Hostname: page-component-586b7cd67f-l7hp2 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-24T20:51:37.409Z Has data issue: false hasContentIssue false

Reconnaissances 1.27–71, ou la réponse d'un groupe judéo-chrétien de Judée au désastre du soulèvement de Bar-Kokhba

Published online by Cambridge University Press:  03 December 2014

Jonathan Bourgel*
Affiliation:
Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg, Theologische Fakultät Institut für Altes Testament D-06099 Halle, Germany. Email: [email protected]

Abstract

This article discusses two characteristics of the Jewish-Christian source in Recognitions 1.27–71, namely its fierce opposition to sacrifices and its emphasis on the historical ties between the Jews and the land of Judea. There is reason to think that this document expresses the reaction of Jewish-Christians of Judaea to the disaster of the Bar-Kokhba uprising. On the one hand, they considered the military defeat and its consequences as a divine punishment for the rebels’ attempt to renew the sacrificial cult; and, on the other hand, they fought the paganisation of Judea by defending the historical right of the Jews to possess this land.

French abstract: Cet article analyse une double spécificité de la source judéo-chrétienne reproduite dans Rec. 1.27-71 à savoir, son opposition farouche aux sacrifices sanglants et son insistance sur les liens historiques unissant les juifs à la terre de Judée. Ce document reflète très certainement la réaction de judéo-chrétiens de Judée au désastre du soulèvement de Bar-Kokhba. D'une part, ils interprétèrent la défaite comme un châtiment divin en réponse à la tentative des rebelles de renouveler le culte sacrificiel; et, de l'autre, ils combattirent la paganisation de la Judée en défendant la légitimité historique des juifs à posséder cette terre.

Type
Articles
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 2015 

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1 L’étendue précise de ce document est encore discutée. Strecker, Selon G., il commencerait au chapitre Rec 1.33 (Das Judenchristentum in den Pseudoklementinen (Berlin: Akademie-Verlag, 1981 2) 221)Google Scholar; nous pensons avec Jones, F. S. qu'il débute au chapitre Rec 1.27 (An ancient Jewish Christian Source on the History of Christianity: Pseudo-Clementine Recognitions 1.27–71 (Atlanta: Scholars Press, 1995))Google Scholar. Notons par ailleurs que Rec* contient des interpolations tardives. D'après Jones, le texte judéo-chrétien original serait préservé dans les sections suivantes: Rec 1.27.1–32.4; 34.1–44.1; 53.4–71.6, (An Ancient Jewish Christian Rejoinder to Luke's Acts of the Apostles’, Pseudoclementina Elchasaiticaque inter Judaeochristiana: Collected Studies (éd. Jones, F. S.; Leuven: Peeters, 2012) 207–29Google Scholar (207)). Cirillo, Pour L., Rec 1.63 est également une interpolation (‘Reconnaissances du Pseudo-Clément’, Écrits apocryphes chrétiens ii (dir. Geoltrain, P. et Kaestli, J. D.; Paris: Gallimard, 2005) 15912003Google Scholar (1675)). Pour un état de la recherche sur Rec*, voir Manns, F., ‘Les Pseudo-Clémentines (Homélies et Reconnaissances): état de la question’, LA 53 (2003) 157–84Google Scholar (166–9).

