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Published online by Cambridge University Press: 08 December 2017
This study investigates spelling variants of the name of the city where Jesus raises the only son of a widow, in Lk 7.11: Nain or Naim. The study develops along three lines: textual critic, Hebraic etymology, ancient geography. The investigation eventually raises the question of the theological significance of the miracle of Nain.
French abstract: Cet article étudie les variantes du nom de la ville à proximité de laquelle Jésus ressuscite le fils unique d'une veuve, en Lc 7.11 : Naïn ou Naïm. L’étude est conduite sous trois angles complémentaires : la critique textuelle, l’étymologie hébraïque, la géographie ancienne. L'enquête soulève finalement la question de la portée théologique du miracle de Naïn.
1 Nous remercions Michel Gourgues o.p., Emmanuel Durand o.p. et Serge Cazelais pour leur conseil dans la première rédaction de cet article. Pour la critique textuelle, la démarche adoptée est celle de Ehrman, B. M. Metzger et B. D., The Text of the New Testament : Its Transmission, Corruption, and Restoration (Londres : Oxford University Press, 2005 4 [1964]) 305–15Google Scholar. Notre recherche est fondée sur la version grecque du N.T. éditée par Aland, B. et al. , éds., Novum Testamentum Graece (Stuttgart : Deutsche Bibelgesellschaft, 2012 28 [1898])Google Scholar, abrégé NA28. Nous avons consulté les corrections apportées dans la quatrième impression de NA28 publiée en 2015. Celles-ci n'affectent pas la présente étude. Voir Institut für neutestamentliche Textforschung, ‘Nestle-Aland, 28th edition – Corrections 4th printing 2015’ (Westfälische Wilhems-Universität Münster [en ligne], http://intf.uni-muenster.de/NA28/files/NA28-4th_printing-corr.pdf, page consultée le 9 janvier 2017). Les apparats critiques utilisés sont celui de NA28 et celui de Aland, B., Aland, K., Karavidopoulos, J., Martini, K.M., Metzger, B.M., éds., The Greek New Testament (Stuttgart : Deutsche Bibelgesellschaft, 2014 5 (1966))Google Scholar, abrégé USB5. Nous nous conformons au système de numération des manuscrits de Gregory-Aland, instauré par Caspar René Gregory et Kurt Aland, et utilisé par NA28, tout comme par USB5. Pour l'identification des traditions représentées par les manuscrits, voir Metzger et Ehrman, The Text of the New Testament, 305–15 ; Aland, K., Rhodes, B. Aland, E. F., The Text of the New Testament : An Introduction to the Critical Editions and to the Theory and Practice of Modern Textual Criticism (Grand Rapids/Leiden/Boston : Eerdmans/Brill, 1989 2 [1987]) 107–40Google Scholar.
2 Fitzmyer, J. A., The Gospel according to Luke i–ix : Introduction, Translation and Notes (The Anchor Yale Bible Commentaries 28 ; Garden City, NY: Doubleday, 1981) 164 Google Scholar ; McCown, C. C., ‘Gospel Geography: Fiction, Fact, and Truth’, JBL 60 (1941) 1–25 Google Scholar, ici 14–15.
3 Évêques catholiques francophones, éd., La Bible, traduction officielle liturgique (Paris : Mame, 2013)Google Scholar ; Alliance biblique universelle, éd., Traduction œcuménique de la Bible (Paris : Société biblique française, 2010)Google Scholar. La plupart des bibles en langues anglaises et allemandes que nous avons consultées suivent à la version ‘Nain’.
4 USB5 ne signalant aucune variante à Ναΐν, nous suivons ici NA28.
5 Le Palatinus (e, v ème siècle, occidentale) et le Rehdigeranus avant correction (l, viii ème siècle, occidentale).
6 Metzger et Ehrman, The Text of the New Testament, 314.
7 Center for New Testament Textual Studies, New Testament Critical Apparatus (Altamonte Springs, FL: OakTree Software, 2014)Google Scholar, ici à l'entrée ‘Lk 7.11’ (outil électronique sans pagination). Cet apparat critique, abrégé CNTTS, a un double avantage par rapport à celui de NA28 ou d'autres. Sa dernière édition est récente. Ensuite, il expose l'intégralité des variantes en indiquant pour chacune l'ensemble des témoins qui les attestent, d'après les manuscrits disponibles lors de son édition. Ses données n'amènent généralement pas à changer les décisions de critique textuelle réalisées sur la base de NA28, mais permettent de les préciser, en les nuançant ou en les consolidant. Par contre, il ne contient aucune référence patristique, ni versions anciennes, excepté un bon nombre (non exhaustif) de versions latines.
