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Un Scheme de revelation dans le Quatrieme Evangile

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

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Le Quatrième Evangile présente le Christ comme le Révélateur et comme faisant corps, pour ainsi dire, avec l'objet mēme de sa rèvélation. Nombre de positions thèologiques propres a l'èvangile johannique trouvent là leursassises premieres. Sur le plan littèraire, ce ‘principe’ de christologie entraine Ia creation, ou simplement l'utilisation de formes spècifiques de r`v`lation.

Type
Short Studies
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1962

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References

page 143 note 1 Nous parlons de ‘l' Evangéliste’ par commodité de langage. Nous n'avons pas à prendre parti ici sur la question de l'auteur du Quatrième Evangile. Nous croyons également pouvoir ne pas tenir compte dans cet article des hypothèses concernant l'utilisation de sources et la distinction de couches ou d'ajouts rédactionnels.

page 145 note 1 Cf., E. Meyer, ‘Sinu und Tendenz der Schlußszene am Kreuz im Johannesevangelium’, dans Sitzungsberichte der preussischen Akademie der Wissenschaften — Philosophisch-historische Klasse (Berlin, 1924), pp. 157–62.Google Scholar Mentionnons la suggestion de Dodd, C. H., qui pane aussi de ‘tendance’: ‘If a “tendency” is present it seems more likely to have something to do with claims made in the Church at Ephesus for the enigmatic “Beloved Disciple” than with theology’, The Interpretation of the Fourth Gospel (Cambridge, 1953), p. 428, n. 2.CrossRefGoogle Scholar

page 146 note 1 Barrett, C. K. remarque: ‘The form of words recalls formulas of adoption’, The Gospel according to St John (London, 1955), p. 459.Google Scholar

page 147 note 1 Pour compter trois femmes, il faut admettre que la mére de Jésus et sa sœur portaient le mêmenom, ce qui n'est pas vraisemblable.

page 147 note 2 Das Evangelium des Johannes (Kritisch-exegetischer Kommentar über das Neue Testament, beg. von H. A. W. Meyer, 2. Abt., 16. Aufl.) (Göttingen, 1959), p. 85, n. 6. Position semblable chez Barrett, op. cit. p. 162.Google Scholar

page 147 note 3 A Critical and Exegetical Commentary on the Gospel according to St John (The International Critical Commentary) (Edinburgh, 1928), p. 637; cf. p. cviii.Google Scholar

page 148 note 1 E. Meyer fait également porter le poids de Jean xix. 28 sur Jean xix. 25–7: ‘So nachdrücklich wie möglich wird sodann gesagt, daß Jesus damit sein Werk vollendet hat’, op. cit. p. 159.Google Scholarglose, W. Bauer: ‘Mit seiner eindringlichen Mahnung ist sich Jesus…bewußt, das Ziel erreicht zu haben. Vgl. xiii. I’, Das Johannesevangelium (Handbuch zum Neuen Testament, herausg. von, H. Lietzmann, 6), 3. Aufl. (Tübingen, 1933), p. 224.Google Scholar

page 148 note 2 Appellation proposée, comme on sait, par Dodd, C. H., op. cit. p. 289.Google Scholar

page 149 note 1 Τέλος n'est employé qu'en Jean xiii. I, Τελέω ne l'est qu'en Jean xix. 28, 30.Google Scholar Bultmann commente très biėn: ‘Das ΤεΤέλεοΤαι hat den gleichen Doppelsinn wie das ες Τέλος xiii. I (οù τέλος signifie à la fois terme et consommation), das in ihm nun seine Realisierung gefunden hat’, op. cit. p. 522, n. 2.Google ScholarCf., O. Cullmann, ‘Der johanneische Gebrauch doppeldeutiger Ausdrücke als Schlüssel zum Verständnis des vierten Evangeliums’, Theol. Z. (Basel), IV (1948), 370.Google Scholar

page 149 note 2 Pour plusieurs points de notre exposé sur Jean xix. 24b–27, nous utilisons, non sans d'importantes transformations ou précisions, un passage d'un article que nous avons publié dans le Bulletin de la Soc. Fr. des Et. Mar. (1959), pp. 3553.Google Scholar

page 149 note 3 Si on admet qu'il s'agit d'une maternité spirituelle de la m`re de Jésus à l'égard des fid`les, le bref épilogue de Jean xix. 27b, loin de faire difficulté, ajoute un indispensable complément. De même que les deux disciples du Baptiste à qui l' Agneau vient d'être manifesté suivent leur nouveau Maître et ‘demeurent aupr`s de lui ce jour-lè’, ainsi le disciple à qui le mystère de la maternité spirituelle de la m`re de Jésus vient d'être manifesté reçoit celle-ci chez lui. Rien là que de conforme è la théologie de la venue du Verbe en la chair, venue qui a permis la familiarité des futurs témoins du Révélateur avec le Révélateur lui-même; en conformité avec cette théologie, la maternité spirituelle de la m`re de Jésus a commencé de s'exercer à la faveur de l'hospitalité offerte par celui qui représentait les disciples du Christ. On insistera, toutefois: les disciples du Baptiste restent aupr`s du Christ; au contraire, c'est le disciple bien-aimé qui reçoit la m`re de Jésus. Mais, précisément, cette inversion de situation est riche de symbolisme théologique: la maternité spirituelle de la m`re de Jésus est tout entiére au service de la foi des disciples du Christ; elle ne fonde pas une nouvelle appartenance de disciple à maîtresse — sit venia verbo, — appartenance qui exigerait d'être symbolisée par le fait que le disciple ‘demeure aupr`s’ de la m`re de Jésus. Quant aux auteurs pour qui la m`re de Jésus symbolise avec l' Eglise en Jean xix. 25–7, ils ont de la peine à expliquer en quel sens le disciple ‘reçoit’ l' Eglise. Il leur faut admettre un sens ‘littéral’: le Christ confie sa m`re au disciple, et poser en principe que, sur le plan typologique, il n'est pas nécessaire que toils les éléments du récit jouent un rôle précis; ou bien il leur faut combiner avec beaucoup d'ingéniosité la maternité spirituelle de la mère de Jésus avec celle de l' Eglise.

page 150 note 1 Citons le parallèle littéraire, incomplet mais remarquable, quī joue entre I Sam. ix. 17 et Jean i. 29–30. Le parallélisme est d'autant plus frappant que les situations indiquées ici et là par le contexte sont fort semblables l'une à l'autre. Cf., D. Daube, The New Testament and Rabbinic Judaism (London, 1956), pp. 1718.Google Scholar Daube s'appuie sur une étude de Patai, R., ‘Hebrew Installation Rites—A Contribution to the Study of Ancient Near Eastern-African Culture Contact’, Hebrew Union College Annual, xx (1947), 143225.Google Scholar