2 La date de la composition de Rec* fait toujours débat. Selon H. J. Schoeps, ce document fut écrit peu de temps après le Livre des Actes, au cours du premier tiers du 2ème siècle (Theologie und Geschichte des Judenchristentums (Tübingen: Mohr Siebeck, 1949) 453Google Scholar). Strecker, qui a mis en évidence une référence indirecte à la révolte de Bar-Kokhba dans Rec* (voir infra) en situe l'apparition à la deuxième moitié du 2ème siècle (Judenchristentum, 253–4). Cette datation a été précisée par O. Skarsaune et G. Stanton qui se fondent sur l'existence de similitudes entre Rec* et le Dialogue avec Tryphon de Justin pour suggérer le milieu du 2ème siècle (Skarsaune, O., The Proof from Prophecy: A Study in Justin Martyr's Proof-Text Tradition: Text-Type, Provenance, Theological Profile (Leiden: Brill, 1987) 437Google Scholar; Stanton, G., ‘Jewish Christian Elements in the Pseudo-Clementine Writings’, Jewish Believers in Jesus: The Early Centuries (éds. Skarsaune, O. et Hvalvik, R.; Pebody, MA: Hendrickson, 2007) 305–24Google Scholar (322–3)). F. S. Jones a, quant à lui, avancé une date plus tardive; considérant que Rec* dépend d'Hégésippe (ca. 110–80), il en date la composition au tournant du 3ème siècle (Source, 157–67). Comme nous le verrons plus bas, nous pensons que Rec* fut écrit peu de temps après la révolte de Bar-Kokhba, vers le milieu du 2ème siècle.

3 Voir n. 1.

4 Ac 7.2. Sur les relations textuelles entre Rec* et Actes, voir Jones, ‘Rejoinder’.

5 Ce concept se retrouve dans: Ac 15.20; Tos Avodah Zarah ix, 4 (Zuckermandel 473); TB Sanhedrin 56a; Bereshit Rabbah xxxiv, 8. Il n'est pas fortuit que Rec* ait omis le principe de multiplicité des commandements noachiques pour n’évoquer que l'interdiction de consommer du sang.

6 Ceci fait écho à Gn 9.19.

7 Schneider, Trad. A., Écrits apocryphes chrétiens ii (dir. Geoltrain, P. et Kaestli, J. D.; Paris: Gallimard, 2005) 1652Google Scholar. Rec 1.30.3 (syr):

8 Voir, par exemple, Berthelot, K., ‘The Original Sin of the Canaanites’, The ‘Other’ in Second Temple Judaism: Essays in Honor of John J. Collins (éds. Harlow, D. et al. ; Grand Rapids: Eerdmans, 2011) 4966Google Scholar (62–6).

9 Trad. Schneider, Apocryphes ii, 1653. Rec 1.30.6 (syr)

10 Auquel Rec 1.30. 5 fait indirectement allusion.

11 Voir, par exemple, Josèphe, AJ 1.120.

12 Trad. Schneider, Apocryphes ii, 1653. Rec 1.31.2 (syr): … 

13 Trad. Schneider, Apocryphes ii, 1653.

14 Trad. Jones, Source, 58.

15 Trad. Schneider, Apocryphes ii, 1654.

16 Jub 12.16; Josèphe, AJ1.154–7; Eusèbe, Praep. Ev. 9, 17, 3.

17 Vettius Valens, Anthologiae 2.28–9 (Stern, M., Greek and Latin Authors on Jews and Judaism (3 vols.; Jérusalem: Israel Academy of Sciences and Humanities, 1976–84Google Scholar) ii.173–5).

18 Gn 15.

19 Voir aussi Jr 34.18.

20 Trad. Jones, Source, 59.

21 Jub 13.3, 20; 14.7, 18–19; 15.10–11; 19.9; 22.27.

22 Jub 12.15, 28–9; 13.1; 14.7, 18–19; 15.11.

23 Ac 7.2–5.

24 Ex 12.3–14.

25 Rec 1.34.4: ; ad patriam terram.

26 Pour un parallèle intéressant, voir TJ Berachot 1.4.3c (col. 9; Jérusalem: AHL, 2001); TB Berachot 12a.

27 Un parallèle à ce schéma figure dans Mt 19.8: ‘C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n'en était pas ainsi.’

28 Rec 1.36.2.

29 Cf. Rec 1.37.4 (syr): ‘… le lieu où le législateur () les a autorisés à sacrifier.’

30 Voir n. 78.

31 On trouve également dans la tradition rabbinique l'idée selon laquelle ces catastrophes sont liées entre elles; voir M Sotah ix, 14.

