Hostname: page-component-cd9895bd7-jn8rn Total loading time: 0 Render date: 2024-12-22T14:17:13.041Z Has data issue: false hasContentIssue false
  • English
  • Français

“L'honnȇte Homme” et “L'homme de bien” au XVIIe Siècle

Published online by Cambridge University Press:  02 December 2020

André Lévêque
André Lévêque*
Affiliation:
University of Wisconsin, Madison 6
Get access Rights & Permissions [Opens in a new window]

Extract

Le développement des théories de l'honnêteté en France au dix-septième siècle a fait l'objet d'une étude bien connue de Maurice Magendie. Cette excellente étude s'arrête aux environs de 1660. Or, l'expression “honnête homme” est restée d'un usage courant bien après cette date, et le concept de l'honnêteté n'a pas cessé d‘être analysé et discuté. Il nous semble done intéressant d'essayer de suivre l‘évolution des idées sur l'honnêteté, au moins pendant les quarante dernières années du siècle.

Type
Research Article
Information
PMLA , Volume 72 , Issue 4-Part-1 , September 1957 , pp. 620 - 632
Copyright
Copyright © Modern Language Association of America, 1957

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1 La Politesse mondaine et les theories de I'honnelele en Prance au XVII' siecle, de 1600 d 1660 (Paris, 1926).

2 Bien que les Conversations du chevalier de Méré n'aient été publiées qu'en 1668, ses Lellres en 1682 et ses (Enures posthumes en 1700, Magendie l'a justement compris dans son étude, puisque Méré est celui qui a formulé de la fajon la plus nette les théories de 1'honnêteté, telles qu'elles se sont développées durant la période 1600–1660.

3 Dans son livre, La Bruyère critique des conditions et des institutions sociales (Paris, 1909), Maurice Lange a fort bien montré la relation entre La Bruyère et les prédicateurs de son temps.

4 Paris, 1948, pp. 97–111.

5 On trouvera un grand nombre de ces derniers dans l'importante bibliographie de Raymond Toinet, “Les Ecrivains moralistes au XVII® siècle,” RHL, xxiii (1916), 57O–61O; xxiv (1917), 296–306; 656–675; xxv (1918), 310–320, 655–670; xxxiii (1926), 395–407.

6 Paris, 1947, pp. 97–124.

7 Letlres (Lettre xxii),

8 Méré, (Euvres complètes, ed. Ch.-H. Boudhors, 3 vols. (Roches, 1930), I, 73.

9 Lellres (Lettre ixxi).

10 Le traité De la sagesse a eu 40 éditions de 1601 à 1672, puis n'a plus été réédité au XVII® siècle (article “Charron” AansDiclionnaire des letlres francaises: Le XVI ® siecle). Faut-il voir là, en partie au moins, un effect de ce que nous disions de la recrudescence d'activité religieuse à la page 622 du présent article?

11 De la sagesse, ed. A. Duval, 3 vols. (Paris, 1827), II, 223, 94.

12 Charron distingue 3 degrés de sagesse—divine, humaine, et mondaine—dans la Préface à son traité. Il s'abstient de définir cette dernière, disant seulement que c'est “la plus basse.”

13 “Bussy-Rabutin, Correspondance, ed. L. Lalanne, 6 vols. (Paris, 1858), IV, 323.

14 Cité par Mornet dans son Histoire de la liltirature franQaise classique, p. 105.

15 Pascal, pensée 455 de l'édition Brunschvicg.

16 Œuvres complètes, 6 vols. (Tours, 1868), IV, 182.

17 Letlres (Lettre VI).

18 Le Chrétien honneste homme (La Haye, 1736), p. 161.

19 Sur ces 2 auteurs, voir Hoefer, Nowselle Biographie g én érate, VIII, 213 et ix, 251. L'identité de I'un et de l'autre a parfois prêté à confusion. L'auteur de La Fortune des gens de qualité (Paris, 1661) est Jacques de Callieres, et non son fils Francois, comme le dit Mornet dans la bibliographic de son ouvrage cité (p. 396). De meme, l'auteur des Instructions pour unjeune seigneur (Paris, 1686) est le chevalier Trotti de la Chétardie, et non son oncle Joachim Trotti de la Chetardie, curé de Saint-Sulpice.

20 Trotti de la Chétardie, p. 72.

21 II blâme Franĉois Ier d'avoir multiplié les collèges: “Il n'augmenta ni la Doctrine ni la Piété dans son royaume, mais il diminua le nombre des soldats, des marchands, des laboureurs et des artisans” (p. 289). Citant l'exemple de la Hollande, il déplore également le préjugé qui interdit le commerce aux cadets de bonne maison (p. 176).

22 Les Devoirs, p. 137.

23 Les Caracttrès (Des Jugements).