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A Propos du symbolisme christologique et baptismal de Marc 16.5

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

Extract

Ce verset (Mc. 16. 5) figure dans le récit final (16. 1–8) de l’évangile de Marc, qui rapporte la venue des femmes au tombeau de Jésus. Au cours des dernières années, ce verset a d’abord fait l’objet d’une interprétation christologique, puis d’une interprétation baptismale. Un certain nombre d’exégètes ont vu en effet dans le jeune homme qui s’y trouve mentionné une représentation symbolique soit du Christ ressuscité lui-même, soit du chrétien, associé par le baptême à la résurrection de ce dernier.

Type
Short Studies
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1981

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References

Notes

[1] La plupart des données ayant déjà été rassemblées dans un article récent de Neirynck, F., ‘La fuite du jeune homme en Mc 14, 51–52’, E.T.L. 55 (1979), 4366, il suffira de rappeler brièvement les éléments que fera intervenir l'approche critique.Google Scholar

[2] Knox, J., ‘A Note on Mark 14:51–52’, dans Johnson, S. ed., The Joy of Study. Papers on New Testament and Related Subjects Presented to Honor Frederick Clifton Grant (New York, 1951), pp. 2730;Google ScholarWaetjen, H., ‘The Ending of Mark and the Gospel's Shift in Eschatology’, A.S.T.I. 4 (1965), 120;Google ScholarVanhoye, A., ‘La fuite du jeune homme nu (Mc 14, 51–52)’, Bib 52 (1971), 404;Google ScholarBeernaert, P. Mourlon, ‘Structure littéraire et lecture théologique de Marc 14, 17–52’, dans Sabbe, M. éd., L'évangile selon Marc. Tradition et rédaction (Leuven, 1974), p. 258.Google Scholar

[3] J. Knox, Ibid.; A. Vanhoye, Ibid.; Boismard, M. -E., Synopse des quatre évangiles en français, 11 (Paris, 1972), p. 442;Google ScholarRadermakers, J., La Bonne Nouvelle de Jésus selon Marc, 11 (Bruxelles, 1974), p. 415.Google Scholar

[4] J. Knox, Ibid..; Beare, F. W., The Earliest Records of Jesus (Oxford, 1962), p. 230s.;Google ScholarVanhoye, A., art. cit., p. 405; M. -E. Boismard,Google ScholarIbid.; P. Mourlon Beernaert, Ibid.; J. Radermakers, Ibid.

[5] Knox, J., loc. cit., p. 129.Google Scholar

[6] Vanhoye, A., art. cit., p. 406.Google Scholar

[7] Boismard, M. -E., loc. cit., cite en ce sens 1 Cor. 15. 37;Google Scholar 2 Cor. 5. 3; 1 Clem., 24.Google Scholar

[8] Vanhoye, A., art. cit., p. 405.Google Scholar

[9] C'était le cas par exemple de Knox, J., suivi par Johnson, S. E., A Commentary on the Gospel According to Saint Mark (London, 1960), p. 238.Google Scholar

[10] Vanhoye note encore La présence du verbe, ϕεūγω appliqué dans un cas au jeune homme (14. 52), dans l'autre aux femmes (16. 8).

[11] En ce sens, à la suite de H. Waetjen, M.-E. Boismard et 3. Radermakers, loc. cit.

[12] Rom., Cf. 8. 34;Google ScholarCol., 3. 1;Google ScholarEph., 1. 20;Google ScholarPet., 3. 22;Google ScholarHeb., 1. 3, 13; 8. 1; 10. 12; 12. 2;1Google ScholarMc., 12. 36 par.; 14. 62 par.; 16. 19; Act. 2. 33; 5. 31; 7. 55s.Google Scholar

[13] On cite (Waetjen, Vanhoye, Boismard) en ce sens: Apoc. 3. 4s., 18; 6. 11; 7. 9, 13s.

[14] Scroggs, R. and Groff, K. J., ‘Baptism in Mark: Dying and Rising with Christ’, J.B.L. 92 (1973), 531–48,Google Scholar suivis, avec quelques précisions et nuances, par Crossan, J. D., ‘Empty Tomb and Absent Lord (Mark 16: 1–8)’, dans Kelber, W. H. ed., The Passion in Mark. Studies on Mark 14–16 (Philadelphia, 1978), pp. 135–52Google Scholar et Standaert, B., L'évangile selon Marc. Composition et genre littéraire (Brugge, 1978), pp. 153–68.Google Scholar

[15]The neaniskos (…) symbolizes the believer who, now baptized, participates in the resurrection of Christ’ (Scroggs-Groff, , art. cit., p. 543).Google Scholar Alors que ces auteurs expliquent 14. 51s. à la lumi`re de 16. 5 (cf., p. 533),Google Scholar Standaert procède à l'inverse: ‘Une fois que la première identification avec le “jeune homme” s'est imposée au destinataire, la reconnaissance des traits récurrents en finale du récit ne fait plus de difficulté’ (op. cit., p. 164; voir, encore p. 160, note 1 et p. 166).Google Scholar

[16] Scroggs-Groff, , art. cit., p. 543;Google ScholarStandaert, , op. cit., pp. 164, 166.Google Scholar