32 Jos 2.1–11.23.

33 Ceci contredit les précédentes dispositions de Moïse selon lesquelles, le Lieu fut choisi pour l'accomplissement de sacrifices.

34 Rec 1.39.3 (syr): Selon la version latine, les incroyants seront exilés du royaume (extorres … regno).

35 Rec*, nous l'avons vu, considérait l'ensemble des attaques contre le Temple comme procédant d'une même guerre; il n'est donc surprenant qu'il ait associé la destruction du Temple en 70 à l'expulsion des juifs de Jérusalem en 135/6 ec.

36 Voir, par exemple, Josèphe, BJ 7.377 et Tos Berachot vi.2 (Zuckermandel 16).

37 Voir, par exemple, Safrai, S., ‘The Jews of Jerusalem during the Roman Period’, The History of Jerusalem: The Roman and Byzantine Periods (70-638 ce) (éds. Tsafrir, Y. et Safrai, S.; Jérusalem: Yad Izhak Ben Zvi, 1999) 1534Google Scholar (17) (en hébreu); B. Isaac, ‘Jerusalem from the Great Revolt to the Reign of Constantine, 70–312 ce’, dans Tsafrir et Safrai, History of Jerusalem 1–13 (5) (en hébreu); Kloner, A. et Zissu, B., The Necropolis of Jerusalem in the Second Temple Period (Jérusalem: Yad Izhak Ben-Zvi/The Israel Exploration Society, 2003) 68Google Scholar (en hébreu). Pour une position contraire, voir Shahar, Y., ‘Was There a Civilian Settlement in Jerusalem between the Two Jewish Revolts?’, NSJ 12 (2007) 131–46Google Scholar (en hébreu).

38 Voir, par exemple, Nathan, R. Bar et Sklar-Parnes, D. A., ‘A Jewish Settlement in Orine between the Two Revolts’, New Studies in the Archaeology of Jerusalem and its Region (éds. Patrich, J. et Amit, D.; Jérusalem: Israel Antiquities Authority, 2007) 5764Google Scholar (en hébreu).

39 Voir, par exemple, Strecker, Judenchristentum, 251–4; Jones, Source, 159; L. Cirillo, ‘Reconnaissances’, 1659 n. 39.3.

40 Justin, Tryphon 16.2 (PG 6, coll. 509–10); I Apologie 37 (PG 6, coll. 399–400); Tertullien, Contre les hérésies 13.3–5 (PL 2, coll. 633–4); Eusèbe, HE 4.6.3 (GCS ii.1, 306–8); Jérôme, Commentaire sur Sophonie 1.15 (éd. M. Adriaen; CCSL lxxvia, 673–4).

41 Rec 1.54.4 (); 57.1 et 57.4. Selon Jones, la mention ‘ville sainte’ figurait dans la version originale de Rec* (‘Jewish-Christian Chiliastic Restoration in Pseudo-Clementine Recognitions 1.27–71’, Pseudoclementina 252–66 (263)).

42 Notons que, contrairement à Actes (6.7), Rec* ne fait aucune référence à l'adjonction de prêtres à la jeune Église.

43 Rec 1.66–9.

44 Comme déjà signalé, de nombreux auteurs situent la composition de Rec* à la seconde moitié du 2ème siècle; voir inter alia Jones, Source, 1–38; Manns, ‘Pseudo-Clémentines’, 166–9.

45 Voir supra, n. 40.

46 Voir Mildenberg, L. (éd.), The Coinage of the Bar Kokba War (Aarau/Frankfurt/Salzburg: Verlag Sauerländer, 1984)Google Scholar.

47 La virulence de Rec* à condamner les sacrifices suppose qu’à son époque, ce sujet était encore d'actualité.

48 Les zones les plus touchées furent les plaines et les monts de Judée (הר המלך) et la région de Hébron. Voir Safrai, Z., ‘The Bar Kokhba Revolt and its Effect on Settlement’, The Bar Kokhva Revolt: A New Approach (éds. Oppenheimer, A. et Rappaport, U.; Jérusalem: Yad ben-Zvi, 1984) 182214Google Scholar (en hébreu).

