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XVIII. The Sources of Victor Hugo's Quatrevingt-Treize

Published online by Cambridge University Press:  02 December 2020

Extract

Probably none of Victor Hugo's works has sources more complicated than Quatrevingt-treize. Accordingly, in order so far as possible to avoid confusion, the following paper has been divided into three parts, of graduated complexity. In the first part, a study is made of minor details in Quatrevingt-treize which Hugo borrowed from Blanc, Duchemin-Descepeaux, Lamartine, Garat, Du Rosel, the official Moniteur, as well as from other sources. The second part is devoted to the principal characters in Quatrevingt-treize, Marat, Robespierre, Danton; Cimourdain, Lantenac, Gauvain; l'Imânus and Michelle Fléchard. An attempt is made to discover the origins of the principal elements of these characters, and to demonstrate, to some extent, how these elements are welded together. The third part deals with the general plan of Quatrevingl-treize.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Modern Language Association of America, 1924

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References

1 This is the first of a series of articles on the sources of Quatrevingt-treize' It is intended to supplement the admirable work of M. Paul Berret. (See Revue Universitaire, I, no. 2, XXIIIe année (February 15, 1914), pp. 136-145). M. Berret had the good fortune to visit Victor Hugo's library at Hauteville-House, Guernesey, before it had been disturbed. He published a list of some forty works on the French Revolution possessed by Victor Hugo before 1870, (ibid., pp. 139-140), and described the author's method of taking notes as follows: “Certains passages sont encadrés au crayon; une fiche, verso blanc d'une enveloppe ou de brouillon de vers, indique ou résume les autres.”

“Ce que Victor Hugo paraît avoir surtout en vue, ce sont ou des résumés caractéristiques de situation ou des détails pittoresques.”

In a few instances, M. Berret has indicated passages which Hugo imitated. Other passages not noted by M. Berret form the basis of my own observations.

Grateful acknowledgment is made to M. Escholier, of the Musée Victor Hugo, at Paris, who first directed my attention to the connection between Quatrevingt-treize and Lamartine's Histoire des Girondins, as well as to the fact that the name Gauvain was the family name of Juliette Drouet; to M. Gustave Simon, legatee of Victor Hugo, who supplied valuable information regarding the literary tastes of Victor Hugo, as well as of Hugo's wife; and to Professors E. P. Dargan and T. P. Cross, of the University of Chicago.

I have been unable to find the parallels between Quatrevingt-treize and Chateaubriand's De la Vendée to which Professor Gilbert Chinard alluded at the meeting of the Modern Language Association of America, December 28, 1923. (See Œuvres complètes de Chateaubriand, Paris, Gamier, IX, 617-654). As for the materials taken from the Mémoires of Victor Hugo's father, to which Professor Chinard also referred, see notes 149, 160, 162. It will be observed that these materials are all contained in the first chapter of Victor Hugo Raconté par un Témoin de sa Vie, which at the outset follows faithfully the Mémoires of General Hugo, language and all.

2 Histoire de la Révolution Française, by Louis Blanc, Paris (1872). 3 Quatrevingt-treize, Oeuvres complétes de Victor Hugo, éd. définitive, Paris (Hetzel), p. 224.

4 Louis Blanc, op. cit., II, 118.

5 Réimpression de l'ancien Moniteur, Paris (1847), XV, 184. The Moniteur omits, however, the names of two representatives from la Haute-Garonne. See the editor's note concerning the omission of the names of Estadens and Ayral from the official list. Estadens voted for “la réclusion et le bannissement à la paix;” Ayral for death.

6 Ibid., XV, 228. To quote the words of ***Galrau: “Avant que le résultat de l'appel soit pronouncé, je demande qu'on définisse d'une manière bien précise la nature et le terme des suffrages; des membres viennent de demander à Mailhe si son voeu contenait une réserve, ou s'il avait donné un suffrage pur et simple; il a répondu qu'il n'y avait mis aucune restriction. Je demande que Mailhe esplique lui-même un voeu qui paraît avoir été suivi de plusieurs membres de cette assemblée, et dont il est important de connaître la nature.”

To this challenge, Mailhe replied as follows: “Au point où en sont les choses, il ne m'est possible que de répéter le voeu que j'ai émis hier; je le répéterai donc sans en changer, non pas un mot, mais une seule lettre. Je prie les citoyens mes collègues, qui m'ont entendu, d'attester si ce que je vais répéter, est ce que j'ai prononcé hier.

“Par une conséquence naturelle du voeu que j'ai déjà émis sur la première question, je vote pour la mort de Louis: je fais une seule observation: si la mort est le résultat de la délibération, je pense qu'il est convenable à la dignité de l'assemblée d'examiner s'il est politique et utile de presser ou de retarder l'exécution; je reviens à la première question, et je vote la mort.”

As a matter of fact, the language of the speech was somewhat changed, despite the promise of Mailhe not to alter so much as a letter of it.

7 Ibid., XV, 235.

8 Ibid., XV, 236

9 Quatrevingt-treize, p. 224.

10 Histoire de la Révolution Française, II, 118. The possibility of a common source seems slight. M Paul Berret testifies that Hugo possessed a copy of Blanc's Histoire de la Révolution Française (op. cit., p. 140), and that he made constant use of it (ibid., p. 141).

11 In the following references, Quatrevingt-treize will be indicated by the word Hugo, and the Histoire de la Révolution Française by the word Blanc.

