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‘Liturge du Sanctuaire et de la Tente Véritable’ (Héb. VIII. 2)

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

Léopold Sabourin
Affiliation:
Rome, Italy

Abstract

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Type
Short Studies
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1971

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References

page 87 note 1 Dans cette traduction littérale et structurée (cf. Biblica 1965, p. 2) ‘par la tente…’ apparaît clairement comme parallèle de ‘par son propre sang’ l'une et l'autre phrase doivent done se référer au même ordre d'idées.

page 87 note 2 Les uns donnent à ‘tente’ un sens spatial, et, se référant à iv. 14, croient qu'elle désigne les cieux que le Christ a traversés (e.g. The Jerome Biblical Commentary). Selon d'autres, ‘l’auteur semble avoir en vue le mystère du corps du Christ glorifié’ (Épître aux Hébreux. Traduction œcuménique de la Bible, Paris 1969Google Scholar, et aussi A New Catholic Commentary on Holy Scripture). Des auteurs anciens, comme Chrysos-tome (PG 63, 119) et le Pseudo Oecuménius (PG 119, 376), ont pensé au corps mortel du Christ qui avec le sang du sacrifice devint la voie pour conduire à Dieu. Chacune de ces interprétations s'appuie sur de bons arguments mais de sérieuses objections leur sont opposées.

page 88 note 1 ‘La mort et la glorification du Christ constituent un véritable sacrifice; il faut même dire: le seul véritable sacrifice, qui vient remplacer tous les sacrifices anciens’ (Epître aux Hébreux. Traduction œcuménique…, p. 21).

page 88 note 2 On conserve ainsi à διά le sens instrumental de ‘par’, qu'il a dans les ch. viii, ix, x. Même en x. 20 on lira ‘par le voile’, plutôt que ‘à travers le voile’. Le voile qui dans l'ancienne liturgie obstruait

l'accès au sanctuaire devient dans la nouvelle le moyen d'y parvenir. La Traduction æcuménique n'exprime cette solution qu'à moitié: ‘Nous avons là une voie nouvelle et vivante, qu'il a inaugurée à travers le voile, c'est-à-dire par son humanité’ (pp. 62 s.).

page 88 note 3 On rapporte ordinairement ‘par son sacrifice’ à ‘l'abolition du péché’. Mais άπαῆ dans Hébreux se référe constamment au sacrifice du Christ. Voir aussi dans, J. SwetnamC.B.Q. (1968), pp. 227–34.Google Scholar

page 88 note 4 ‘La tente véritable’ de viii. 2 se référe sûrement à la même réalité que ‘la tente plus grande et plus parfaite’ de ix. 11. Rien ne suggère, a notre avis, que καί de viii. 2 bit explicatif, justifiant la traduction de la New English Bible: ‘A ministrant in the real sanctuary, the tent pitched by the Lord and not by man.’ Le mouvement de la phrase grecque et même son sens disparaissent en partie dans Ia traduction que Ia NEB propose pour ix. 11: ‘But now Christ has come, high priest of good things already in being. The tent of his priesthood is a greater and more perfect one… the blood of his sacrifice is his own blood…’

page 88 note 5 Nous n'avions pas encore dégagé clairement le sens de ‘liturge du sanctuaire’ lors de la rédaction de ‘Sacrificium ut liturgia in Epistula ad Hebraeos’, Verbum Domini (1968), pp. 235–57Google Scholar (cf. pp. 242 s., note 4).

page 89 note 1 Montefiore, Voir H., A Commentary on the Epistle to the Hebrews (London 1964), p. 148.Google Scholar

page 89 note 2 L'épitre présente comme une action passée la rédemption sacrificielle accomplie par le Christ; rien n'indique que celle-ci se poursuive dans le present. Même ‘une bien autre liturgie lui est échue (τέτυΧεν)’(viii. 6) ne le suggère pas; le parfait grec désigne plutôt une action passée dont les effets durent jusque dans le présent.

page 89 note 3 Rien n'indique que le Christ accomplisse au ciel fonction de liturge (voir note précédente). II est assis, alors que l'officiant remplit son ministère debout (x. 11); son occupation déclarée: attendre que de ses ennemis lui soit fait un marchepied (x. 13). Entré dans le sanctuaire ii en demeure, si l'on veut, le λειτοργός, tout comme celui qui nous a sauvés est toujours appelé Sauveur. C'est dans le même sens que le Christ est ‘toujours vivant pour intercéder pour nous’(vii. 25; formule paulinienne: Rom viii. 34): les générations de rachetés entrent à sa suite au lieu de leur repos (ii. 10), sur la voie sacrificielle que lui-même a inaugurée (x. 19, 20).