49 HR 69.13–14; trad. É. Gros, Histoire Romaine de Dion Cassius: traduite en français, vol. ix (Paris: Firmin Didot, 1867) 491Google Scholar.

50 TJ Chagigah 1.7.76c (col. 779; Jérusalem: AHL, 2001): תני רבי שמעון בן יוחי אם ראית עיירות שנתלשו ממקומן בארץ ישראל...

51 Voir inter alia Smallwood, E. M., The Jews under Roman Rule (Leiden: Brill, 1976) 473Google Scholar.

52 HE 4.6.3–4 (GCS ii.1, 306–8).

53 Voir, par exemple, TJ demai 2.1.22b–c (col. 120; Jérusalem: AHL, 2001); Justin, Tryphon 16.2 (PG 6, coll. 509–10); Eusèbe, Demonstratio Evangelica 7.2 (PG 22, coll. 539–40); 8.3 (PG 22, coll. 635–6); Jérôme, Comm. sur Is. 1.7 (CLL lxxiii, 13).

54 J. Schwartz, ‘Judaea in the Wake of the Bar-Kochba Revolt’, dans Oppenheimer et Rappaport, Bar-Kochba, 215–23 (221) (en hébreu).

55 HE 4.6.1 (GCS ii.1, 306).

56 Tos Avodah Zarah 5.2 (Zuckermandel 466); M Ketoubot 13.11; TB Ketoubot 110b–111a.

57 Voir, par exemple, M Avodah Zarah 1.8; Gittin 5.6; TJ Gittin 5.6.47b (coll. 1076–7; Jérusalem: AHL, 2001).

58 I. Gafni, ‘The Status of Eretz Israel in Reality and in Jewish Consciousness Following the Bar-Kokhva Uprising’, dans Oppenheimer et Rappaport, Bar-Kochba, 224–32 (en hébreu).

59 Rec 1.30.3; 1.35.1, 6; 1.58.3 (lat).

60 Feldman, L. H., ‘Some Observations on the Name of Palestine’, HUCA 61 (1990) 123Google Scholar.

61 Josèphe, AJ 1.130–6. Weil, Trad. J., Œuvres complètes de Flavius Josephus: traduites en français sous la direction de Théodore Reinach, vol. i (Paris: E. Leroux, 1900) 31–2Google Scholar.

62 Selon Gn 10.13–14, les Philistins (הפְּלִשְׁתִּים) sont issus des Caluschim eux-mêmes enfants de Mizraïm.

63 Rec 1.30.2.

64 Bereshit Rabbah 1.2. On retrouve la même idée dans un propos de Rabbi Judah ben Simeon (4e siècle), selon lequel la grotte de Machpelah, le Mont du Temple et la tombe de Joseph étaient les trois lieux au sujet desquels les nations ne pouvaient dire à Israël: ‘C'est un butin dans vos mains (גזולים הן בידכם)’, (Bereshit Rabbah 79.7); en effet, selon le texte biblique ces sites furent dûment achetés par les hébreux (Gn 23.16; 33.19; 1 Ch 21.25). D'autres textes reflètent de semblables disputes; voir TB Sanhedrin 91a; Bereshit rabbah 61.7; Scholion de la Megilat Ta'anit (25e jour de Sivan).

65 Jr 47.4; Am 9.7.

66 Il ressort de certains passages que les païens se réclamaient d'anciens peuples de la Bible pour réfuter les revendications des juifs sur la Palestine; voir TB Sanhedrin 91a; Bereshit rabbah 61.7; Scholion de la Megilat Ta'anit (25e jour de Sivan).

67 A l’époque hasmonéenne, les juifs identifiaient encore les populations hellénisées de la bande côtière aux anciens philistins; voir, par exemple, 1 Macc 3.24; Jub 24.25–33. Voir Mendels, D., The Land of Israel as a Political Concept in Hasmonean Literature: Recourse to History in Second Century bc. Claims to the Holy Land (Tübingen: Mohr Siebeck, 1987) 68Google Scholar.

