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The “Conte Philosophique” Bridging a Century

Published online by Cambridge University Press:  02 December 2020

Dorothy M. McGhee*
Affiliation:
Hamline University

Extract

Literary studies seem frequently to convey the impression that the conte philosophique, as such, became practically a closed book after Voltaire, and that it is to be taken for granted as an eighteenth-century literary form. True, the conte had grown into prominence during a revolutionary era, when caustic impertinence of style had served to enhance its force. True also, sentiment was growing apace with the latter years of the eighteenth century, and this very quality might necessarily tend to preclude further development of such a formula. However, with full cognizance of this fact that sentiment was gaining favor, and that it would of itself tend to disintegrate a literary form essentially devoid of sympathy, one may still venture to present evidence that the conte was a living form long after the French Revolution, and in fact that it would appear to have continued a rather vigorous existence even into the first years of the nineteenth. A point made by M. Mornet seems pertinent. With reference to Voltairian and Rousseauistic influences which progressed simultaneously throughout an entire period, M. Mornet aptly asserts:

L'ardeur des âmes sensibles n'impose jamais silence aux ironies de la critique voltairienne. S'il y a soixante-douze éditions de La Nouvelle Héloïse, de 1762 à 1800, il y en a plus de cinquante de Candide, de 1758 à la Révolution. La pensée française dans la deuxième moitié du xviiie siècle n'est ni rationnelle ou philosophique, ni scientifique ou expérimentale, ni sensible ou mystique. Elie est tout cela à la fois, selon les milieux ou les gens, et parfois dans les memes milieux et chez les mêmes gens.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Modern Language Association of America, 1943

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References

1 Daniel Mornet, La Pensée Française au XVIIIe Siècle (Paris: Colin, 1926), p. 215. Cf. also his “Les Imitations du ‘Candide’ de Voltaire,” Mélanges Lanson (Paris, 1922), pp. 299, 302, 303; and George R. Havens, edition of Voltaire's Candide (New York: Holt, 1934), Introduction, pp. lviii–lxii.

2 Various elements of a definition of the conte philosophique are resumed, infra. See especially, Paul Morillot, Le Roman en France depuis 1610 jusqu'à nos Jours (Paris: Masson, 1892, 1893, s.d.), pp. 155, 250, 287; André Le Breton, Le Roman au XVIIIe Siècle, Nouvelle Bibliothèque Littéraire (Paris: Société Française d'Imprimerie et de Librairie, 1898, s.d., 203–204; Léon Levrault, Le Roman des Origines à nos Jours (Paris: Mellottée, 1932), pp. 57, 59; Voltaire, Contes et Romans, édition Philippe van Tieghem (Paris: Textes Français, 1930), Introduction, pp. x, xi. On utilitarianism, Norman L. Torrey, The Spirit of Voltaire (New York: Columbia University Press, 1938), 263–264. An attempt at a composite formula has been made in the present author's Voltairian Narrative Devices (Menasha, Wisconsin: Banta, 1933), pp. 35–48.

3 Material for the present study has been in progress in the following libraries: Arsenal, Bibliothèque Nationale, Sorbonne, Ste. Geneviève, and Collection Mazarine, of Paris: Columbia University; Library of Congress; Hispanic Society of America; Mexico City; with occasional access to volumes at Harvard University and The Johns Hopkins University, and University of California.

4 Counting direct Voltairian influences, from 1746 to 1789; post-Revolutionary, and bridging the centuries, 1789–1811, through Xavier de Maistre's Le Lépreux de la Cité d'Aoste (1811).

5 Morillot, op. cit., 386–387, 388. Also (p. 388): “Xavier de Maistre est un des classiques du roman: à une époque où les plus grands génies s'égaraient, il a montré simplement et discrètement la voie raisonnable.”

