômes négatifs et affectifs chez les patients psychotiques et suscitant peu de SEP, le rispéridone semble se présenter dans cette étude comme une alternative possible aux neuroleptiques classiques dans le traitement des patients psychotiques chroniques.
Summary
After a wash-out period of one week, forty adult chronic psychotic patients were treated for four weeks in an open dose-finding study with the new combined serotonin-dopamine antagonist risperidone (R 64 766). At the end of the trial, the mean daily dose of risperidone was 5.6 mg. Risperidone had a rapid onset of action: a highly significant decrease (P < 0.001) of total Brief Psychiatric Rating Scale (BPRS) score was already noticed after the first week of treatment. There was also a significant decrease (P < 0.001) of individual BPRS-items of positive, negative and affective symptoms. In spite of the withdrawal of antiparkinson medication at selection, a highly significant decrease (P < 0.001) of extrapyramidal symptoms (EPS), assessed on the Simpson and Angusscale, was observed. The clinical global impression agreed with the BPRS-scores, showing a persistent improvement throughout the study. Risperidone was well tolerated; except for the emergence of truncal dyskinesia in one patient and a symptomatic hypotension in another, only mild adverse experiences were reported. Vital signs, ECG-parameters and laboratory values remained within normal limits during this trial. This study suggests that risperidone can be an alternative treatment for chronic psychotic patients, based on the combination of an antipsychotic activity, an improvement of the negative and affective symptoms and a low EPS-inducing profile.
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- Article original
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- Copyright
- Copyright © European Psychiatric Association 1990
Footnotes
BPRS: Brief Psychiatric Rating Scale: échelle abrégée d'appréciation psychiatrique.
References
Références
- 5
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