Published online by Cambridge University Press: 18 February 2014
Estimations of population density, which consider regional variability, are an important key variable in archaeology as they have consequences not only for the environmental but also for the economical and social domains. In this paper, a ten-step procedure of a consistent group of methods is described which deals with the data required for estimations of population density at different scale levels (from excavation to large-scale distribution maps). For distribution maps, a method is presented by which densities of sites are displayed using optimal isolines. These demarcate so called ‘settlement areas’ at scales of between 1:25,000 and 1:2.5 million. Our knowledge of the density of households from key areas with the most complete archaeological records is upscaled for the regions within these isolines. The results of this procedure are estimations of population density for the early Neolithic (Bandkeramik, 51st century BC) and the Roman period (2nd century AD) for regions with some 10,000 km2.
A simple statistical/graphical method is developed to analyse the relationship between settlement areas, soils, and precipitation. Taking into account the aspects of preservation of sites and the intensity of archaeological observations, an analysis of patterns of land use shows that in prehistory not all areas suitable for use were in fact incorporated into settlement areas. For prehistory, the idea of a most optimised use of land up to its carrying capacity (as it has been proposed for at least 50 years) can be falsified for specific areas. A large number of empty regions with good ecological conditions but lacking in settlement activity can be discussed as resulting from culture historical processes. As an example, the separation of areas inhabited by groups of different identities is discussed. The amount of used space (in terms of ‘settlement area’) however, increases from the early Neolithic to the 4th century BC from 5% to more than 40%. The increase between the Neolithic and the Iron Age is understood in terms of technological developments in farming systems. The percentage of areas with suitable conditions actually utilised between the Bandkeramik and Iron Age increases from 31.1% to 67.5% in the area covered by the Geschichtlicher Atlas der Rheinlande, and is much higher still in the Roman period (84.3%). State societies seem to use the land more efficiently compared to non-state systems. This is becoming even clearer on consideration of the intensity of human impact.
Large-scale distribution maps dividing the Neolithic in five periods were analysed. In each of the periods large settlement areas seem to be characterised either by the development of specific cultural innovations or by exchange of a specific raw material. In the course of time, the size of settlement areas in a specific region fluctuates markedly. It is most plausible to assume that this is due to a remarkable mobility of seemingly sedentary populations. Individual families recombine to new socio-cultural units every few hundred years.
The relationship between size of settlement areas and the number of households can be used to develop ideas relating to the flow of exchange goods. An example for the Bandkeramik considering the Rijckholt-Flint is presented. The combination of the number of households and the percentage of this raw material in the specific settlement areas visualises the amount needed and the amount transferred to other settlement areas in the neighbourhood. A future economical archaeology could use this information to develop ideas relating to the importance of the economic sector, ie, ‘procurement of flint’ in relation to the ‘production of foodstuffs’ according to the time required for each group of activities.
In the last section, the relationship between settlement areas and human impact is discussed. For the periods of subsistence economy, it is argued that the size of the population and its farming system are the two most important factors. For example, in Bandkeramik settlement areas, approximately 2% of the forest covering the landscape was cut down; in Roman times, and depending on the intensity of farming, this reaches magnitudes of between 20% and 50%. Although some of the methods and arguments used in this paper may be exchanged for better ones in the future, it is already apparent that a consistent system of methods is essential to transfer results of analyses on a lower scale level as input on a higher level and vice versa.
Des estimations de densité de population, qui tiennent compte des variations régionales, sont une variable clé importante en archéologie car elles ont des conséquences non seulement pour l'environnement, mais également dans le domaine économique et social. Dans cette étude, on décrit une procédure en 10 étapes d'un groupe consistant de méthodes qui traite des données nécessaires pour des estimations de densité de population à différents niveaux de grandeur (de l'excavation à des cartes de répartition à grande échelle). Pour les cartes de répartition, on présente une méthode dans laquelle la densité des sites est illustrée par l'utilisation d'isolignes optimales. Celles-ci délimitent les dites ‘zones d'occupation’, à des échelles entre 1:25000 et 1:2,5 million. Notre connaissance de la densité de certaines zones clés ayant les archives archéologiques les plus complètes est agrandie pour les régions à l'intérieur de ces isolignes. Les résultats de cette procédure sont des estimations de densité de population pour le néolithique ancien (Bandkeramik, 51ème siècle av.J.-C.) et la période romaine (2ème siècle ap.J.-C.) pour des régions d'environ 10 000 km2.