6 The immensely varied lists of conte titles are evident in M. Mornet's extensive bibliography to the Nouvelle Héloïse, Daniel Mornet, La Nouvelle Héloïse, Nouvelle Edition (Paris: Hachette, 1925), Bibliographie. To wit, some of the collection titles: Bagatelles; Le Miroir de …; Les Spectacles …; Les Feuilles de …; Les Etrennes; Les Fêtes; Espiègleries de …; Confessions de …; Galanteries de …; Egarements; Plaisirs; Passetemps; Sonnettes; Excursions; La Destinée de …; Les Sacrifices …; Les Infortunes de …; Délassements; Les Après-Soupées; Métamorphoses; Les Intrigues; Journées; Les Matinées …; Le Pouvoir de …; Les Ecarts de …; Les Confidences de …; Les succès de …; Voyages; Lettres; Songes; Rêves; Mémoires; Visions; Nuits de …; Bonnet de Nuit…; Anecdotes de …; Tableau …; Amusements de …; Récréations de …; Bibliothèque de …; Les Epreuves de …; Les Heureux Malheurs; Les Effets de …; La Promenade; Soirées; Les Décisions de …; Le palais de …; Le Loisir de …; Rêveries; Entretiens sur …; Les progrès de …; Le Moment; Leçons …; Les Hasards de …. Ibid., pp. 36–37, calls attention to the fact that a need for brevity dictated the genre. See also Silas Paul Jones, A List of French Prose Fiction, from 1700 to 1750, Thesis, Ph.D., Columbia University, 1939, New York, H. W. Wilson Company. A possible connection of these songes, visions and rêves with the entire group of the Spanish costumbristas was first suggested by Professor W. S. Hendrix, whose articles are cited, infra. There is evidence that the Spanish tales were read and had influence in France.

7 See note 2, supra.

8 Mornet, La Pensée Française au XVIIIe Siècle, p. 215. Idem, in Mélanges Lanson, 301–302. Torrey, op. cit., Introduction, and chapter 8, passim.

9 Morillot, op. cit., 157–158, 249; Le Breton, op. cit., passim; Mornet, La Nouvelle Héloïse, pp. 38–39.

10 As noted above, note 6, connections with costumbrismo would suffice for an entire separate study. See W. S. Hendrix, “Notes on Collections of Types, a Form of ‘Costumbrismo’,” Hispanic Review, i, 3 (July, 1933), 208–221.

11 Edition used: Charles Pinot Duelos (1704–72), Œuvres Completes (Paris: Belin, 1821), Tome ier, 2e partie, Epître au Public, pp. 391–392.

12 Ibid., p. 391. A list of Duelos' later contes is included with full bibliography to this study.

13 Edition used: L'Abbé de Voisenon, Romans et Contes (attribués à), en deux parties (Amsterdam, 1781). Il Eut Raison, pp. 247–258; Il Eut Tort, pp. 259–265; Ni Trop ni Trop Peu, pp. 266–275.

14 Ibid., Ni Trop ni Trop Peu, pp. 274–275.

15 Ibid., Tant Mieux pour Elle, p. 177; Il Eut Raison, p. 247; Ni Trop ni Trop Peu, pp. 268–269. This point is noted in detail, infra.

16 As Duelos, Cazotte, Diderot, and others cited below.

17 Edition used: Cazotte, Le Diable Amoureux, in Voyages Imaginaires, Songes, Visions et Romans Cabalistiques (Amsterdam, 1789), xxxv, 35–150.

18 Ibid., p. 75,

19 Ibid., p. 37.

20 Morillot, op. cit., p. 275.

21 Edition: Marmontel, Œuvres Complètes, Nouvelle Edition (Paris: Verdière, 1818), tomes 3, 4, 5, 6, Contes Moraux.

22 Ibid., Tome iii, Le Philosophe Soi-Disant.

23 Ibid., Le Scrupule, ou l'Amour Mécontent de Lui-même.

24 Ibid., Heureusement, p. 186. “Heureusement, un jeune étourdi, qui s'était mis à côté de moi, s'avisa de me dire de jolies choses; heureusement aussi je lui répondis avec un air de complaisance …” 171.

