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Published online by Cambridge University Press: 02 December 2020
L'Espoir et Les Noyers de l'Altenburg, les deux derniers romans d'André Malraux, sont écrits dans un style qui présente avec celui des œuvres précédentes des différences importantes.
Le lecteur a l'impression que l'auteur hausse souvent le ton et qu'il vise a Vampleur la ou il se contentait naguere de violence. Gaetan Picon a remarque que Malraux ecrivait plus “grand” et plus “large” qu'auparavant. Le but du present article est de montrer que, loin de constituer des metaphores, ces remarques definissent le caractere essentiel de ce qu'on pourrait appeler le “style cosmique” de Malraux.
1 André Malraux (Paris, 1945), pp. 106-107.
2 L'Espoir, in Romans (Paris, Gallimard, 1947), p. 499.
3 Les Noyers de l'Altenburg (Paris, 1948), p. 279.
4 Italiques de ma main; N, p. 181.
5 “A propos de Le Bruit et la fureur. La temporalité chez Faulkner,” dans Situations I (Paris, 1947), p. 79.