[17] Scroggs-Groff, , art. cit., p. 544,Google Scholar font référence en cet endroit à l'hypothèse de L. Schenke concernant le Sitz im Leben cultuel de Mc. 16. 2, 5, 6, 8a (Auferstehungsverkündigung und leeres Grab, Stuttgart, 1968).Google Scholar

[18] Smith, M., Clement of Alexandria and a Secret Gospel of Mark (Cambridge, 1973), p. 176s.; Id.,CrossRefGoogle ScholarThe Secret Gospel (London, 1973), p. 81;Google ScholarScroggs-Groff, , art. cit., p. 166s.;Google Scholar Scroggs et Groff sont cependant enclins (p. 541, note 36) à adopter la position de Lohmeyer, E., Das Evangelium des Markus (Göttingen, 1959), p. 323, selon laquelle il faut retrancher έπί γυμνού du v. 51.Google Scholar

[19] Scroggs-Groff, , art. cit., p. 539.Google Scholar

[20] Ibid., p. 536s.; Smith, M., Clement of Alexandria…, pp. 169–74.Google Scholar

[21] Knox, J., loc. cit., p. 29;Google ScholarVanhoye, A., art. cit., p. 406,Google Scholar note 2; point rebevé également par Neirynck, F., art. cit., p. 60Google Scholar et Fleddermann, H., ‘The Flight of the Naked Young Man (Mark 14: 51–52)’, C.B.Q. 41 (1979), 417.Google Scholar

[22] Scroggs-Groff, , art. cit., pp. 537–9.Google Scholar

[23] Scroggs-Groff, V.g., art. cit., p. 540: ‘The nakedness and flight in 14:51–52 symbolize dying with Christ.’Google Scholar

[24] Fleddermann, H., art. cit., p. 417: ‘The fleeing young man is not a symbol of the christian initiate approaching baptism, he is a symbol of those who oppose God's will in the passion.’ Reste cependant la question: pourquoi cette mention de l'accoutrement du fuyard? Serait-ce là une notation sans importance comme on en rencontre parfois chez Marc, par exemple en 4. 38 ce détail pittoresque (‘et lui était à la poupe sur le coussin’) que le paralléle de Mt. (8. 24) peut laisser tomber sans aucun inconvénient pour l'économie du récit?Google Scholar

[25] Gnilka, J., Das Evangelium nach Markus, 11 (Neukirchen-Vluyn, 1979), p. 271s.Google Scholar

[26] Neirynck, F., art. cit., pp. 61–5, qui cite des cas où, dans la littérature grecque, γυμνός a simplement le sens de έν χιτώνι μόνω (p. 63s., notes 284 et 286).Google Scholar

[27] Fleddermann, H., art. cit., p. 418 renvoie dans cette ligne à Mc. 3. 31–35 et 4. 10–12 qui utilisent tous deux les expressions περί αύτόν et έζω à propos de groupes fort différents.Google Scholar

[28] Bartsch, V.g. H. W., ‘Die Taufe im Neuen Testament’, Ev. Theol. 7 (19481949), 75100;Google ScholarRichardson, A., An Introduction to the Theology of the New Testament (London, 1958), p. 340;Google ScholarBest, E., The Temptation and the Passion. The Markan Soteriology (Cambridge, 1965), pp. 155–7.Google Scholar Sans chercher d'analogie avec la doctrine paulinienne, d'autres admettent du moins la possibilité d'une référence aux sacrements chrétiens du baptême (βάπτισμα) et de l'eucharistie (ποτήριον), par exemple: Taylor, V., The Gospel According to St Mark (London, 1955), p. 441;Google ScholarLohmeyer, E., Das Evangelium des Markus, p. 223;Google ScholarGrundmann, W., ‘Leidenkelch und Todestaufe (Mc 10. 38 f.)’, Z.N.W., 56 (1965), 178–83;Google ScholarFeuillet, A., ‘La coupe et le baptême de la Passion (Mc X, 35–40; cf. Mt., xx, 20–23; Lc, XII, 50)’, R.B. 74 (1967), 371–7.Google Scholar

[29] Voir par exemple les critiques de Beasley-Murray, G. R., Baptism in the New Testament (London, 1963), p. 73;Google ScholarHaenchen, E., Der Weg Jesu. Eine Erklärung des Markus-Evangeliums und der kanonischen Parallelen (Berlin, 1966), p. 364;Google ScholarLégasse, S., ‘Approche de l'épisode préévangélique des fils de Zébédée(Marc X. 35–40 par.)’, N.T.S. 20 (1974), 161–77.Google Scholar

[30] Art. cit., p. 541s.

[31] Op. cit., p. 166; fait référence à Boismard, M. -E., Synopse…, 2, p. 442.Google Scholar

[32] Rom., 8. 34;Google ScholarEph., 1. 20;Google ScholarCol., 3. 1;Google ScholarHeb., 1. 3; 8. 1; 10. 12; 12. 2; 1Google ScholarPet., 3. 22;Google ScholarGourgues, cf. M., A la droite de Dieu. Résurrection de Jésus et actualisation du Psaume 110:1 dans le Nouveau Testament (Paris, 1978), p. 211.Google Scholar En Ac 2. 33 et 5. 31 on trouve le datif seul: Ibid., pp. 166–72.

[33] Cf., 10. 37, 40; 15. 27.Google Scholar