“Ah! Madame, s’écria l'abbé de Châteauneuf, est-il possible que j'aie été si sot? Comment donc? reprit la marquise. Hélas ! ce petit imbécile, c’était moi. Vous ! il n'est pas possible! C’était moi-même, rien n'est plus certain; vous me rappelez mon histoire …” 186.

25 Marmontel, Le Huron, comédie en deux actes et en vers, meslée d'ariettes. Représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens Ordinaires du Roi, le 20 août, 1768. (A Paris: Merlin, 1768).—Marmontel's Mémoires give some interesting light on this production: “J'avois sur ma table, dans ce moment, un conte de Voltaire (L'Ingénu); je pensai qu'il pouvoit me fournir le canevas d'un petit opéra-comique. ‘Je vais, dis-je au comte de Creutz, voir si je puis le mettre en scène, et en tirer des sentimens et des peintures qui soient favorables au chant. Revenez dans huit jours, et amenez-moi ce jeune homme’.” (Note—Le Huron eut un plein succès;… At the Théâtre des Italiens, Marmontel had not wanted mention, but no one had been deceived by this feigned modesty.)—Mémoires de Marmontel, publiés avec préface, notes et tables par Maurice Tourneux (Paris: Librairie des Bibliophiles, 1891), ii, 328. On Voltaire's encouragement of Marmontel, Ibid., i, 109, 123–124, 141. La Dixmerie's Contes Philosophiques followed upon Marmontel's work with Le Mercure. Cited in S. Lenel, Marmontel, Un Homme de Lettres au XVIIIe Siècle, (Paris: Hachette, 1902), p. 304.

26 On friendship: Voltaire, Jeannot et Colin; Marmontel, L'Amitié a l'Epreuve, Contes Moraux, iv (1818); Alcibiade, iii (1786); Le Misanthrope Corrigé, iv (1818); L'Ecole des Pères, iii (1786).

27 On pride: Duclos., Acajou et Zirphile, op. cit., i; Marvmontel, Le Mari Sylphe, iii (1786).

28 On power: Duelos, Acajou et Zirphile, op. cit., i; Marmontel, Le Philosophe Soi-Disant, iii (1786).

29 On war: Cazotte, Le Diable Amoureux, op. cit., passim; Marmontel, Le Scrupule, iii (1786); Venality: Cazotte, Ibid.; Marmontel, Le Philosophe Soi-Disant, iii (1786); Belesprit: Duelos, Acajou et Zirphile, op. cit., i (1744); Voisenon, Misapouf et Grisemine, op. cit., passim; Marmontel, Le Franc Breton, Contes Moraux, v (1818); La Femme comme il y en a peu, iv (1818); Le Connoisseur, iv (1818); Stupidity of criticism: Voisenon, Zulmis et Zelmaïde, op. cit.; Marmontel, Le Connoisseur, iv (1818); Search for happiness: Marmontel, La Veillée, Nouveaux Contes Moraux, iv (1801); Ibid., La Leçon du Malheur; Ingratitude: Voisenon, Il Eut Tort, op. cit.; Marmontel, Les Souvenirs du Coin du Feu, Contes Moraux, vi (1818).

30 Relation to returning persons: Voisenon, Misapouf et Grisemine, op. cit., 5; Marmontel, Les Rivaux d'eux-mêmes, v; Les Solitaires de Murcie, vi; Opposites joined by et: Duelos, Acajou et Zirphile, i, 393; Voisenon, Tant Mieux pour Elle, op. cit., 177; Il Eut Raison, 247; Il Eut Tort, 259; Cazotte, Le Diable Amoureux, op. cit., 75; Marmontel, Alcibiade, op. cit., iii (1786), p. 10; Soliman, iii, 55; Le Scrupule, iii, 62; Lausus et Lydie, iii, 114; Le Connoisseur, iv, 2.

