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XXV. Further Sources of Victor Hugo's Quatrevingt-Treize

Published online by Cambridge University Press:  02 December 2020

Extract

The subject of the present investigation is the relation between Victor Hugo's Quatrevingt-treize and the following earlier works: Sébastian Mercier's Paris pendant la Révolution (1789-1798) ou le Nouveau Paris, and the Mémoires du Comte Joseph de Puisaye. It will be found that numerous details in Quatrevingt-treize are taken from the work of Sébastien Mercier, while Count de Puisaye's Mémoires are an important source for the character Lantenac.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Modern Language Association of America, 1926

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References

1 This article is a continuation of the one which appeared in the P.M.L.A. XXXIX, 368-405. The edition here used is that of M. Gustave Simon, literary executor of Victor Hugo, published by the Imprimerie Nationale, Paris (1924). For convenience, references are also made to the édition Définitive published by J. Hetzel, Paris (1880), which was the edition used in my preceding article. M. Simon's edition will be referred to as S; that published by Hetzel as H.

At the end of this article will be found a Table of Additions and Corrections for the preceding article. This table includes a concordance of the principal earlier references to the Hetzel edition with references to M. Simon's edition. I take this occasion to thank M. Gustave Simon for kindly allowing me to examine his page-proofs, while I was preparing this article.

2 Paris (1862).

3 London (1803).

4 See S, p. 456: D'autres auteurs ont été consultés: Michelet, Garat, Félix Pyat, Sébastien Mercier …..

5 Ibid., p. 453.

6 See S, p. 425, where a hitherto unpublished preface is cited, in which Victor Hugo states that just as l'Homme qui rit was intended to depict all England before 1688, and as the projected novel la Monarchie was to have reflected the spirit of all France before 1789, so Quatrevingt-treize was to be a picture of France of the Revolution.

7 émile Zola, les Romanciers Naturalistes, Paris (1893), pp. 227, 228.

8 S, pp. 93-98.

9 Ibid., pp. 391-392.

10 Ibid., p. 391.

11 Ibid., p. 96.

12 Ibid., p. 391.

13 Au quai de la Vallée, on vendait l'agneau quinze francs la livre …..

(S. Mercier, op. cit., I, p. 353).

A la Vallée, l'agneau se vendait quinze francs la livre. (S, p. 95; H, p. 144).

14 …. on remarqua que d'autres queues se formèrent ….. Au mois de mai, il y en eut une qui, commençant à la porte d'un épicier du Petit-Carreau, s'allongeait jusqu'à la moitié de la rue Montorgueil. (S. Mercier, op. cit., I, pp. 354-55).

On faisait queue aux portes des marchands; une de ces queues est restée légendaire, elle allait de la porte d'un épicier de la rue du Petit-Carreau jusqu'au milieu de la rue Montorgueil. (S, p. 95; H, p. 144).

15 Here the source was probably Louis Blanc, as well as Sébastien Mercier. See my previous article, p. 373, note 17. Cf. S. Mercier, op. cit., I, p. 357: “les citoyens indignés …. se firent porteurs d'eau” and Victor Hugo's “tout le monde se faisait porteur d'eau.” (S, p. 96; H, p. 145).

16 …. les louis d'or étant monté (sic) à 3,950 fr. assignats à la Bourse du 14 décembre 1795 ….. (S. Mercier, op. cit., I, p. 360, note 1).

Le louis d'or valait trois mille neuf cent cinquante francs. (S, p. 96; H, p. 145).

17 Une course en fiacre coÛtait 600 livres: …. Un particulier rentrant chez lui le soir: “Combien? dit-il au cocher.—6,000 livres.” (S. Mercier, op. cit., I, p. 213).

Une course en fiacre coÛtait six cents francs. Après une journée de fiacre, on entendait ce dialogue:—Cocher, combien vous dois-je?—Six mille livres. (S, p. 96; H, p. 145).

18 La voilà, cette armée ennemie que soudoie et qu'entretient le cabinet britannique! Les guinées ont ravagé notre papier-monnaie et ont attaqué le crédit public.

Sous le perron de la rue Vivienne sont les brigands subalternes qui exécutent les ordres des chefs …..

Leur costume est assez uniforme, c'est un bonnet de poil à queue de renard. (S. Mercier, op. cit., I, p. 359).

L'ennemi, aussi bien l'ennemi de Coblentz que l'ennemi de Londres, agiotait sur l'assignat….. il y avait des agioteurs du Perron de la rue Vivienne, en souliers crottés, en cheveux gras, en bonnet à poil à queue de renard …. (S, p. 96; H, p. 144).

19 Des tripots de jeu soutiennent des boutiques de filles qui vendent des modes, des jarretières, des houpes, de l'eau de lavande, des cadenettes, de la cire à cacheter …. (S. Mercier, op. cit., I, p. 363).

Des filles allaient et venaient, offrant de l'eau de lavande, des jarretières et des cadenettes, et faisant l'agio ….. (S, p. 96; H, p. 144).

20 Rue d'Anjou, près la rue ci-devant Dauphine n° 173, au premier, loge un tireur de cartes des plus accrédités. Il se nomme Martin ….. (S. Mercier, op. cit., I, p. 254).

