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Les récits synoptiques de la Passion préservent-ils une couche narrative composée à la veille de la Grande Révolte Juive?

Published online by Cambridge University Press:  11 September 2012

Jonathan Bourgel*
Affiliation:
Kibbutzim College, 149 Namir Road, Tel-Aviv 62507, Israel. email: [email protected]

Abstract

This article attempts to demonstrate that the synoptic narratives of the Passion contain a stratum composed in Judea on the eve of the Great Revolt. This proposition may provide a common solution to several controversial issues such as the identity of those who arrest Jesus, the latter's trial before the Sanhedrin and Barabbas’ liberation. There is reason to think that the author(s) of this narrative layer sought to enhance the high priests’ guilt in Jesus’ death, at a time when the members of the high-priesthood were hated by their Jewish brethren on account of their exactions.

French abstract: Cet article tente de démontrer que les récits synoptiques de la Passion renferment une couche narrative composée en Judée à la veille de la Grande Révolte Juive. Cette supposition constitue un principe de solution unique à certains des points les plus controversés des traditions néotestamentaires, tels l'identité des personnes qui arrêtèrent Jésus, la comparution de ce dernier devant le Sanhédrin et la libération de Barabbas. Il est à penser que les auteurs de cette couche rédactionnelle cherchèrent à accentuer le rôle des grands-prêtres dans la mort de Jésus à une époque où ceux-ci étaient, du fait de leurs excès, haïs par de nombreux Juifs.

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Copyright © Cambridge University Press 2012

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References

1 Macaire de Magnésie, Apocriticus II, 12 (Blondel, C., Macarii Magnetis Quae Supersunt: Ex Inedito Codice [Paris: Klinscksieck 1876]Google Scholar fr. 15).

2 Mc 14.43; Mt 26.47. Matthieu ne mentionne pas les ‘scribes’.

3 Mc 14.47; Mt 26.51.

4 Lc 22.52.

5 Jn 18.3.

6 Goguel, M., ‘Juifs et Romains dans l'histoire de la Passion’, RHR 62 (1910) 165–82, 295–322 (181)Google Scholar. L'hypothèse, émise par Goguel, d'une tradition originelle qui tenait les Romains pour seuls instigateurs de la capture du Nazaréen a été nuancée par certains; P. Winter, par exemple, pense que la forme primitive de ce récit imputait la responsabilité de l'arrestation de Jésus, aussi bien aux autorités romaines qu'aux dirigeants juifs (On the Trial of Jesus [Berlin: de Gruyter, 1961] 46Google Scholar).

7 Trial, 47.

8 AJ 20.179–81; trad. Mathieu, G. et Herrmann, L. (Œuvres complètes de Flavius Josèphe. Tome quatrième: Antiquités Judaïques: livres XVI–XX [Paris: Leroux, 1929])Google Scholar. Il convient d'insister sur le fait que l'aristocratie sacerdotale continua de commettre des exactions après l’éviction d'Ismaël ben Phiabi; cf. AJ 20.206–7.

9 Tos. Men. xiii, 21; TB. Pes. 57a. Le texte de la Tosefta varie quelque peu de celui du Talmud: la mention ‘malheur à moi à cause de leur poing’ y est omise; en outre, nous y lisons ‘leurs serviteurs nous battent à coups de bâtons’ au lieu de ‘ leurs serviteurs battent le peuple à coups de bâtons’.

10 Cette impression est atténuée par Luc (22.52) qui mentionne la participation de ‘chefs des gardes du Temple’ à l'arrestation de Jésus.

11 Ce détail apparait dans les autres évangiles canoniques: Mt 26.51; Lc 22.50 et Jn 18.10.

12 Mc 14.43.

13 Mc 14.53; Mt 26.57. Matthieu précise le nom du grand prêtre: Caïphe (Καιάφα).

14 Mc 14.55; Mt 26.59.

15 Mc 14.61–65; Mt 26.63–66.

16 Mc 15.1; Mt 27.1.

17 Lc 22.66.

18 Lc 22.67–23.1. Les différences entre les récits marcien et lucanien ont conduit certains à conclure que Luc dépend, en plus de Marc, d'une source additionnelle nommée ‘L’; voir: Tyson, J., ‘The Lukan Version of the Trial of Jesus’, NT 3 (1959) 249–58Google Scholar.

19 Jn 18.13.

20 Jn 18.19.

21 Jn 18.24.

22 Jn 18.28.

23 Voir par exemple: Danby, H., ‘The Bearing of the Rabbinical Criminal Code on the Jewish Trial Narratives in the Gospels’, JTS 21 (1919) 5176CrossRefGoogle Scholar (54–5); Brown, R. E., The Death of The Messiah: From Gethsemane to the Grave (2 vols.; New York: Doubleday, 1994) 1.358–9Google Scholar.