For the speech of Manuel, see Hugo, p. 217; Blanc, II, 86. For the remarks of Zangiacomi, see Hugo, p. 225; Blanc, II, 119. For the observations of Paganel, see Hugo, p. 224; Blanc, l.c. Note also the following comparisons; Chaillon qui avait dit: Qu'il vive. Je ne veux pas faire un mort dont Rome fera un saint. (Hugo, pp. 225-226). Chaillon: “Je vote pour la reclusion. Je m'oppose à la mort de Louis, précisément parce que Rome la voudrait pour le béatifier.” (Blanc, l.c.) Albouys, qui avait dit: Le bannissement. Que ce spectre vivant aille errer autour des trônes. (Hugo, p. 225). Albouys: “Qu'il reste enfermé jusqu'à ce que nous n'ayons plus rien à craindre, et qu'ensuite il aille errer autour des trônes.” (Blanc, l.c.) Millaud, qui avait dit: Aujourd'hui, si la mort n'existait pas, il faudrait l'inventer. (Hugo, p. 224). Milhau: “Des législateurs philanthropes ne souillent pas le code…par l'établissement de la peine de mort; mais pour un tyran … si elle n'existait pas, il faudrait l'inventer.” (Blanc, l.c.) Goupilleau, qui avait crié: L'échafaud tout de suite. La lenteur aggrave la mort. (Hugo, p. 224). Goupilleau: “La mort, et sans délai. Autrement, Louis la subirait autant de fois que le bruit des verrous de sa prison viendrait frapper son oreille. Or, vous n'avez pas le droit d'aggraver son supplice.” (Blanc, l.c.) Sieyès, qui avait eu cette concision funèbre: La mort. (Hugo, p. 225). Beaucoup ne dirent qu'un mot, un seul, le mot funèbre; et de ce nombre fut Sieyès. (Blanc, l.c.) Augustin-Bon Robespierre, qui, après son frère, s'était écrié: Je ne connais point l'humanité qui égorge les peuples et qui pardonne aux despotes. La mort! Demander un sursis, c'est substituer à l'appel au peuple un appel aux tyrans. (Hugo, l.c.) Robespierre: “Je n'ai jamais su décomposer mon existence politique pour trouver en moi deux qualités disparates, celle de juge et celle d'homme d'état … Je suis inflexible pour les oppresseurs parce que je suis compatissant pour les opprimés Je ne connais point l'humanité qui égorge les peuples et qui pardonne aux despotes. Le sentiment qui m'a porté, mais en vain, à demander, dans l'Assemblée Constituante, l'abolition de la peine de mort, est le même qui me force aujourd'hui à demander qu'on l'applique au tyran de ma patrie et à la royauté elle-même en sa personne. Je hote pour la mort” (Blanc, l.c.). Robespierre's speech is reported by other historians known to Hugo, however.

12 “… les spectateurs se racontaient les uns aux autres … Duchâtel le deputé des Deux-Sèvres, qui se fit apporter sur son lit, et, mourant, vota la vie, ce qui fit rire Marat …” (Quatrevingt-treize, p. 226). “… après le dépouillement du scrutin, lorsqu'on vit entrer dans la salle une espèce de spectre. C'était Duchâtel, le député des Deux-Sèvres, qui, malade en vêtement de nuit, et la tête enveloppée de linges, se faisait porter jusqu'au bureau pour y jeter dans le plateau de la pitié le poids de son vote.” (Blanc, op. cit., II, 120). Cf. Moniteur cit., XV, 228, where Duchâtel is described as “malade et la tête enveloppée.”

13 “… et l'on cherchait des yeux le représentant, oublié par l'histoire aujourd'hui, qui, après cette séance de trente-sept heures, tombé de lassitude de sommeil sur son banc, et réveillé par l'huissier quand ce fut son tour de voter, entr'ouvrit les yeux, dit: La mort! et se rendormit. (Quatreivgt-treize, l.c.) La lassitude était telle, que ça et là on voyait des députés endormis sur leurs bancs, Il fallut en réveiller quelques-uns, quand ce fut leur tour de voter.” (Blanc, op. cit., II, 119). Frequently, as here, Hugo attributes to a single individual the actions or words of a group. His purpose is apparently to heighten the relief.

14 “Il [l'assignat] est absous, puisque, associé à l'enthousiaime républicain, il a fait la Révolution et sauvé la France…Un levier révolutionnaire, voilà ce que les hommes de la Révolution voient dans l'assignat …… Tant que la loi du Maximum fut en vigueur, l'assignat se maintint …” (Blanc, op. cit., II, 628-629)

“… l'assignat était le levier, le maximum était le point d'appui. Cet empirisme sauva la France” (Quatrevingi-treize, p. 144).

15 Note the following typical abbreviation. Blanc reports the words of Isnard as follows: “On cherchera sur les rives de la Seine où Paris a existé” (Op. cit., II, 212). Hugo abridges this speech to : “Paris sera détruit” (Quatrevingt-treize, p. 215).

16 “Mais pas un binet de perdu! Une femme, au jardin, a cueilli une giroflée: elle l'a payée de vingt soufflets, on voulait la baigner dans le bassin des peupliers” (Letter of Beaumarchais to his daughter, quoted by Blanc, op. cit., II, 9). Du reste, très peu de vols…Dans une visite domiciliare que fit la section Antoine chez Beaumarchais, une femme cueillit dans le jardin une fleur; le peuple la souffleta“ (Quatrevingt-treize, p. 145).

17 “La ration de pain n'était que d'une once, alors, la corde de bois se vendait quatre cents livres; les fontaines ayant gelé, l'eau se payait jusqu'à vingt sous la voie, et, dans les rues, devenues le théâtre de scènes les plus tragiques, on avait vu des pères de famille scier leur bois de lit pour faire cuire les aliments de leurs enfants. Eh bien, dans cette agonie de tout un peuple, pas un murmure ne s'était fait entendre” (Blanc, op. cit., II, 638; cf. ibid., II, 436).

“Le bois coÛtait quatre cents francs, argent, la corde; on voyait dans les rues des gens scier leur bois de lit; l'hiver, les fontaines étaient gelées; l'eau coÛtait vingt sous la voie; tout le monde se faisait porteur d'eau…Aucune défaillance dans ce peuple. La sombre joie d'en avoir fini avec les trônes” (Quatrevingt-treize, p. 145).

18 “L'extrême difficulté d'avoir du pain donna naissance à ce que le peuple designa, depuis, sous le nom de queues: longues files de femmes, rangées deux à deux à la porte des boulangers, avant même que le jour ait paru” (Blanc, op. cit., II, 435). “On faisait queue aux portes des marchands…Les femmes dans cette misère étaient vaillantes et douces. Elles passaient les nuits à attendre leur tour d'entrer chez le boulanger” (Quatrevingt-treize, p. 144).