On allait se faire tirer les cartes par Martin, au n° 173 de la rue d'Anjou, ci-devant Dauphine. (S, p. 95; H, pp. 143-44).

21 Mais les deux cents bals et les bals de Ruggieri, de Lucquet, de Mauduit, de Wenzel, de Montansier ….. (S. Mercier, op. cit., I, pp. 383-84).

…. les bals de Ruggieri, de Luquet, de Wenzel, de Mauduit, de la Montansier ….. (S, p. 97; H, p. 147).

22 D'autres auteurs ont été consultés: …. Sébastien Mercier; un volume de ce dernier: Paris pendant la Révolution …. porte un signet p. 104, avec ce mot: évêché, au chapitre xxi intitulé: le Comité central de l'évêché. (S, p. 456).

S. Mercier writes: …. l'évêché …. qui se dit investi des pouvoirs illimités de toutes les sections de Paris ….. (Op. cit., I, p. 104).

Victor Hugo says: La Commune surveillait la Convention, l'évêché surveillait la Commune. (S, p. 103; H, p. 156).

See my previous article, p. 388, note 93.

23 Ibid., p. 392.

24 Ibid., p. 98. Cimourdain, the most composite of the characters in Quatrevingt-treize, was intended to represent all the principal elements in the Revolution. Observe the following extract from a dossier which Victor Hugo drew up, probably long before beginning actual composition of the novel:

Cimourdain

C'était un inflexible et un incorruptible, en cela il confinait à Robespierre; c'était un homme bon, violent, en cela il confinait à Danton; c'était un sanguinaire politique, en cela il confinait à Marat; c'était un sauvage social, en cela il confinait à Marat. (Ibid., p. 415).

Cimourdain was thus the quintessence of the incarnation of the Revolution, for had not Victor Hugo written: “Danton et Robespierre incarnent la révolution, Robespierre dans sa logique, Danton dans son génie” (Ibid., p. 404).

25 In his notes, Victor Hugo wrote: Convention—Cri de Danton: Quand Paris périra, il n'y aura plus de république. (S, p. 407). Later he puts these words into the mouth of Marat. (see my previous article, p. 381, and notes 44, 47).

26 S, p. 417.

27 Ibid., p. 420.

28 Concerning Lantenac's escape, M. Gustave Simon writes: “Dans les Mémoires de Puisaye, nous voyons …. le lieutenant général Joseph de Puisaye s'emparant d'un canot de onze pieds de quille, aménageant une voile avec des draps de lit, convertissant en mât une longue perche, s'embarquant, par une mer houleuse, dans le canot faisant eau de toutes parts. Le signet marquant cette page est éloquente: Vieux canot utilisé. Important à lire. Cette fuite historique du comte de Puisaye par une mer agitée a inspiré à Victor Hugo la fuite du marquis de Lantenac.” (S, p. 454. See de Puisaye, op. cit., II, p. 615).

29 Count de Puisaye, op. cit., II, p. 616.

30 See my earlier article referred to, p. 395, and note 132.

31 Concerning the price set upon Lantenac's head, M. Simon says:

Nous trouvons dans les Mémoires de Puisaye un signet à la page 419, tome II, sur lequel Victor Hugo a écrit: Tète mise à prix, le mendiant; et de Puisaye raconte:

J'aperçus un mendiant qui venoit à nous; la figure de cet homme s'est profondément gravée dans mon souvenir. Il étoit couvert de haillons, et portoit sur son épaule un mauvais sac qui, comme il étoit percé en plusieurs endroits, laissoit entrevoir quelques morceaux de pain qu'il avoit reçus de la charité des habitants. Il m'a voit reconnu de loin: “Où allez-vous, me dit-il, ainsi, Monsieur, sans être mieux accompagné? J'arrive de la ville; votre tête y a été mise à prix. On promet soixante mille francs à celui qui pourra vous faire prendre. Ce pays n'est pas sÛr; on sait que les chouans n'y sont pas; les espions et les patrouilles vont se répandre sur toute la campagne.”

Cela fut dit avec un accent de frayeur et de sensibilité qui commandoit ma confiance.

“Je suis fatigué, lui répondis-je, il me seroit impossible d'aller plus loin; et je vais me reposer à cette ferme.”

“M'est-il permis de vous donner un conseil, Monsieur? N'en faites rien; le fermier est un homme riche. Si les bleus viennent ici, ce sera chez lui qu'ils iront. Venez dans ma cabanne (sic); on sait que je suis pauvre; je n'ai rien qui puisse les tenter. J'irai chercher à la ferme un lit et à souper pour vous; je veillerai toute la nuit, et vous serez averti à la première alerte.”

De tels sentiments ne m'étonnoient pas; ce bon peuple m'y avoit accoutumé I J'acceptai la proposition sans hésiter, et nous passâmes, dans cette misérable hutte, une nuit plus douce que nous ne l'eussions fait dans un palais.

Qu'on se reporte au livre quatrième du roman de Victor Hugo: Tellmarch, on y trouvera la rencontre de Lantenac avec le mendiant, on y lira l'affiche mettant la tête de Lantenac à prix pour la somme de soixante mille livres. Mais la conversation entre le marquis et le mendiant est autrement émouvante.“ (S, p. 454).

32 See my earlier article cit., p. 397, and note 140.