Il est fréquemment nécessaire de mesurer, avec la plus haute précision possible, les intervalles de temps compris entre des signaux inscrits sur un appareil enregistreur (signaux horaires, tops d'observations astronomiques, etc.). Lorsque l'intervalle de temps à mesurer est de courte durée, on peut utiliser divers procédés, par exemple un diapason entretenu électriquement sans contact au moyen d'un amplificateur à lampes et dont on inscrit le courant d'entretien sur le même enregistreur. Il est aisé d'évaluer l'intervalle à mesurer en nombre de vibrations et fraction de vibration. Si cet intervalle dépasse quelques secondes, le procédé devient impraticable et il est nécessaire de subdiviser l'intervalle à mesurer en fractions d'une seconde par exemple, de compter le nombre entier de secondes intercalées entre les deux signaux et de ne mesurer en vibrations du diapason que les résidus compris entre le premier signal et la lère seconde, le dernier signal et la seconde la plus voisine de lui.