19 “Vers la fin d'octobre 1790, le Club des Impartiaux, qu'on avait cru mort, ressuscita tout à coup sous le nom de Club Monarchique, et avec une organisation plus complète, avec des moyens d'action plus puissants. Cette fois, c‘était Clermont-Tonnerre qui figurait sur le premier plan” (Blanc, op. cit., p. 464). Le Club Social ou Assemblée Fédérative des Amis de la Vérité fut inauguré le Ier octobre 1790, au cirque du Palais-Royal …… c‘était Claude Fauchet qui devait présider (Blanc, op. cit., p. 463). The other clubs mentioned above are cited by Blanc, ibid. Cf. Hugo's language: “… club des Impartiaux, qui date le Clermont-Tonnerre et qui a été le club monarchique de 1790, cercle social imaginé par le prêtre Claude Fauchet …” (Quatrevingt-treize, p. 176. Other clubs are mentioned on the same page).

20 J. Duchemin-Descepeaux, Lettres sur l'origine de la Chouannerie et sur les Chouans du Bas-Maine, Paris (1825).

21 Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 329. See Quatrevingt-treize, p. 86.

22 Duchemin-Descepeaux, op. cit, I, 360:.. Bouvier (Benedictie). Hugo writes:“…Bénédicité, qui est le chef des Douze … Il dit son Benedictie pendant qu'il fait arquebuser les gens” (Quairevingt-treize, p. 90).

23 Duchemin-Descepeaux, op. cii., II, 144. Cf. Qualrevingt-treize, p. 91.

24 Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 59, and repeatedly elsewhere; “… Jean Cottereau, dit Jean Chouan …” Cf. Qualrevingt-treize, p. 87: “… Jean Chouan, qui est à mes yeux leur vrai chef.”

25 “… les Chouans de tous les cantons, lorsqu'ils se fixèrent des endroits de rendez-vous, leur donnerent d s noms de convention, connus d'eux seuls. Ils appelaient ces endroits des camps, quoiqu'ils n'y fissent aucune espèce d'établissement ni de séjour. Il y avait le camp de la Vache-Noire, le camp Vert. le camp de l'Avoine, le camp des Fourmis, etc., etc.” (Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 336, n. 1). The author informs us that the rendez-vous of Jambe-d'argent was le Haut-des-Prés (Ibid., I, 361). He observes that the real name of Jambe-d'argent was Jean Treton. (Ibid., I, 165). Le Grand-Bordage, to which Hugo alludes, is mentioned ibid., I, 336.

Hugo writes : “Tu iras au camp de la Vache-Noire qui est sur une hauteur au milieu du bois de la Charnie, puis au camp de l'Avoine, puis au camp Vert, puis au camp des Fourmis. Tu iras au Grand-Bordage, qu'on appelle aussi le Hautdes-Prés, et qui est habité par une veuve dont Treton, dit l'Anglais, a épousé la fille” (Quatrevingt-treize, pp. 91-92).

26 “La clairière nommée la Grand'ville fut le lieu qu'on choisit…Des excavations furent pratiquées à l'entour de cet endroit, et l'on redoubla de précautions, pour que l'oeil le plus exercé ne pÛt en deviner l'entrée. L'ouverture n'avait que la largeur nécessaire au passage d'un homme…Des morceaux de bois soutenaient cette espèce de voÛte dont on garnissait le fond avec des fougères, de la mousse et des feuilles sèches. La terre qu'on en tirait pouvant donner des indices, elle était emportée bien loin, et afin de ne laisser aucune trace du travail, on la jetait d'ordinaire dans les mares ou dans les ruisseaux. Plusieurs de ces trous pouvaient contenir jusqu'à six hommes. La plus grande difficulté était d'y ménager un courant d'air” (Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 216-217).

Hugo writes: “Habituellement le couvercle fait de mousse et de branches était si artistement façonné, qu'impossible à distinguer du dehors dans l'herbe, il était très facile à ouvrir et à fermer du dedans. Ces repaires étaient creusées avec soin. On allait jeter à quelque étang voisin la terre qu'on ôtait du puits, La paroi intérieure et le sol étaient tapissés de fougère et de mousse … On était bien là, à cela près qu'on était sans jour, sans feu, sans pain et sans air” (Quatrevingt-treize, p. 258). On the same page Hugo notes: “On apportait à manger aux hommes enfouis. H y en eut qui, oubliés, moururent de faim.” Cf. Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 64, for the supplies brought by the peasants, and ibid., I, 25, for the death of a Chouan in an émousse.

27 “… le jeune Denys dit Tranche-montagne…s'habillait en femme pour aller à la comédie à Laval …” (Duchemin-Descepeaux, op. cit., II, 143). “Denys, dit Tranche-Montagne, se déguisait en femme pour aller à la comédie à Laval …” (Quatrevingt-treize, p. 259).

28 “Dans ces instans fâcheux, Jean Chouan occupait sa troupe à de longues prières, et en cela encore il donnait l'exemple. H nous faisait chapdetter tout le jour durant, m'ont dit ces braves gens, et cela nous ôtait les mauvaises pensées” (Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 218). “Ou bien ils priaient pour tuer le temps. Tout le jour., dit Bourdoiseau, Jean Chouan nous faisait chapeletter” (Quatrevingt-treize, p. 259).

29 “Tu iras ensuite au bois de Rougefeu où est Miélette qui saute par-dessus les ravins en s'arc-boutant sur une longue perche” (Quatrevingt-treize, p. 87).

Duchemin-Descepeaux relates how Miélette, with only a ferte, attacked a sentinel and knocked him down. He also broke open a door with the ferte. (Op. cit., I, 133). Ibid., I, 271, there is mention of Rougefeu: … à l'endroit appelé Rougefeu. Miélette, however, lived at la Baconnière (ibid., I, 125, n. 1).