On a développé une méthode statistique/graphique simple pour analyser la relation entre les zones d'occupation, les sols et les précipitations. Tenant compte d'aspects de préservation des sites et d'intensité des observations archéologiques, une analyse des schémas d'utilisation des terres montre qu' à la préhistoire on n'incorporait pas toutes les zones propres à l'agriculture dans les zones d'occupation et qu'un grand nombre de régions vides, bénéficiant de bonnes conditions écologiques mais dans lesquelles les activités d'occupation sont absentes, peut s'expliquer comme étant le résultat de procédés historiques culturels. On discute la séparation des zones habitées par des groupes d'identités différentes. L'étendue de l'espace utilisé (en termes de ‘zone d'occupation’) augmente à partir du néolithique ancien et on peut observer une nouvelle augmentation à la période romaine. On peut expliquer l'augmentation entre le néolithique et l'âge du fer en termes de développements technologiques dans les systèmes agricoles. La taille des zones utilisées offrant des conditions propices ne montre qu'une augmentation modérée entre la Bandkeramik et la fin du Hallstatt/début de La Tène dans la zone faisant l'objet de la discussion et différe à la période romaine. Comparées aux systèmes moins complexes, les sociétés étatiques semblent utiliser la terre d'une manière plus efficace.
On analyse des cartes de répartition à grande échelle qui divisent le néolithique en cinq périodes. Pour chacune, de vastes zones d'occupation semblent se caractériser soit par le développement d'innovations culturelles spécifiques ou par l'échange d'une matière première spécifique. Au fil du temps, la taille des zones d'occupation dans une région spécifique fluctue nettement. Il est tout à fait plausible de supposer que cela est dû à la remarquable mobilité de populations apparemment sédentaires. Desfamilles individuelles se reconstituent en nouvelles unités socio-culturelles toutes les quelques centaines d'années.
On peut utiliser la relation entre la taille des zones d'occupation et le nombre de foyers pour développer des idées concernant l'écoulement de marchandises d'échange. On considère l'exemple du silex de Rijckholt pour la Bandkeramik. La combinaison du nombre de foyers et le pourcentage de cette matière première dans les zones d'occupation spécifiques indique la quantité requise et celle transférée aux autres zones d'occupation du voisinage. Dans l'avenir une archéologie économique pourrait utiliser ces renseignements pour proposer des idées concernant l'importance du secteur économique, c'est-à-dire l'‘acquisition de silex’ par rapport à ‘la production de nourriture’ en fonction du temps nécessaire à chaque groupe d'activités.
On discute la relation entre les zones d'occupation et l'impact humain. Pour les périodes d'économie de subsistance, on argumente que la taille de la population et son système d'agriculture sont les deux facteurs les plus importants. Par exemple, dans les zones d'occupation de la Bandkeramik, environ 2% de la forêt a été coupée à l'époque romaine, et en fonction de l'intensité de l'agriculture cela atteint des magnitudes de 20%–50%. Bien que certaines des méthodes et certains des arguments utilisés dans cette étude seront peut-être remplacés par de meilleurs dans l'avenir, il est déjà évident qu'un système de méthodes consistant est essentiel pour transférer les résultats des analyses d'un niveau à plus petite échelle en données sur une plus grande échelle et vice versa.
Los cálculos de densidad de población que toman en cuenta la variabilidad regional son una importante variable clave en arqueología, puesto que tienen consecuencias no sólo en el terreno medioambiental sino también en las esferas económica y social. Este trabajo describe un procedimiento en 10 pasos de un grupo coherente de métodos, que trata de los datos requeridos para calcular la densidad de población en distintas escalas de niveles (desde la excavación a mapas de distribución a gran escala). Para mapas de distribución, se presenta un método por el cual la densidad de yacimientos se muestra utilizando isolíneas óptimas. Estas delimitan las llamadas “áreas de asentamiento” a escalas entre 1:25,000 y 1:2.5 millones. Nuestro conocimiento de la densidad de viviendas de zonas clave con los registros arqueológicos más completos se transfiere a las regiones dentro de estas isolíneas. Los resultados de este procedimiento son cálculos de densidad de población para el primer neolítico (Bandkeramik, alrededor de 5,100 a.C.) y el periodo romano (siglo II d.C.) para regiones de unos 10,000 km2.
