Hostname: page-component-586b7cd67f-dsjbd Total loading time: 0 Render date: 2024-11-22T06:59:11.344Z Has data issue: false hasContentIssue false

L'Interprétation de la mort de Jésus en situation discursive

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

Extract

On reconnaît en principe que le Nouveau Testament parle de la mort de Jésus de plusieurs façons différentes. Nous en possédons quelques classifications, telles que celles de Bultmann et de Theissen établies pour les épîtres pauliniennes, la première souvent reprise dans les théologies bibliques postérieures et étendue à l'ensemble de l'univers néotestamentaire. En pratique cependant, à quelques exceptions près, l'exégèse les étudie séparément, selon l'occurrence d'une représentation dans un livre donné ou d'un livre à l'autre. On a peu abordé avec la même rigueur d'analyse et la même fécondité leur articulation entre elles, leur articulation avec leurs contextes médiats et immédiats et avec les récits de la Passion, l'incidence de leur multiplicité sur la signification de la mort qu'elles nous présentent.

Type
Articles
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1988

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 506 note 1 Communication donnée en plénière au 41e congrès de la SNTS à Atlanta, U.S.A, en août 1987.

page 506 note 2 Bultmann, R., Theologie des Neuen Testaments, 9. Auflage durchgesehen und ergänzt von Otto Metz (Tübingen, J. C. B. Mohr, 1984) 295–7, no. 33, 3a–cGoogle Scholar.

page 506 note 3 Theissen, G., ‘Soteriologische Symbolik in den paulinischen Schriften’, Kerygma und Dogma 20 (1974) 282304Google Scholar.

page 506 note 4 A cause de sa grande qualité, signalons au passage un effort en ce sens dans l'article Root, de M., ‘Dying he lives: Biblical image, biblical narrative and the redemptive Jesus’, Semeia 30 (1984)155–69Google Scholar.

page 507 note 1 The Greek New Testament, Edited by Aland, Kurt, Black, Matthew, Martini, Carlo M., Metzger, Bruce M., Wikgren, Allen, Third Edition (corrected), Stuttgart, Biblia-Druck GmbH et United Bible Societies, 1983Google Scholar.

page 508 note 1 Dans tout cet article, le mot ‘figure’ répond à l'acception greimassienne d'unité de contenu sémantique stable, très proche de celle de lexème et à l'opposé du ‘sens figuré’ de la rhétorique et de la poésie.

page 509 note 1 L'iconisation, dernière étape de la figurativisation du discours, prend en charge les. figures déjà constituées, les dote d'investissements particularisants, susceptibles de produire l'illusion référentielle (Greimas, A. J. et Courtès, J., Sémiotique. Dictionnaire raisonné de la théorie du langage, Hachette, 1979, tomes 1 et 2, articles Iconicité)Google Scholar. Elle réalise, au degré souhaité par l'instance d'énonciation, la correspondance au monde naturel selon les variations reconnues dans une aire culturelle donnée.

page 510 note 1 Ibidem, tome 1, article Thématique.

page 511 note 1 Pour des raisons pratiques évidentes, nous renvoyons à un article subséquent la description de l'aller-retour de l'événement au langage, mieux du fait narré (la crucifixion) à sa systématisation en discours (le langage de la croix), merveilleusement illustré dans la séquence 1. 17–2. 16.

page 516 note 1 Cf. Greimas, A. J. et Courtès, J., Dictionnaire raisonnéGoogle Scholar, tome I, article Localisation spatio-temporelle.

page 517 note 1 Exemple tiré de la traduction anglaise du précieux commentaire Conzelmann, de H. dans la collection Hermeneia en 1975, p. 201:Google Scholar ‘Does Paul mean that the Eucharistic action as such is a proclamation of the death of the Lord, or is he thinking of an explicit proclamation accompanying it? Since there is no such thing as a sacrament without accompanying proclamation, we have to assume the latter.’

page 517 note 2 Ibidem, article Tensivité.

page 527 note 1 Nous l'avons vu, cette crucifixion historique devient langage de la croix, savoir de ceux qui le proclament, ignorance de ceux qui ont perpétré cette mise en croix, et, du point de vue de la réception du langage de la croix, le crucifié lui-même est scandale, folie, ou puissance et sagesse de Dieu.

page 528 note 1 Cf. Dictionnaire Greimas-Courtès, articles Thématisation, thématique (tomes I et II) thèmes, figurativisation (tomes I et II).

page 529 note 1 Cf. Ibidem, tome II, article Figurativité.

page 531 note 1 Haulotte, L'article d'Edgar, ‘Du récit quadriforme de la Passion au concept de la Croix’, dans RechSR 73/2 (1985) 187228Google Scholar, nous semble relever d'une autre problématique, malgré plusieurs points communs avec notre travail. L'auteur attribue la création du concept de la Croix à des sources liturgiques et hymniques sous influence sapientielle et apocalyptique, sources orales antérieures aux logia et unités narratives écrites. Par présupposé sémiotique, nous ne débordons pas du texte reçu vers l'histoire. L'analyse nous fait assister de l'intérieur du texte à la production par le texte du concept de croix.

page 532 note 1 Op. cit., p. 164Google Scholar.

page 532 note 2 Dictionnaire Greimas-Courtès, tome II, article Figurativité.

page 533 note 1 Les analyses en tiennent compte, mais les dimensions de l'article ne permettaient pas d'inclure la situation contextuelle des découpages adoptés.