30 Mousqueton was reluctant to spare his enemies. Jambe-d'argent remonstrated with him, but he “répondit que ce n'était pas le temps d'avoir des scrupules, qu'il en prenait le péché sur sa conscience …” (Duchemin-Descepeaux, op. cit., II, 62-63). “… tu y trouveras un homme cagneux qui est surnommé Mousqueton, et qui ne fait miséricorde à personne” (Quatrevingt-treize, pp. 86-87).

31 “A son retour de prison.. il [René] abandonna sa maison, emmena avec lui sa femme, qui était grosse, et vint se joindre à la troupe des Chouans” (Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 268). “.. quelques-uns ayant leur femme à côté d'eux; car souvent les paysannes suivaient les paysans …” (Quatrevingt-treize, p. 296).

32 “… en Vendée, les femmes grosses servaient d'espions” (Quatrevingt-treize, p. 296). The use of women soldiers by the Chouan leaders was a well-established fact. Numerous historians make reference to this practice. Blanc in particular names two heroines who enlisted in the Vendéan army. One of these, Mme de la Rochefoucauld, who, the historian notes, reduced her age three years on enlisting, was captured by the republicans, and sent to the scaffold. The other heroine, Marie-Antoinette-Pétrouille Adams, met death before the firing squad. (Blanc, op. cit., II, 191).

Regarding the use of women as spies, Duchemin-Descepeaux writes: “… les patriotes avaient imaginé dans ce temps, pour faire l'espionnage avec moins de danger, d'y employer des femmes enceintes, ou du moins qui feignaient de l'être” (Op. cit., I, 372, n. 1).

33 Quatrevingt-treize, p. 260.

34 Op. cit., I, 349-350.

35 Histoire des Girondins, Oeuvres complètes de Lamartine, Paris (1891-1893).

36 “… le fatal Guadet, auquel une unit, aux Tuileries la reine avait montré le dauphin endormi; Guadet baisa le front de l'enfant et fit tomber la tête du père…” (Quatrevingt-treize, p. 214).

“Quand Guadet voulut se retirer, la reine lui demanda s'il ne désirait pas voir le Dauphin; et, prenant elle-même un flambeau sur la cheminée, elle le conduisit dans un cabinet où le jeune prince était couché. L'enfant dormait…. Il [Guadet] écarta de la main les cheveux qui couvrirent le visage du Dauphin, et l'embrassa sur le front sans le réveiller” (Lamartine, op. cil., II, 257).

37 “Le vaisseau le Vengeur, entouré par trois vaisseaux ennemis, combattait encore, son capitaine coupé en deux, ses officiers mutilés, ses marins décimés par la mitraille, ses mâts écroulés, ses voiles en cendres….L'équipage…cloua le pavillon sur le tronçon d'un mât, refusa toute composition, et attendit que la vague qui remplissait la cale de minute en minute le fît sombrer sous son feu. A mesure que le vaisseau se submerge étage par étage, l'intrépide équipage lâche la bordée de tous les canons de la batterie que la mer allait recouvrir. Cette batterie éteinte, l'équipage remonte à la batterie supérieure et la décharge sur l'ennemi. Enfin, quand les lames balayent déjà le pont, la dernière bordée éclate encore au niveau de la mer, et l'équipage s'enfonce avec le vaisseau aux cris de: ”Vive la République!“ (Lamartine, op. cit., VI, 247).

“Les huit bâtiments formaient maintenant un demi-cercle dont les Minquiers faisaient la corde. La Claymore, enfermée dans ce demi-cercle, et d'ailleurs garrottée par ses propres ancres, était adossée à l'écueil, c'est-à-dire au naufrage…

“… C'était le capitaine Boisberthelot qui prenait la parole.

“—Marins du roi, cria-t-il, clouez le pavillon blanc au grand mât. Nous allons voir se lever notre dernier soleil.

“Et un coup de canon partit de la corvette.

“—Vive le roi! cria l'équipage.

“Alors on entendit au fond de l'horizon un autre cri, immense, lointain, confus, distinct pourtant:

“—Vive la République!” (Quatrevingt-treize, pp. 67, 72).

After the sinking of la Claymore (ibid., p. 74), the vast tableau of the ocean unfolds itself, in contrast with the tiny boat in which Lantenac has taken refuge. Several times previously, Hugo had described the gradual sinking of a boat, and the final tableau, where only the sea was visible. Note in l'Homme qui ril (éd. definitive, I, 211-212) the description of the sinking of the doctor. The bust, then the head, then an arm holding a gourd, finally only the gourd are visible. In the closing scene of les Travailleurs de la mer, Gilliat is gradually covered by the water, while a ship disappears on the horizon. “Il n'y eut plus rien que la mer.” (édition définitive, II, 344). Cf. the description of the gradual disappearance of a man in the quicksands (les Misérables, éd. définitive, V, 213-215).

38 D. J. Garat, Mémoires sur la Révolution, Paris, l'an III de la République.

39 “Cependant, tout-à-coup, un aide-de-camp de Bournonville entre précipitamment dans le cabinet de Lebrun, nous assure que le tocsin sonne dans plusieurs sections, nous apprend que Bournonville est sorti de l'hôtel de la guerre, où il pouvoit courir trop de risques, et nous invite tous, mais sur-tout Clavière, à chercher un heu de sÛreté. Lebrun se détermina à l'instant à rester chez lui, Clavière à aller demander un lit à un de ses amis dans un autre quartier que le sien: il n'avait pas sa voiture; je le pris dans la mienne; je le conduisis de la rue Cerutti à la rue des St.-Pères, au faubourg Germain …… A mon retour chez moi j'ordonnai à la voiture d'aller lentement pour mieux écouter et pour mieux regarder: j'arrêtai même quelques minutes sur le pont ci-devant Royal, sur le Carrousel, à l'entrée de la place ci-devant Vendôme” (Garat, op. cit., p. 93). Cf. Quatrevingt-treize, p. 163.