El trabajo desarrolla un simple método estadístico/gráfico para analizar la relación entre áreas de asentamiento, suelos y lluvia. Tras haber tomado en consideración la conservación de los yacimientos y la intensidad de las observaciones arqueológicas, un análisis de los modelos de utilización del suelo muestra que, en la prehistoria, todas las áreas adecuadas para ser utilizadas no se incorporaron a las áreas de asentamiento, y que muchas grandes zonas vacías con buenas condiciones ecológicas pero sin asentamientos pueden ser explicadas como el resultado de procesos histórico culturales. Se trata de la separación entre áreas habitadas por distintos grupos. El tamaño de terreno utilizado (en términos de ‘area de asentamiento’) aumenta a partir del Primer Neolítico y se pueden observar otros aumentos en el periodo romano. El aumento entre Neolítico y Edad del Hierro se entiende en términos de desarrollo tecnológico en los sistemas agrarios. El tamaño de las áreas en uso con condiciones adecuadas solo experimenta un aumento moderado entre el Bandkeramik y el periodo Hallstatt tardío/primer La Tène en el área de discusión, y es diferente en el periodo romano. Las Sociedades Estado parecen usar el terreno más eficientemente comparadas con sistemas menos complejos.
Se analizan mapas de distribución a gran escala que dividen el Neolítico en cinco periodos. En cada periodo grandes áreas de asentamiento parecen estar caracterizadas o bien por el desarrollo de innovaciones culturales específicas, o bien por el intercambio de una material prima en particular. A lo largo del tiempo, el tamaño de las zonas de asentamiento en una región en particular fluctúa considerablemente. Esto se debe, muy probablemente, a la notable movilidad de poblaciones aparentemente sedentarias. Familias individuales se recombinan en nuevas unidades socioculturales cada pocos cientos de años.
La relación entre el tamaño de las zonas de asentamiento y el número de viviendas puede ser utilizada para desarrollar ideas acerca de la circulación de artículos de intercambio. Vale la pena considerar, por ejemplo, el sílex de Rijckholt en el Bandkeramik. La combinación del número de viviendas y el porcentaje esta material prima en las distintas áreas de asentamiento muestra la cantidad necesaria y trasladada a otras áreas de asentamiento en la vecindad. Una futura arqueología económica podría utilizar esta información para desarrollar ideas sobre la importancia del sector económico, por ejemplo ‘obtención de sílex’ en relación con la ‘producción de comestibles’ de acuerdo con el tiempo requerido para cada grupo de actividades.
En el trabajo se trata también de la relación entre áreas de asentamiento y el impacto humano. Para los periodos de economía de subsistencia, este trabajo mantiene que el tamaño de la población y su sistema agrícola son los dos factores más importantes. Por ejemplo, en las zonas de asentamiento del Bandkeramik, cerca del 2% de cobertura forestal fue talada durante el periodo romano, y, dependiendo de la intensidad de explotación agrícola, el porcentaje puede llegar al 20%–50%. Aunque en el futuro algunos de los métodos y argumentos utilizados en este trabajo pueden ser cambiados por otros mejores, queda claro que un sistema consistente de métodos es esencial para transferir resultados de análisis en una escala de nivel menor como datos de entrada en un nivel superior y viceversa.
Schätzungen zur Bevölkerungsdichte, die eine regionale Variabilität berücksichtigen, nehmen eine Schlüsselrolle in der Archäologie ein, da sie nicht nur Konsequenzen für die Umwelt, sondern auch für die Wirtschaft und Gesellschaft haben. In diesem Beitrag wird ein Ansatz beschrieben, der eine Reihe von konsistenten Methoden – insgesamt handelt sich dabei um zehn 10 Schritte – beinhaltet, und Daten einschließt, die für Schätzungen von Bevölkerungsdichten auf unterschiedlichen Niveaus (von der Ausgrabung bis zu großräumigen Verbreitungskarten) notwendig sind. Dabei wird eine Methode für die Anfertigung von Verbreitungskarten präsentiert, mit der die Fundstellendichte mit Hilfe von optimalen Isolinien, die so genannte ‘Siedlungsgebiete’ in einem Maßstab zwischen 1:25,000 und 