8 Pour, l’étude qui suit, voir le tableau 1 placé à la page suivante.
9 Concernant la minuscule 118, le texte est manquant en Lc 7.11, notamment là où figurerait le nom de la ville.
10 Cyrille d'Alexandrie [S. Cyrilli Alexandrini], ‘Sermon 36 (Lc 7.11–16)’, Commentaire sur Luc [commentarii in Lucam], vol. i (Corpus Scriptorum Christianorum Orientalium 70 – Scriptores Syri 27 ; ed. Chabot, J.-B. ; Louvain : Imprimerie orientaliste L. Durbecq, 1954 Reprint Edition [1912]) 67–73 Google Scholar, ici 67. Nous ne disposons que de la version syriaque du sermon 36. Celui-ci ne figure pas parmi les fragments grecs édités par Migne.
11 On reprendra en détail ces références, ci-dessous.
12 Voir Cyrille d'Alexandrie [Cyrilli Alexandriae Archiepiscopi], ‘Sermon 37 (Lc 7.17–23)’, Commentaire sur Luc, 73–81, ici 74.
13 Voir Metzger et Ehrman, The Text of the New Testament, 310–11.
14 Origène, , Commentaire sur saint Jean, vol. ii : Livres vi et x (Sources chrétiennes 157, ed. Blanc, C. ; Paris : Cerf, 1970) 290–1Google Scholar, vi §212 [Jn i.28].
15 Nautin, P., Origène : sa vie et son oeuvre (Christianisme Antique 1 ; Paris : Beauchesne, 1977) 337 Google Scholar.
16 2 S 1.23 (LXX : ὡραῖοι) ; 2 S 23.1 (LXX : εὐπρεπεῖς) ; Ct 1.16 (LXX : ὡραῖος).
17 Ps 81.3 (80.3 LXX : τερπνόν) ; Pr 23.8 (LXX : καλούς).
18 Ps 16.6 (15.6 LXX : κρατίστοις).
19 Ps 16.11 (15.11 LXX : τερπνότητες) ; Ps 133.1 (132.1 LXX : τερπνόν) ; Ps 135.3 (134.3 LXX : καλόν) ; Ps 147.1 (146.1 LXX : ἡδυνθείη) ; Jb 36.11 (εὐπρεπείαις) ; Pr 22.18 (LXX : καλοί) ; Pr 24.4 (LXX : καλοῦ).
20 Pour l'hypothèse selon laquelle l’étymologie de Ναΐν (Lc 7.11) viendrait de נעים, voir l'article נעים par Köhler, L., Baumgartner, W., Stamm, J. J., Hartmann, B., Ben-Hayyim, Z., Kutscher, E. Y., Reymond, P., The Hebrew and Aramaic Lexicon of the Old Testament , vol. ii : ע - ט (Leiden/Boston : Brill, 1995) 704–5Google Scholar. Voir aussi Dalman, G. H., Orte und Wege Jesu (Beiträge zur Förderung christlicher Theologie, 2. Reihe : Sammlung wissenschaftlicher Monographien 1 ; Gütersloh : Bertelsmann, 1924 3 [1919]) 206 Google Scholar ; Saunders, E. W., ‘Nain’, Biblisch-historisches Handwörterbuch, vol. ii : H–O (ed. Reicke, B. et Rost, L. ; Göttingen : Vandenhoeck & Ruprecht, 1964)Google Scholar col. 1283–4, ici 1283.
21 NA28 ne signale aucune variante pour le nom Ιάϊρος.
22 Guelich, R. A., Mark 1–8:26 (Word Biblical Commentary 34A ; Grand Rapids : Zondervan, 1989) 295 Google Scholar. Le nom ‘Jaïre’ est d'ailleurs absent dans le récit parallèle de Mt 9.18, qui parle simplement d'un ‘chef’ (ἄρχων).
23 Nb 32.41 ; Jg 10.3–4 ; Est 2.5.
24 1 Ch 20.5.
25 R. Pesch, ‘Kleinere Beiträge : Jaïrus (Mk 5,22 / Lk 8,41)’, Biblische Zeitschrift Neue Folge 14 (1970) 252–6, ici 255.
26 Voir Center for the Study of New Testament Manuscripts, ‘Manuscript Search’ (Center for the Study of New Testament Manuscripts [en ligne], http://csntm.org/Manuscript, page consultée le 19 février 2016).
27 Le Sinaïticus (01) et le Vaticanus (03), en plus de l’Alexandrinus (02). La fin du nom est manquante dans p75.
28 Seul 1 M 11.67 présente une ressemblance : ἐπὶ τὸ ὕδωρ τοῦ Γεννησαρ.
29 Flavius Josèphe utilise une expression similaire (λίμνη Γεννησάρ) en plusieurs ouvrages : Les antiquités juives (18.28 ; 18.36), Guerre des Juifs (2.573 ; 3.463 ; 3.506 ; 3.515) et Autobiographie (349). Josèphe, Voir Flavius, Oeuvres complètes : texte grec basé sur l'édition de Niese (1890) (ed. Aletti, J.-N. et Bushell, M. ; Norfolk, VA: Bibleworks, 2005)Google Scholar ; Josèphe, Flavius, Guerre des Juifs (Universités de France; ed. Pelletier, A., 3 vols.; Paris : Les Belles Lettres, 1975–82)Google Scholar ii : Livres ii–iii ; Josèphe, Flavius, Autobiographie (Universités de France; ed. Pelletier, A.; Paris : Les Belles Lettres, 1959)Google Scholar.