The cabaret, or café, to which Hugo refers was apparently the café Corazza, where, according to Adolphe Schmidt, the fall of the Girondists and the supremacy of the Mountaineers was plotted. (Adolphe Schmidt, Paris pendant la Révolution, tr. by Paul Viollet, Paris (1880), I, 122). Hugo says (l.c.): “C'était là qu'avait été échangé un baiser fameux entre la Montagne et la Gironde.” Garat's account of the café Corazza follows: “… mais au café Corazza conferoient presque journellement ceux qui préparoient de loin, qui arrangeoient la révolte pour l'organiser dans des formes qui ressembleroient à l'insurrection du 10 aoÛt. Gusman, Défieux, Proli, Chabot, Collot, étaient les plus assidus à ces conférences, et Collot, Chabot, Proli, Défieux, Gusman, ont été les principaux auteurs de la révolte du 31 mai et du 2 juin” (Garat, op. cit., p. 103). Passage cited also by Adolphe Schmidt, l.c.

40 Quatrevingt-treize, l.c.

41 Réimpression de l'ancien Moniteur, Paris (1847).

42 Quatrevingt-treize, p. 241.

43Moniteur cit., XIX, 81.

44 Quatrevingt-treize, pp. 232-233.

45 Moniteur cit., XVI, 125.

46 Ibid., XVI, 57.

47 Moniteur cit., XVI, 480.

48 Ibid., XVI, 122.

49 Quatrevingt-treize, pp. 63, 64.

50 Ibid.

51 Moniteur cit., XV, 762.

52 P. C. Du Rosel, Instruction abrégée et méthodique concernant l'art de manœuvrer et de servir le canon nautique, ou Exercice de combat à l'usage des corsaires de la République française… par le citoyen P. C. Durosel. Paris (1793).

53 Hugo's reference to Du Rosel is found in Quatrevingt-treize, p. 49. Nautical terms abound, ibid., pp. 65-67. I have given the little volume by Durosel only a cursory examination, and hope to make a more detailed study of it later. It is my impression that the famous episode in Quatrevingt-treize (pp. 39-55) where a loose cannon plays havoc with la Claymore may have been suggested by Du Rosel, who furnishes specific rules for preventing just such a disaster.

54 “…dans cette même Histoire des Girondins une fiche déchirée, qui porte sur un des côtés ces deux vers:

Immobile à jamais sous le ciel étoilé

Des familiarités d'oiseau vite envolé,

marque, au IVe tome, la page 275 où l'on trouve ce portrait en pied de Marat: ‘Le costume débraillé de Marat constrastait également avec le costume décent de Robespierre, etc.‘ “ (Paul Berret, op. cit., pp. 141-142).

56 Quatrevingt-treize, p. 164.

56Ibid, p. 165.

57 Histoire des Girondins, III, 296.

58 Ibid. V, 68.

59Ibid. III, 296.

60 Ibid.

61 Ibid. V, 68

62 Ibid. III, 296.

63Ibid. V, 68. Note also the description of Marat's headgear given by Blanc: “.. il portait autour de la tête un madras rouge et sale, d'où des cheveux gras s'échappaient par mèches, et un mouchoir à peine attaché entourait son cou” (Blanc, op. cit., II, 56).

64 Lamartine, op. cit., III, 297.

65 Ibid.

66 Ibid. V, 68.

67 Quatrevingt-treize, p. 165.

68 Histoire des Girondins, V, 65.

69 Ibid. V, 69.

70Ibid. V, 65,

71 “Marat poursuivit:

—Je sais ce que vous dites, Robespierre, comme je sais ce qui se passait à la tour du Temple quand on y engraissait Louis XVI, si bien que, seulement dans le mois de septembre, le loup, la louve et les louveteaux ont mangé quatrevingt-six paniers de pêches“ (Quatrevingt-treize, p. 180).

“… au Temple…dans le mois de septembre, on y mangea quatre-vingt-six paniers de pêches …” (L. Blanc, op. cit., II, 89, 90).

72 “Je suis l'œil énorme du peuple, et, du fond de ma cave, je regarde” (Quatrevingt-treize, p. 181).

“Il [Marat] ajoutait: ”… je me dois au peuple, dont je suis l'œil“ (L. Blanc, op. cit., II, 183).

73 Quatrevingt-treize, p. 164.

74 Histoire des Girondins, I, 43.

75 Ibid. III, p. 259.

76 Ibid.

77 Ibid.

78 Ibid.

79 Ibid.

80 Ibid.

81 Ibid.

82 “Je sais ce qu'on dit à votre table les joùrs où Lebas invite David à venir manger la cuisine faite par sa promise, élisabeth Duplay, votre future bellesœur, Robespierre” (Quatrevingt-treize, p. 181).

“Un très-petit nombre d'amis de Robespierre et de Duplay étaient admis, tour à tour, dans cette intimité…tous les soirs Lebas, Saint-Just, David, Couthon, Buonarotti…' Là, on s'entretenait de la Révolution” (Lamartine, op. cit., III, 260).

“De toutes les sœurs d'éléonore, celle que Robespierre affectionnait le plus était élisabeth, la plus jeune des trois, que son compatriote et son collègue Lebas recherchait en mariage et qu'il épousa bientôt après” (Ibid. III, 257).

83 Quatrevingt-treize, p. 182.

84 Garat, op. cit., p. 57. Cf. Lamartine, op. cit., III, 345, where Lamartine quotes Garat.

85 Lamartine, op. cit., VI, 221.

86 Quatrevingt-treize, p. 164.

87 Ibid. p. 164.

88 Lamartine, op. cit., II, 170.

89 Quatrevingt-treize, pp. 171-173.

90 See Saint-René Taillandier, on Quatrevingt-treize, in Revue des deux mondes, IIIe Période, II (1874), p. 123.

91 M. Mortimer-Ternaux, Histoire de la Terreur 1792-1794, third edition, Paris (1868-1881). Hugo seems to have used the first edition, publication of which was begun in 1862. See Paul Berret, op. cit., p. 139. (Letter from Paul Meurice to Victor Hugo, dated June 23, 1863.) “… Le livre de Mortimer-Ternaux est fait dans un esprit libéral.” (Note 1. Il s'agit de l'Histoire de la Terreur. Victor Hugo dans sa lettre de 31 mai 1863 avait demandé à P. Meurice : “Qu'est-ce que l'ouvrage Mortimer-Ternaux?”).