31 Repetition of parts of speech: Duelos, Acajou et Zirphile, i, 393; Voisenon, Misapou, et Grisemine, op. cit., 5; Zulmis et Zelmaïde, 123; Ni Trop ni Trop Peu, 268–269; Cazottef Le Diable Amoureux, op. cit., 35, 37, 39–40; Marmontel, Heureusement, iii, 170; Le Mari Sylphe, iii, 135; Le Philosophe Soi-Disant, iii, 232; La Mauvaise Mère, iii, 295–296.

32 Le Breton, op. cit., 220.

33 Mornet, Mélanges Lanson, 302.

34 See notes 6, 10, on costumbrismo. Léon Béclard, Sébastien Mercier, sa vie, son œuvre, son temps (Paris: Champion, 1903), cited infra.

35 Editions of Mercier used: Louis-Sébastien Mercier, L'An Deux Mille Quatre Cent Quarante, rêve s'il en fût jamais, (Londres, 1772); L'Homme de Fer, Songe (Nouvelle édition, Londres, 1791); Voyages Imaginaires, Songes, Visions et Romans Cabalistiques (Amsterdam, 1788); Songes d'un Hermite (A l'Hermitage de St. Amour, 1770); Mon Bonnet de Nuit (Neufchâtel, 1784); Tableau de Paris (Nouvelle édition, Amsterdam, 1782–83); Le Nouveau Paris (Paris, 1797). Comments upon Mercier as a “philosophe” in René Doumic, Etudes sur la Littérature Française, 5e série, (Paris: Perrin, 1906), section “Sébastien Mercier et ‘Le Tableau de Paris’,” pp. 111–133; also (p. 127):

“ Ce sont des notes mises bout à bout, dans une confusion, dans un désordre inexprimable. Mercier est bien d'un temps qui a eu la manie de la compilation. Trop souvent aussi le peintre ou le conteur fait place au théoricien, au réformateur, à l'utopiste, au professeur de morale, au rêveur de L'An 2440, au pédagogue du théâtre ennuyeux.” Anecdotes of Mercier's attempts to gain favor with Voltaire, in Charles Monselet, Les Oubliés et les Dédaignés, (Paris, Nouvelle édition, 1876), pp 47–48.

36 Editions used: L'Œuvre de Restif de la Bretonne, Les Nuits de Paris, Tome i (Paris: Editions du Trianon, 1930), Texte et bibliographie établis par Henri Bachelin; Ibid., La Semaine Nocturne; Ibid., Vingt Nuits de Paris. In a thesis, Le Tableau des Mœurs dans Les Romans de Rétif de la Bretonne (Paris: Presses Modernes, 1929), Alexander E. A. Naughton discusses Rétifs theory of the novel from his prefaces. In a paper read at the M.L.A. convention, Indianapolis, Indiana, December, 1941, Professor Armand Bégué, Brooklyn College, indicated various themes under “Le Modernisme de Rétif de La Bretonne.” For Mercier's own stress upon pinceau, peindre, see Monselet, op. cit., 52–53, 65, 71.

37 Pigault-Lebrun, Œuvres Complètes (Paris: Barba, 1829), Le Citateur; Pigault-Lebrun, Nous le Sommes Tous, ou l'Egoïsme (Paris: Barba, 1819), i, ii.

38 Such as L'Homme aux Quarante Ecus (1768); Eloge Historique de la Raison (1774); Histoire de Jenni (1775); Les Oreilles du Comte de Chesterfield (1775).

39 Béclard, op. cit., speaks often of Mercier's “land of dreams” and of his lyrism: pp. 19, 51, 87, 142, 488. Edm. Eggli, in Mélanges Lanson, “Une Méditation de Sébastien Mercier,” pp. 258–267, considers Mercier in the rôle of precursor to Romanticism.