1:2.5 Millionen markieren, dargestellt wird. Unsere Kenntnis zu Haushaltsdichten in Kernregionen, die sich durch möglichst vollständiges archäologisches Quellenmaterial auszeichnen, wird damit für die Regionen innerhalb dieser Isolinien erheblich erweitert. Die Ergebnisse dieser Anwendung sind Schätzungen für die Bevölkerungsdichte von Gebieten mit ungefähr 10,000 km2 während des frühen Neolithikums (Linienbandkeramik, 51. Jh. BC) und der Römerzeit (zweites Jh. AD). Es wurde eine einfache statistische/graphische Methode entwickelt, die die Beziehung zwischen Siedlungsgebieten, Böden und Niederschlag untersucht. Indem Spezifikationen zum Erhaltungszustand der Fundstellen und der Intensität der archäologischen Beobachtungen in Betracht gezogen werden, zeigt eine Analyse der Landnutzungsmuster, dass in der Vorgeschichte nicht alle Siedlungsgebiete in agrarisch nutzbaren Landschaften lagen, und dass eine große Anzahl von siedlungsleeren Gebieten hervorragende ökologischen Bedingungen vorweisen, und dennoch, wahrscheinlich als die Folge kulturhistorischer Prozesse, keine Siedlungsaktivitäten aufweisen. Ebenfalls behandelt wird die Verbreitung von Gruppen unterschiedlicher Identitäten in getrennten Gebieten. Die Größe nutzbarer Fläche (im Sinne von ‘Siedlungsgebieten’) steigt vom frühen Neolithikum zunehmend an, und erfährt eine weitere Vergrößerung während der Römerzeit. Das Anwachsen der Siedlungsgebiete vom Neolithikum zur Eisenzeit kann mit technologischen Entwicklungen in den Agrarsystemen in Verbindung gebracht werden. Im behandelten Untersuchungsgebiet steigt die Größe der Nutzungsgebiete mit entsprechend günstigen Bedingungen aber im Vergleich zur Römerzeit nur in geringem Maße von der Linienbandkeramik zur späten Hallstatt/frühen La Tène Periode an. Staatlich organisierte Gesellschaften scheinen das Land effizienter genutzt zu haben als weniger komplex organisierte Gesellschaftssysteme.
Im Beitrag werden auch großmaßstäbige Verbreitungskarten, die das Neolithikum in fünf Perioden einteilen, untersucht. In jeder der behandelten Zeitperioden scheinen große Siedlungsgebiete entweder durch die Entwicklung von spezifischen kulturellen Innovationen oder durch den Austausch von spezifischem Rohmaterial charakterisiert zu sein. Jedoch fluktuiert die Größe der Siedlungsgebiete in spezifischen Regionen im Laufe der Zeit erheblich. Deshalb kann davon ausgegangen werden, dass dies von einer erheblichen Mobilität scheinbar sesshafter Gesellschaften herrührt. Einzelne Familien schließen sich alle paar Jahrhunderte immer wieder zu neuen sozio-kulturellen Einheiten zusammen.
Die Beziehung zwischen der Größe der Siedlungsgebiete und der Anzahl der Haushalte kann dazu benutzt werden Ideen zu entwickeln, die im Zusammenhang mit dem Fluss von Austauschgütern zu sehen sind, wofür das Beispiel des bandkeramischen Rijckholt Flints herangezogen wird. Die Kombination von Haushaltsanzahl und prozentualem Anteil dieses Rohmaterials in bestimmten Siedlungsgebieten zeigt sowohl den für dieses Siedlungsgebiet notwendigen Anteil an als auch den in benachbarte Gebiete Vermittelten. Eine Wirtschaftsarchäologie könnte diese Informationen zukünftig nutzen, um Ideen zu entwickeln, die die Bedeutung des wirtschaftlichen Sektors unterstreichen, d.h. die ‘Vermittlung von Flint’ in Beziehung zu setzen zur ‘Nahrungsmittelproduktion’ gemessen an der erforderlichen Zeit und Energie für die Gruppenaktivitäten.
Die Beziehung zwischen Siedlungsgebieten und menschlichem Einfluss wird ebenfalls diskutiert. Für die Perioden der Unterhaltswirtschaft wird argumentiert, dass die Bevölkerungsgröße und Landwirtschaftsintensität die beiden wichtigsten Faktoren sind. Z.B. wurde in Linienbandkeramischen Siedlungsgebieten der Wald um ca. 2% abgeholzt, in römischer Zeit – abhängig von der Landwirtschaftsintensität – erreicht dies eine Größenordnung von 20%–50%. Obwohl einige der Methoden und Argumente, die in diesem Beitrag benutzt wurden, zukünftig gegen Bessere ausgetauscht werden können, ist es aber schon jetzt offensichtlich, dass ein konsistentes Methodensystem notwendig ist, um die Analysenergebnisse von einer niedrigen auf eine höhere Stufe und umgekehrt übertragen zu können.