92 Quatrevingt-treize, p. 149. Cf. L. Blanc, op. cit., II, 251.

93 “La réunion, dite l‘évêché, parce qu'elle tenait ses séances dans une salle du vieux palais épiscopal, était plutôt une complication d'hommes qu'une réunion…Cimourdain s‘était rallié à ce groupe. Ce groupe réagissait contre les réacteurs” (Quatrevingt-treize, pp. 154-155).

“Mais, depuis que les réunions de l'évêché avaient acquis de l'importance, il s'était formé un parti qu'on désigna sous le nom d'Enragés: les Enragés, à la tête desquels figuraient Varlet, Leclerc et Jacques Roux, ne manquèrent pas de s'élever bruyamment contre la Constitution de 1793” (L. Blanc, op. cit., II, 251).

94 Mortimer-Ternaux, op. cit., VIII, 316.

95 Quatrevingt-treize, p. 152.

96 Ibid. p. 157.

97 Mortimer-Ternaux, op. cit., VI, 54.

98 Ibid. VIII, 318.

99 Quatrevingt-treize, pp. 152-153.

100 Mortimer-Ternaux, op. cit., VIII, 320.

101 Quatrevingt-treize, p. 189.

102 Ibid. p. 199.

103 Ibid. p. 152.

104 Mortimer-Ternaux, op. cit., III, 420.

105 Quatrevingt-treize, p. 156.

106 Lamartine, op. cit., III, 433.

107 Quatrevingt-treize, pp. 154, 150.

108 Lamartine, op. cit., III, 433.

109 Quatrevingt-treize, pp. 150-151.

110 Lamartine says that Saint-Just, after speaking at the Convention, appeared “silencieux et impalpable, non comme un homme, mais comme une voix” (Op. cit., III, 434). Cimourdain “était de ces hommes qui ont en eux une voix, et qui l'écoutent. Ces hommes-là semblent distraits; point; ils sont attentifs” (Quatrevingt-treize, p. 153).

111 Lamartine, op. cit., p. 433.

112 Quatrevingt-treize, p. 154.

113 Lamartine, op. cit., III, 433.

114 Quatrevingt-treize, p. 154.

115 Lamartine, l. c.

116 Quatrevingt-treize, p. 151. Hugo's picture of Saint-Just in the following passage is taken apparently from Blanc: “De l'autre coté, Antoine-Louis-Léon Florelle de Saint-Just, pale, front bas, profil correct, œil mystérieux, tristesse profonde, vingt-trois ans; …” (Quatrevingt-treize, p. 216).

“… et, au-dessous de tous ceux-là, dans une sphère à part, un pâle, un beau jeune homme de vingt-trois ans, au front bas, … au regard fixe, à la physionomie pensive et morne” (Blanc, op. cit., II, 40).

117 Quatrevingt-treize, p. 493.

118 Ibid. p. 570.

119 Ibid. p. 158.

120 M. Gustave Simon denies all influence of Balzac on Hugo, here or elsewhere. He says that Mme Victor Hugo was an admirer of Balzac, and wrote an essay on him.

121 Blanc, op. cit., II, 34.

122 Quatrevingt-treize, p. 368.

123 Blanc, 1. c.

124 Quatrevingt-treize, l. c.

125 Ibid. pp. 75-95: HALMALO.

126 “…les dames royalistes, dont plusieurs aussi avaient été détenues, se mirent à broder des rubans blancs et des cœurs de Jésus pour les envoyer aux vainqueurs …” (Duchemin-Descepeaux, op. cit. I, 318.)

Lantenac says: “—Voici mon nœud de commandement … La fleur de lys a été brodée par Madame Royale dans la prison du Temple” (Quatrevingt-treize, p. 86).

127 “…quelques-uns même avaient su y arranger une retraite. Dans le canton que j'habite, on découvrit, il y a quelque temps, dans un de ces arbres, le squelette d'un Chouan qui était venu mourir là” (Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 25).

Lantenac says: “—A la troisième fois tu verras un homme sortir de terre. Halmalo answers: —D'un trou des arbres. Je sais” (Quatrevingt-treize, p. 86).

128 “Les dispositions pour l'attaque du cantonnement de Parné furent faites avec prudence et habileté…Ceux-ci eurent soin de se travestir et de se barbouiller le visage, pour ne pas être reconnus des habitans, dont les dénonciations eussent pu compromettre leurs familles” (Duchemin-Descepeaux, op. cit., II, 74).

“Tu iras au cantonnement de Parné où sont les hommes aux visages noircis” (Quatrevingt-treize, p. 91).

129 “A cette époque, il y avait un tel défaut d'organisation et un tel dénuement dans l'habillement des troupes, qu'il suffisait d'un habit bleu et d'un chapeau à trois cornes avec la cocarde tricolore pour être en tenue militaire. Les officiers et les soldats … ne pouvaient plus distinguer ceux qui faisaient partie du corps où ils servaient …” (Duchemin-Descepaux, op. cit., II, 136).

Lantenac says: “—Tu te déguiseras….Ces républicains sont si bêtes, qu'avec un habit bleu, un chapeau à trois cornes et une cocarde tricolore on passe partout. Il n'y a plus de régiments, il n'y a plus d'uniformes, les corps n'ont pas de numéros; chacun met la guenille qu'il veut” (Quatrevingt-treize, p. 91).

130 “On sonnait le tocsin, on le sonnait frénétiquement, on le sonnait partout, dans tous les clochers, dans toutes les paroisses, dans tous les villages …” (Quatrevingt-treize, p. 103).

“De toutes parts on sonnait le tocsin, on battait la générale, et les gardes-nationales se rassemblaient” (Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 242).