30 ‘Et ils débarquèrent au pays des Gergéséniens, qui est en face de la Galilée [ἀντιπέρα τῆς Γαλιλαίας]’ (Lc 8.26). La mention soulignée en italique est absente dans les parallèles de Mc 5.1 et de Mt 8.28. La présence de λίμνη dans le contexte immédiat de Lc 8.26 (en 8.22, 23, 33 ; là où les parallèles de Mc et de Mt emploient plutôt θάλασσα) donne à penser que le terme est sous-entendu en Lc 8.26.
31 Voir le récit des guérisons à Gennésaret en Mc 6.53–6 et dans le parallèle de Mt 14.34–6.
32 De Young, J. C., ‘Gennesaret’, The Zondervan Encyclopedia of the Bible (ed. Silva, M. ; 5 vols.; Grand Rapids : Zondervan, 2009 Revised Full-Color Edition [1975])Google Scholar ii.739 ; Edwards, D. R., ‘Gennesaret’, The Anchor Bible Dictionary (ed. Freedman, D. N. ; 6 vols.; New York : Doubleday, 1992)Google Scholar ii.963.
33 Stein, R. H., Luke (The New American Commentary : An Exegetical and Theological Exposition of Holy Scripture 24 ; Nashville, TN : Broadman & Holman, 1992) 168 Google Scholar.
34 Abel, F.-M., ‘La Palestine dans la province romaine de Syrie’, Géographie de la Palestine (2 vols. ; Paris: Gabalda, 1933–8)Google Scholar ii : Géographie politique. Les villes, 141–61, ici 151–7 ; Aharoni, Y., Avi-Yonah, M., Rainey, A. F., Safrai, Z., The Carta Bible Atlas (Jerusalem: Carta, 2002 4 [1968]) 165–6Google Scholar ; Boring, E., ‘Palestine, Administration of’, The New Interpreter's Dictionary of the Bible (ed. Sakenfeld, K. D., Balentine, S. E., Blount, B. K., Kuan, K.-J. J., 5 vols. ; Nashville, TN : Abingdon, 2006–9)Google Scholar iv : Me – R, 359–65 ; Schlegel, W., Satellite Bible Atlas : Historical Geography of the Bible (Akron, PA : Associates for Biblical Research, 2016 2 [2008]) 114–25Google Scholar. La Judée (nous l'appellerons ‘la grande Judée’ pour éviter des confusions) qui a été gouvernée par le roi Hérode était composée de neuf régions : la Judée, la Samarie, la Galilée (haute Galilée et basse Galilée), l'Idumée, la Pérée, l'Auranitide, la Trachonitide, la Batanée et la Gaulanitide. À la mort d'Hérode (l'an 4 avant Jésus Christ), le gouvernement de la grande Judée fut partagé entre ses trois fils. Durant la vie de Jésus, la gestion politique de la grande Judée et de ses neuf régions a connu des changements, mais les frontières romaines de celles-ci sont restées stables, même si ce ne fut pas toujours le cas dans l'histoire.
35 En 1 R 15.20 et 2 R 15.29, l'apparat critique de Rahlfs signale que le codex Alexandrinus présente une variante : au lieu de αιν, il écrit ναιν.
36 Flavius Josèphe, Guerre des Juifs, iii : Livres iv–v , nos. 4.511 et 4.517. Au no 4.517 dans le codex de Niese, on trouve Ναΐν au lieu de Ἀΐν.
37 Lagrange, Voir M.-J., Évangile selon saint Luc (Études bibliques : Ancienne Série 15 ; Paris : Gabalda, 1927 3 [1921]) 209 Google Scholar ; J. F. Strange, ‘Nain’, The Anchor Bible Dictionary, iv.1001 ; Herrojo, J., ‘Naïm’, Terre Sainte Mai–Juin (2001) 161–3Google Scholar, ici 161 ; Hendriksen, W., Exposition of the Gospel according to Luke (New Testament Commentary ; Grand Rapids : Baker Academic, 2007 12 [1980]) 382 Google Scholar ; B. Van Elderen, ‘Nain’, The Zondervan Encyclopedia of the Bible, iv.396 ; Riesner, R., ‘Archeology and Geography’, Dictionary of Jesus and the Gospels (ed. Green, J. B., Brown, J. K., Perrin, N. ; Downers Grove, IL : InterVarsity, 2013 2 (1992)) 45–59 Google Scholar, ici 49.
