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IV: Le Symbole Du Saule Chez Conon De Béthune
Published online by Cambridge University Press: 02 December 2020
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En Général c'est l'amour courtois qui domine comme inspiration chez le noble baron Conon de Béthune. Né vers le milieu du douzième siècle, il devint régent de l'empire byzantin (qu'il avait aidé à fonder) en 1219, quelques mois avant sa mort. La chanson viii, dont il est question ici, semble avoir été écrite vers 1190. D'après le dernier éditeur, Axel Wallensköld, cette chanson ‘est remplie d'allusions obscures et écrite dans un langage singulièrement contourné.‘ Sans aucun doute le troisième couplet est la partie la plus difficile à expliquer de toute la poésie composée par Conon de Béthune. Malheureusement les explications fournies par Wallensköld dans ses deux éditions (Helsingfors en 1891 comme thèse et Paris en 1921) n'ajoutent presque rien à ce qu'on savait auparavant de ces huit vers.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © Modern Language Association of America, 1936
References
1 Les Chansons de Conon de Béthune, Class. fran. m. âge 24 (1921), p. xiii; cf. J. Brakelmann, Les Plus anciens chansonniers français (Paris, 1870–1891), p. 83: 'Le sens de la plus grande partie de cette pièce est loin d'être clair.' G. Paris, Esquisse hist. lit. fran. moyen âge (Paris, 1926), pp. 166–167, voit dans ces chansons l'expression de sentiments personnels.
2 On peut noter en passant que c'est avec cette dernière acception que le mot se retrouve dans Li Tumbeor Nostre Dame 507 (et non pas “condamné à mort” comme dit Lommatzsch dans son édition).
3 Romania, xxi (1892), 424.
4 Canchons und Partures des altfrz. Trouvere Adan de le Hale, i (Halle, 1900), 407.
5 C'est à tort que saus dans La Damoisele a la mure 932 est pris pour “sauts” par L. L. Boll, The Relation of Diu Krône … (Washington, 1929), p. 29. Voir Medium Aevum, iv (1935), 194.
6 Cette croyance n'est pas signalée par G. Stephan, Die Bezeichnungen der Weide im Galloromanischen (Giessen, 1921), pp. 48–52.
7 R. W. Bolwell, The Life and Works of John Heywood (New York, 1921), pp. 125–127.
8 NED, ibid., cite un passage de la chanson de Heywood, tout en lui attribuant la date de Dallis.
9 W. Chappell, Old English Popular Music, i (London, 1893), 107–110.
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- Cited by