131 For the historical element of les Chouans, see Léon Séché, la Genèse des romans de Balzac (I. les Chouans) in Annales romantiques, II (1905). Séché says (p. 161) that Balzac, in his first letter to the baron de Pommereul (cited ibid., p. 154) spoke of entertaining the project of treating a historical event of 1798. The 1829 edition of the novel has the subtitle: “Ou la Bretagne en 1800.” The definitive edition has the subtitle: “Ou la Bretagne en 1799.” The action of les Chouans apparently begins just before the return of Napoléon Ier from Egypt. (Cf. les Chouans, Calmann Lévy edition, pp. 16, 25, 54.) It should be noted that Balzac's pretensions to veracity in les Chouans were a literary fiction, so that resemblances of that novel to Quatrevingt-treize are never to be explained on the ground of a common historical source. See Léon Séché, op. cit., p. 157: “Les personnages du roman des Chouans me semblent donc être sortis tout armés, ou peu s'en faut, du cerveau bouillant de Balzac.”

132 —Où est le prêtre?

Le matelot le regarda.

—Oui, le prêtre. J'ai donné un prêtre à ton frère. Tu me dois un prêtre.

—Je n'en ai pas, dit le matelot.

Et il continua:

—Est-ce qu'on a des prêtres en pleine mer?

On entendit les détonations convulsives du combat de plus en plus lointain.

—Ceux qui meurent là-bas ont le leur, dit le vieillard.

—C'est vrai, murmura le matelot. Ils ont monsieur l'aumônier.

Le vieillard poursuivit:

—Tu perds ton âme, ce qui est grave.

Le matelot baissa la tête, pensif. (Quatrevingt-treize, p. 78.)

133 Heart of Midlothian, Harper and Brothers ed., pp. 62, 66. (See André Le Breton, Balzac, Paris (1905), p. 88, note 1.) The appeal made in behalf of Porteous ran thus: “let him make his peace with God, if he can; we will not kill both his soul and body,” and “Do not destroy soul and body; give time for preparation.”

134 Les Chouans, ed. cit., pp. 260, 273, 274.

135 See E. P. Dargan, “Balazac and Cooper: Les Chouans” (Mod. Philol., XIII, 208): “it [the scene in les Chouans] resembles more closely the family judgment-scene in The Prairie, where the squatter condemns and prepares to execute his brother-in-law for murdering his son.” On p. 209, Professor Dargan refers to Balzac's El Verdugo, where a brother and son is required to execute his whole family. It may be noted in passing that Galope-Chopine repeatedly declares that he is innocent of any treachery to the “Gars,” or chief. Jean Chouan was nicknamed le gas menioux= “le garçon menteur.” See Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 74.

136 Quatrevingt-treize, pp. 78-80.

137 Les Chouans, p. 46.

138 Qualrevingt-Treize, p. 79.

139 Michelet, op. cit., V, 196.

140 “—Mais…vous savez qu'un homme qui me livrerait gagnerait soixante mille francs?

—Je le sais…

—Vous savez que soixante mille francs, c'est une fortune?

—Oui.

—Et que quelqu'un qui me livrerait ferait sa fortune?

—Eh bien, après?

—Sa fortune!“ (Quatrevingt-treize, p. 111).

HERNANI, aux valets.

…—Non, je me nomme Hernani.

……….

Vous voyez cette tête?

Elle vaut assez d'or pour payer votre fête.

Aux valets.

Je vous la donne à tous. Vous serez bien payés!

……….

HERNANI, aux valets.

Hernani! mille carolus d'or!

DON RUY GOMEZ.

C'est le démon.

HERNANI, à un jeune homme.

Viens, toi; tu gagneras la somme.

Riche alors, de valet tu redeviendras homme (Hernani, Act III, Sc. iii).

141 This secret passage resembles somewhat the one described in les Chouans (p. 183) which is guarded by an iron plate, operated by a spring.

142 Ceux qui étaient sur l'échelle se précipitèrent en bas, tous les assistants tressaillirent, il se fit autour de cet homme qui arrivait d'en haut un recul d'horreur sacrée comme autour d'une vision. (Quatrevingt-treize, pp. 492-493.)

143 “Jean Valjean … se dirigea vers la porte de la sortie. Pas une voix ne s'éleva, pas un bras ne s'étendit pour l'empêcher. Tous s'écartèrent. H avait en ce moment ce je ne sais quoi de divin qui fait que les multitudes reculent et se rangent devant un homme” (Les Misérables, definitive ed., I, 496).

The majestic look of Jean Valjean, which causes the crowd to stand aside, is borrowed in turn from the character of the Bishop of Digne. M. Myriel had once mounted the scaffold to comfort a man who was to be executed. “Quand il descendit de l'échafaud, il avait quelque chose dans son regard qui fit ranger le peuple.” (Ibid. I, 30.) The model for this episode is John, vii, 32-46, where the Pharisees and chief priests send officers to arrest Jesus. The officers are so impressed by his divinity that they merely stand aside and allow him to pass. The episode is not in the life of Mgr de Miollis, the original of M. Myriel. (See Edmond Biré, Histoire et Littérature, Paris (1895), Monseigneur de Miollis et les Misérables de Victor Hugo, pp. 273 and 275.) Biré here follows the biography of Mgr Ricard for the facts concerning the bishop of Digne. See also Victor Hugo, les Misérables, éd. de l'Imprimerie Nationale, Librairie Ollendorff, Paris (1909-10), II, 594-600.

For other similitudes between M. Myriel and Christ, see les Misérables, I, 20, 21, where the bishop arrives at Senez on the “monture qui était celle de Jésus-Christ”; ibid., p. 22, whtre he is compared to Christ for his simplicity of eloquence; ibid., p. 56, where a senator calls him a “Jésus,” etc.