38 Obiorah stipule que Jésus devait être familier avec Naïn, étant donné la proximité de ce lieu avec Nazareth où il a passé une bonne partie de sa vie. Obiorah, Voir M. J., ‘“Do Not Weep” (Luke 7:13) : In the Footstep of the Compassionate Jesus’, Open Journal of Philosophy 4 (2014) 207–15CrossRefGoogle Scholar, ici 211.
39 Face à la mention étonnante de Naïn en Lc 7.12, Carroll soulève la question du lien rédactionnel éventuel avec Shounem. Carroll, Voir J. T., Luke : A Commentary (The New Testament library ; Louisville, KY : Westminster John Knox, 2012) 164–5Google Scholar. Si tel était le cas, pourquoi Luc ne l'aurait-il pas dit explicitement ? Aucun indice textuel ne permet de l'induire avec certitude.
40 Origène [Origenis], ‘Selecta in Psalmos – Ps lxxxviii ’, Oeuvres complètes [Opera omnia], vol. ii (PG xii ; ed. Migne, J.-P. ; Paris: Migne, 1857)Google Scholar col. 1547 [v. 13].
41 Origène, tout comme la famille des minuscules f1 et la minuscule 579, utilise l'appellation Ναΐμ et non Ναΐν. Dans la tradition latine, on trouve aussi Naim au lieu de Nain. Voir la critique textuelle de NA28 p. 207.
42 Voir R. Arav, ‘Moreh’, The Anchor Bible Dictionary, iii.158–60, ici 159 ; Herrojo, ‘Naïm’, 162 ; P. A. Verhoef, ‘Moreh’, The Zondervan Encyclopedia of the Bible, iv.311.
43 Eusèbe de Césarée [Eusebius], Onomasticon des lieux bibliques [Das Onomastikon der biblischen Ortsnamen] (Die griechischen christlichen Schriftsteller der ersten drei Jahrhunderte, ed. Klostermann, E. ; Leipzig : Hinrichs, 1904) 140 Google Scholar.
44 Naïm (ou Naïn) est en réalité à 10 km du Mont Thabor. Voir Herrojo, ‘Naïm’, 162.
45 Jérôme, [Hieronymus], ‘De situ et nominibus locorum hebraicorum, 255’, Oeuvres complètes [Opera omnia], vol. iii (PL xxiii ; ed. Migne, J.-P. ; Paris : Migne, 1845)Google Scholar col. 914.
46 Tout comme dans les écrits d'Origène, le mont Hermon fait sans doute ici allusion au mont Moré appelé aussi ‘petit Hermon’.
47 Jérôme, [Hieronymus], ‘Epistola xlvi Paulae et Eustochii ad Marcellam, 12’, Oeuvres complètes [Opera omnia], vol. i (PL xxii ; ed. Migne, J.-P. ; Paris : Migne, 1845)Google Scholar col. 491.
48 Le verbe נעם conjugué ici au Qatal du Paal appartient à la même famille que l'adjectif נעים.
49 Rabba, Midrash, Le Midrash Rabba sur la Genèse, vol. iv (chap. 78–100) (Textes fondateurs de la tradition juive ; ed. Mergui, M. ; Paris : Objectif transmission, 2007)Google Scholar no 98,12.
50 Pellett, D. C., ‘Nain’, The Interpreter's Dictionary of the Bible, vol. iii : K–Q (Nashville, TN : Abingdon, 1962)Google Scholar 500 ; Abogunrin, O., ‘Luke’, The International Bible Commentary : A Catholic and Ecumenical Commentary for the Twenty-First Century (ed. Farmer, W. R., McEvenue, S., Levoratti, A. J., Dungan, D. L., Lacocque, A. ; Collegeville, MN: Liturgical Press, 1998) 1368–1437 Google Scholar.
51 Strack, H. L. et Billerbeck, P., Kommentar zum Neuen Testament aus Talmud und Midrasch, vol. ii: Das Evangelium nach Markus, Lukas und Johannes und die Apostelgeschichte (München : C. H. Beck, 1924) 161 Google Scholar.
52 Le contraire (passage de Ναΐμ à Ναΐν) s'expliquerait plus difficilement, si ce n'est pas une erreur de lecture ou d'audition. Mais dans ce cas, pourquoi aucun manuscrit grec ancien n'en rendrait témoignage ?
53 Mc 5.21–43 (par. Mt 9.18–26 ; Lc 8.40–56) ; Lc 7.11–17 ; Jn 11.1–44 ; Ac 9.36–43 ; 20.7–12.
54 Béthanie (Jn 11.1), Joppé (Ac 9.36), Troas (Ac 20.6).