40 Doumic, op. cit., 128–129—“Il n'est guère d'époque où l'on ait moins bien connu le coeur humain qu'on ne l'a fait au xviiie siècle; moins on devenait capable d'analyse intérieure, et plus on devait être attiré vers la peinture de l'extérieur; moins on s'occupait de décrire le mouvement des passions, et plus on avait de loisir pour s'attacher au spectacle passager des modes et peindre le décor de la vie. C'est le domaine de Mercier; …”

41 See Mornet, Mélanges Lanson, of. cit. Also Havens, edition of Candide, op. cit.

42 Editions: Mme la Comtesse de Genlis, Dictionnaire Critique et Raisonné des Etiquettes de la Cour (Paris: Mongie, 1818), i, ii; Mme de Genlis, Les Dîners du Baron d'Holbach (Paris: Trouvé, 1822); Sabatier de Castres, Les Trois Siècles de la Littérature Françoise, ou, Tableau de l'Esprit de Nos Ecrivains, Nouvelle édition (Amsterdam, 1775), Tome iii, Mercier, Marmontel,—Tome iv, Voisenon, Voltaire.

43 Editions used: Xavier de Maistre, Œuvres Complètes (Paris: La Renaissance du Livre, s.d.), Notice Biographique; Voyage Autour de Ma Chambre (1794); Expédition Nocturne Autour de Ma Chambre; Le Lépreux de la Cité d'Aoste (1811); Les Prisonniers du Caucase (1825); La Jeune Sibérienne (1825); Œuvres Inédites de Xavier de Maistre, avec une étude et des notes par Eugène Réaume (Paris: Lemerre, 1877).

44 On Xavier de Maistre as an actual eighteenth century thinker: Œuvres, notice biographique, 8–9; Œuvres Inédites (Réaume), étude, p. viii; encyclopedic contrast to brother Joseph, Ibid., xlix, li, lx; Morillot, op. cit., 387—“C'est le dernier feu de l'esprit du xviiie siècle, mais plus doux, et comme attiédi;…” M. Réaume informs us that no mention is to be found of Voltaire, in this correspondence, Œuvres Inédites, but one makes constant comparisons, in reading the contes themselves, e.g.,—Chapter 23 of L'Expédition Nocturne, the funeral pyre, instances of Le Lépreux with Candide, (see note 47, infra); or the specious reasoning on money, in Les Prisonniers du Caucase, 135. Also an interesting comparison might appear between Le Lépreux and Marmontel's Les Solitaires de Murcie. Cf. also, Xavier de Maistre's essay against Voltaire, L'Auteur et le Voleur, cited in Alfred Berthier, Xavier de Maistre, Etude Biographique et Littéraire (Paris: Librairie Catholique, 1918), p. 216.

45 Concerning peindre, peinture, tableau, miroir, with Xavier de Maistre:—works often written during campaigns, Notice Biographique; combined observation and utilitarian purpose, Voyage, 11; “le tableau dont je parle …” Ibid., 36; “un miroir moral,” Ibid., 37; “peindre,” Ibid.; Dance of Death theme, Expedition, 93, 95; Le Lépreux, 109; also see Réaume, Œuvres Inédites, (X. de Maistre), pp. liv, lx; also, Sainte-Beuve, Portraits Contemporains, nouvelle édition (Paris: Lévy, 1876), iii, 40.

46 On amour-propre, Voyage, 37; ideas subsisting, Ibid., 44; unselfishness in Man's dream-world, Ibid., 47; asks to contemplate war, Expédition, 95; progress from satire into direct seriousness, La Jeune Sibérienne.

47 As witness both the Voyage and the Expédition. M. Berthier, op. cit., 272, calls attention to Xavier's writing contes still at a period when prolixity passed for a show of fecundity.

48 Sainte-Beuve, op. cit., 46. Xavier de Maistre had related the tale orally, in 1810, and had been persuaded to write it (1811).

49 Le Lépreuxde la Cité d' Aoste: search for happiness, 115, 116; solitary Man with Nature, 109; rejection, 115–116; cruelty of Man, 116; envy for happiness, 123; despair, hope, 123–127.