68 Tryphon 139.2–3 (PG 6, coll. 795–6); Archambault, Trad. G., Justin, Dialogue avec Tryphon: texte grec, traduction française introduction, notes et index, vol. ii (Paris: A. Picard, 1909) 299Google Scholar.

69 Tryphon 1.3 (PG 6, coll. 473–4).

70 Justin, I Apologie 1 (PG 6, coll. 329–30); Tryphon 2.6 (PG 6, coll. 475–8); 29.3 (PG 6, coll. 537–8).

71 Voir inter alia Charles, R. H., The Book of Jubilees, or the Little Genesis (London: A & C Black, 1902) 68Google Scholar; Berthelot, ‘Sin’, 66.

72 Voir Schmidt, F., ‘Jewish Representations of the Inhabited Earth during the Hellenistic and Roman Periods’, Greece and Rome in Eretz Israel (éds. Kasher, A. et al. ; Jérusalem: Yad Itzhak Ben-Zvi/the Israel exploration Society, 1990) 133–4Google Scholar.

73 Voir, par exemple, Schoeps, Theologie, 46–67, 453; Bauckham, R., ‘The Origin of the Ebionites’, The Image of the Judaeo-Christians in Ancient Jewish and Christian Literature (eds. Tomson, P. J. et Lambers-Petry, D.; Tübingen: Mohr Siebeck, 2003) 162–81Google Scholar (164–71).

74 Adv. Haer. 1.26.2 (Stieren 254–5).

75 Panarion 19.3.6 (PG 41, coll. 265–6); 30.16.4–5 (PG 41, coll. 431–2).

76 Panarion 30.18.7 (PG 41, coll. 435–6).

77 Panarion 29.7.7 (GCS xxv, 330.4–12; PG 41, coll. 401–2); 30.2.7 (GCS xxv, 335.5–18; PG 41, coll. 407–8).

78 Voir, par exemple, Schoeps, Theologie, 47–8, 267. Strecker, qui rejette l'authenticité de cette tradition, estime que des judéo-chrétiens vivant dans les environs de Pella produisirent ce document afin d’établir leur prétendue filiation avec l’Église-mère de Jérusalem (Judenchristentum, 231). Voir également Koester, C., ‘The Origin and Significance of the Flight to Pella Tradition’, CBQ 51 (1989) 90106Google Scholar (97–103); Lüdemann, G., ‘The Successors of pre-70 Jerusalem Christianity: A Critical Evaluation of the Pella-Tradition’, Jewish and Christian Self-Definition, vol. i: The Shaping of Christianity in the Second and Third Centuries (éd. Sanders, E. P.; Philadelphia, PA: Fortress Press, 1980) 161–73Google Scholar.

79 Jos 13.29–31. Notons également que selon TJ Shevi'it 6.1.36c (col. 198; Jérusalem: AHL, 2001), les ‘eaux thermales de Pella (חמתא דפחל)’ se situaient dans les limites de la Terre d'Israël.

80 Voir Safrai, ‘Settlement’, 212.

81 Rec 1.42.2; 1.64.2.

82 Rec 1.63.2.

83 Voir, par exemple, Rec 1.43.1–2: ‘Car c'est sur ce point seul [la messianité de Jésus], semble-t-il, qu'il y a divergence entre nous qui croyons en Jésus et les juifs incroyants.’ Trad. Schneider, Apocryphes ii, 1662.

84 TJ Ta'anit 4.8.68d–69a (coll. 733–4) (Jérusalem: AHL, 2001); Eikha Rabba 2.5.

85 Sur les espoirs de rédemption terrestre des juifs à cette époque, voir: A. Oppenheimer, ‘Leadership and Messianism in the time of the Mishnah’, dans: Reventlow, H. G. (éd.), Eschatology in the Bible and in Jewish and Christian tradition, (Sheffield: Sheffield Academic Pr., 1997) 152–68Google Scholar.