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Published online by Cambridge University Press: 02 December 2020
“Cause Inconnue.” Ces mots flagellent. Les voici bien inscrits dans une colonne du registre de la Morgue où tombèrent quelques renseignements secs sur le suicide présumé de Gérard de Nerval. C'est une excellente conclusion; et qui pourrait couper court à bien des querelles. Faut-il pourtant que cette position de repli nous soit elle-même refusée? L'idée du suicide accueillie par une poignée de fonctionnaires, résolument sinon en tout état de cause (quand une autre colonne interroge “suicide ou homicide,” il faut bien répondre), n'a cessé, en effet, d'être remise en question.
1 Le fait est rapporté par A. Marie, Gérard de Nerval (Paris, 1914), p. 349, d'après A. Houssaye et M. Du Camp.
2 Marie, p. 353.
3 “Nécrologie de Gérard de Nerval,” La Presse, 30 janvier 1855.
4 Cf. Jean Richer, Gérard de Nerval et les doctrines ésotériques (Paris, 1947), p. 190.
5 Le Secret de Gérard de Nerval (Paris, 1948).
6 C'est nous qui soulignons.
7 Wilhelm Stekel, L'Homme impuissant (Paris, 1950).
8 Marie, p. 346.
9 Marie, p. 344.
10 Nerval, Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade (Paris, 1952), p. 310.
11 Voyage en Orient (Paris, 1927), ii, 289–290.
12 Nerval, Œuvres, p. 390.
13 Le Bulletin du Bibliophile, octobre 1943.
14 Rappelons qu'il s'agit d'un article—inédit en librairie—de F. Mornand, dans l'Illustration, No. 624, 10 février 1855.
15 C'est nous qui soulignons.