50 Expédition Nocturne Autour de Ma Chambre:—search for happiness, chap. iv; Man's inhumanity, chap. iv; criticism on occupations, Dance of Death 93; war, chapter xxx.

51 Ibid., chapter xxx, 95.

52 Ibid.

53 Sensibility in reform ideas (Xavier de Maistre), Sainte-Beuve, op. cit., 40–41; Morillot, op. cit., 387.

54 Les Hommes, nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée par l'auteur (Paris: Barbou, 1728), “…; mais je sçai aussi qu'il se trouve toujours de bons esprits qui mettent à profit les instructions qu'ils puisent dans quelque Livre que ce soit; en faut-il davantage pour engager à écrire ….”

55 As suggested by Professor Hendrix.

56 Sainte-Beuve, op. cit., 40–41.

57 For the “philosophe” in drama, Ira O. Wade, The “Philosophe” in the French Drama of the Eighteenth Century (Princeton, N. J., 1926); infra, notes 58, 59, 60.

58 Sabatier de Castres, Les Trois Siècles, tome iv, “Voltaire,” pp. 146–147, 169, 175–176.

59 Marmontel, Œuvres, iii (1786), Le Philosophe Soi-Disant, p. 229: “Mais voyons d'abord comment le sage Ariste s'y prend pour être heureux lui-même. Cela est tout simple, madame: je n'ai point de préjugés; je ne dépends de personne, je vis de peu, je n'aime rien, et je dis tout ce que je pense.” Le Misanthrope Corrigé, iv (1818), 213; Le Petit Voyage, vi (1818), the ideal “philosophe,” pp. 247–248.

60 As previously noted, Restii insisted upon his pose of “painting for the moral effect.” M. Bachelin finds this the most objectionable point in itself. Restii, in his La Semaine Nocturne, 217, apropos of curiosity: “J'ai toujours cherché à connaître le cœur humain, et l'on n'entre pas dans les cœurs; on ne peut connaître le cœur que par les actions. C'est ce qui me fait étudier celles-ci, quoique je sois naturellement peu curieux. Mais pourquoi suisje peu curieux? Je vais le dire: l'homme vide, qui a peu d'idées, peu de pensées, la femme, surtout celle qui, ayant peu de tempérament, est très passive, sont les êtres les plus curieux, parce que les actions des autres leur fournissent un spectacle qui les étonne d'autant plus qu'ils en comprennent moins les ressorts ….”

61 Norman L. Torrey, op. cit., 2–3.

62 Voltaire, L'Ingénu, 1767. A brief study of the “naïf” in the present author's article, Voltaire's ‘Conte’ Title,—L'Ingénu, Hamline University, St. Paul, Minnesota, 1941. Wm. R. Jones, L'Ingénu de Voltaire, Edition critique (Paris: Droz, 1936).

63 Voisenon, op. cit., Tant Mieux pour Elle, 177; Marmontel, in his L'Erreur d'un Bon Père, cites Voltaire's words (p. 123): “Tout cela, dit Voltaire, avec de l'harmonie pourrait être agréable en vers; mais, mon ami, l'art de conter en prose, c'est de décrire légèrement et de passer vite à la scène ….”

64 Voisenon, op. cit., Zulmis et Zelmaïde, 123.

65 Voisenon, op. cit., Le Sultan Misapouf et la Princesse Grisemine, Discours préliminaire, vii. Marmontel, supra, note 63.

66 Mercier, Songes d'un Hermite, viie Songe, p. 35.

67 That is, as rêve, songe, vision, dialogue, etc. For multiplicity of forms, see note 6, supra.

68 As frequently noted, supra, passim.

69 Voltaire, Micromégas, Histoire philosophique (1752). A conspicuous modern example of the conte philosophique seems evident in the “Voltairian spirit” andWolfian arguments of Darrell Figgis' satire, The Return of the Hero (New York: Boni, 1930).