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Activité électrodermale spontanée chez des sujets déprimés soumis à un traitement antidépresseur et neuroleptique séquentiel
Published online by Cambridge University Press: 28 April 2020
Résumé
Vingt patients présentant une dépression primaire d'après les critères de Feighner ont été assignés par tirage au sort, après une période de «wash-out», à l'un des deux traitements sé-quentiels par clomipramine et thioridazine. Le groupe A recevait d'abord la thioridazine seule pendant 15 jours, puis en association avec la clomipramine. Le groupe B recevait d'abord la clomipramine seule pendant 15 jours, puis en association avec la thioridazine. Aucun autre médicament n'était autorisé pendant les cinq semaines du traitement. Les réponses électrodermales spontanées de potentiel (SSPRs) ont été enregistrées au début et à la fin de l'étude, ainsi qu'au 14e jour, c'est-à-dire, juste avant l'association du deuxième médicament. Les résultats montrent que les SSPRs sont significativement plus fréquentes pour le groupe A que pour le groupe B au 14e jour, alors que le contraire était constaté au début du traitement ; aucune différence significative n'apparait à la fin de l'étude où le taux de SSPRs reste extrêmement bas, inférieur à 1.5 réponses/mn (l'ensemble des sujets pouvant être considéréS comme «non-répondeurs»).
Ces chiffres contrastent avec les données obtenues chez les sujets normaux présentant des faibles niveaux «d'humeur dépressive» : en effet, pour ces sujets, il existe aussi une corrélation positive entre taux de réponse électrodermale et niveau de dépression, mais au lieu d'être des «non-répondeurs», ils présentent un rythme élevé de réponse (de Bonis et Freixa i Baque, 1978). Cette opposition pourrait traduire une discontinuité entre P«humeur» dépressive des sujets normaux et la dépression endogéne, la première se rapportant à un état, la deuxième à un trait.
Summary
Twenty patients presenting a primary depression following Feighner's criteria were randomly assigned, after a wash-out period, to a sequential treatment with clomipramine and thioridazine Group A received first thioridazine for 15 days then a combination of thioridazine and clomipramine. Group B received first clomipramine for 15 days then a combination of clomipramine and thioridazine. No other medication was authorized during the 5 weeks of the experiment. Spontaneous skin potential responses (SSPRs) were recorded the first and the last day of the study as well as the 14 th day, i.e., the moment of the association of the second drug The results show the SSPRs were significantly more frequent for group A than for group B on the 14 th day although the contrary was true at the beginning of the experiment No difference between groups was observed at the end of the study where SSPRs rate remains extremly low, inferior to 1.5 responses/mn (all patients may be considered as «non-responders).
Those data are in deep contrast to those obtained when normal subjects presenting a low level of depressive mood are recorded. In this case, a clear positive relationship can be evidenced between SSPRs and the relative intensity of the depressive mood and for all subjects SSPRs rate is significantly high. This opposition may be interpretated as a discontinuity between the depressive mood in normal subjects (affective state) and the endogenous depression itself (affective disorder).
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © European Psychiatric Association 1986
Footnotes
Cette étude a été financée par l'INSERM, ATP 78-97 n°7.
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