The self-surrender of Jean Valjean seems to be modeled on a passage in Balzac's les Splendeurs et les Misères des Courtisanes even more than upon the life of M. Myriel. In les Splendeurs et les Misères, one of the most importarit figures is the shifty Jacques Collin, called Trompe-la-Mort, whose criminal career is redeemed only by his personal devotion to Lucien de Rubempré. Jacques Collin, under arrest, proves difficult to identify because of his admirable disguise as a Spanish monk. It happens that some of his former fellow-prisoners in the Toulon penitientiary (1810-15) are confined in the house of correction, not far away. They are summoned by Camusot, the prosecuting attorney, together with Bibi-Lupin, formerly one of their number, but now risen to the rank of chef de la sÛreté. Bibi-Lupin, who is one of the models for Javert, recognizes Jacques Collin by a scar on his left arm, as well as by his voice. (Op. cit., pp. 303, 327.)

In les Misérables, Jean Valjean is a glorified Jacques Collin, redeemed through his paternal solicitude for Cosette, as well as through the hallowed memory of the Bishop of Digne. In order to establish the innocence of Champmathieu, he deliberately invites Cochepaille, Brevet and Chenildieu, former fellow-prisoners in the penitentiary of Toulon (1796-1815) to identify him. So completely is he metamorphosed as M. Madeleine, however, that they fail to recognize him. Thereupon, turning the tables, he proves his acquaintance with the convicts through his familiarity with scars and other distinguishing marks concealed under their clothing (Op. cit., I, 494-495). For further identification of Jacques Collin, or Vautrin, with Jean Valjean, see A. Le Breton, op. cit., p. 275.

144 See A. F. Davidson, Victor Hugo, His Life and Work, London (1912), p. 300, note 1: Gauvain is the most attractive character in the story, and it may be remembered that Mme. Drouet's rightful name was Juliette Gauvain, born at Fougères in 1806. (Cf. Henry Wellington Wack, The Romance of Victor Hugo, New York (1905), p. 71.)

For Fougères as the birthplace of Juliette, see Louis Guimbaud, Victor Hugo et Juliette Drouet, Paris (1914), p. 2. He gives her rightful name as Julienne-Joséphine Gauvain.

The fact that Juliette Drouet was born at Fougères may be regarded as significant. The tower of la Tourgue, about which the principal action of Quatrevingt-treize centers, was situated on the edge of the forest of Fougères (Quatrevingt-treize, p. 335). The name Tourgue, as Hugo explains, was a peasant abbreviation for Tour-Gauvain (Ibid., p. 340).

145 Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 245.

146 “Il [Jean Chouan] prescrivit aussi d'entourer les fusils de liens de paille pour qu'ils ne fissent pas tant de bruit, s'ils s'entrechoquaient dans l'obscurité” (Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 296).

147 Quatrevingt-treize, p. 304.

148 Ibid, p. 308.

149 Victor Hugo raconté par un témoin de sa, vie, pp. 5-6. Cf. Mémoires du Général Hugo, Paris (1823), I, 17, 18: “J'eus deux chevaux tués sous moi…et je ne m'en serais jamais tiré, ne pouvant marcher qu'à l'aide de béquilles, sans le généreux dévouement d'un officier des hussards noirs, nommé Guzman, … qui m'ayant reconnu me fit mettre sur un de ses chevaux et ne me quitta plus que je n'eusse rejoint ma brigade.”

150 See Saint-René Taillandier, op. cit., p. 214.

151 Cf. les Misérables, I, 394-421, and Quatrevingt-treize, pp. 495-519. Like M. Myriel, Jean Valjean is patterned somewhat upon Christ. Here the model is the scene in Gethsemane, Matthew, xxvi, 39-42. See les Misérables, I, 421 : “Dix-huit ans avant cet homme infortuné, l‘être mystérieux, en qui se résument toutes les saintetés et toutes les souffrances de l'humanité, avait aussi lui, pendant que les oliviers frémissaient au vent farouche de l'infini, longtemps écarté de la main l'effrayant calice qui lui apparaissait ruisselant d'ombre et débordant de ténèbres dans des profondeurs pleines d‘étoiles.”

152 Quatrevingt-treize, p. 293.

153 Cf. Duchemn-Descepeaux, op. cit., I, 359.

154 Ibid., I, 203.

155 Quatrevingt-treize, p. 293.

156 The dictionary was published by Williams and Norgate, Edinburgh (1870). See Louis Havet in Revue critique d'histoire et de littérature, VIII, 1 (1874), p. 222. Imânus is discussed in the dictionary on page 297, According to Havet “… on voit là que imânus signifie en patois local un homme d'une laideur extrême; on trouve déjà l'étymolo ie suspecte qui rattache imânus au latin immanis.

157 Duchemin-Descepeaux, op. cit., II, 62. Cf. Quatrevingt-treize, p. 465.

158 Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 170. Cf. Quatrevingt-treize, p. 438.

159 Duchemin-Descepeaux, op. cit., I, 343.

160 Quatrevingt-treize, p. 18. Cf. Victor Hugo raconté, p. 6. See also Mémoires du Général Hugo, I, 28: “Une nourrice, car ce ne pouvait être sa mère, …”

161 Victor Hugo raconté, l. c.

162 Ibid. See also the Mémoires du Général Hugo, I, 35, describing the rescue of “un jeune vendéen de neuf à dix ans, nommé Jean Prin, dont on fusilla l'oncle: enfant que…j'ai réussi à conserver près de moi jusqu'en 1800, époque où je le plaçai avantageusement.” Cf. Quatrevingt-treize, p. 283.

163 Les Chouans, p. 277.

164 Ibid., p. 282.

165 Ibid., pp. 292, 293.

166 See Victor Hugo's letter to Henri de Pène, dated February 27, 1866, in his Correspondance (1836-1882), Paris (1898), p. 286.

167 L'homme qui rit, éd. définitive, I, 1-2.

168 Les travailleurs de la mer, p. 3.

169 Ibid.

170 L'homme qui rit, II, 122.

171 Ibid.

172 Quatrevingt-treize, pp. 163-166.

173 Charlotte Corday, Oeuvres complètes de F. Ponsard, Michel Lévy frères, Paris (1865), pp. 319-334. Cf. Saint-René Taillandier, op. cit.

174 Quartevingt-treize, pp. 167-187.

175 Lamartine, op. cit., VI, 170-171.