24 M. Sanh iv.1; or selon les Synoptiques, la comparution de Jésus devant le Sanhédrin et sa condamnation par celui-ci eurent lieu le premier jour de Pâque.

25 M. Sanh iv.1. Rappelons que dans le judaïsme, la journée commence à la tombée de la nuit; il nous faut donc considérer que le procès et la condamnation de Jésus (telles que décrits par Marc et Matthieu) eurent lieu le même jour.

26 M. Sanh iv.2; or Mc 14.64 énonce: ‘Tous (les sanhédrites) le (Jésus) condamnèrent comme méritant la mort’.

27 Voir: Danby, ‘Bearing’; A. Y. Collins, ‘The Charge of Blasphemy in Mark 14.64’, JSNT 26 (2004) 379401Google Scholar (380).

28 Voir par exemple: Sherwin-White, A. N., Roman Society and Roman Law in the New Testament (Oxford: Clarendon, 1965) 2447Google Scholar; Strobel, A., Die Stunde der Wahrheit: Untersuchungen zum Strafverfahren gegen Jesus (Tübingen: Mohr Siebeck, 1980) 31–6Google Scholar; Brown, Death, 363–72; Bauckham, R., ‘For what Offence Was James Put to death?’, James the Just and Christian Origins (Chilton, éd. B. et Evans, C. A.; Leiden: Brill, 1999) 199232 (219)CrossRefGoogle Scholar.

29 Voir, entre autres: Juster, J., Les Juifs dans l'Empire Romain: leur condition juridique, économique et sociale (2 vols.; Paris: Geuthner, 1914) 2.133–4Google Scholar; Burkill, T. A., ‘The Competence of the Sanhedrin’, VC 10 (1956) 8096Google Scholar; Smallwood, E. M., The Jews under Roman Rule: From Pompey to Diocletian: A Study in Political Relations (Leiden: Brill, 1976), 150Google Scholar.

30 AJ 20.202. Nous traiterons de ce point plus ultérieurement.

31 Mc 15.3; Mt 27.12; Lc 2.2. Cette tendance est encore plus flagrante chez Jean (18.29) selon lequel Pilate demanda aux grands-prêtres qui lui livraient Jésus: ‘Quelle accusation portez-vous contre cet homme?’

32 Pour des discussions approfondies sur l'entendue des compétences du Sanhédrin voir: Juster, Juifs, 2.132–45; Danby, ‘Bearing’; Burkill, ‘Competence’; Winter, Trial, 155–6 n. 37–8; Jaubert, A., ‘Les séances du Sanhédrin et les récits de la Passion (suite)’, RHR 167 (1965) 133 (5–8)CrossRefGoogle Scholar; Schürer, E., The History of the Jewish People in the Time of Jesus Christ (175 B.C.–A.D. 135): A New English Version Revised and Edited by G. Vermes, F. Millar and M. Black, Vol. I–III/2 (Edinburgh: T. & T. Clark, 1973–87) 2.218–23Google Scholar.

33 Voir: Juster, Juifs, 2.134–6; Burkill, ‘Competence’; Winter, Trial, 75–90.

34 Ce détail apparait dans les quatre évangiles canoniques: Mc 14.53; Mt 26.57; Lc 22.54; Jn 18.13; 24.

35 AJ 20.200–3.

36 Josèphe situe cet épisode entre la mort du procurateur romain Festus (60–62 EC) et l'arrivée en Judée de son successeur Albinus (62–64 EC).

37 Juster qualifia d'inepte l'information selon laquelle le grand-prêtre ne pouvait réunir le Sanhédrin sans l'aval du pouvoir romain. A son sens, cette notice serait à attribuer à un interpolateur chrétien soucieux d’écarter des œuvres de Josèphe ‘tout ce qui aurait pu indiquer une autonomie judiciaire des Juifs sous les procurateurs romains’; toujours selon Juster, la description d'un conseil juif ayant joui des pleins pouvoirs se serait difficilement accordée avec les récits évangéliques (Juifs, 2.141). Il nous semble au contraire que la représentation d'un Sanhédrin tout puissant eût facilité l'effort des apologètes chrétiens qui cherchaient à accroitre la responsabilité des Juifs dans la mort de Jésus. Par ailleurs, une telle procédure n'aurait en rien été illogique dans le contexte politique de la Judée du premier siècle. Depuis le règne d'Hérode le Grand (37–34 AEC), les prérogatives liées à la grande-prêtrise furent considérablement réduites. Hérode, qui ne pouvait accéder à cette fonction, s'employa à subordonner les grands-sacrificateurs à son autorité. Il supprima ainsi le caractère viager et héréditaire de cette charge en s'arrogeant le droit de faire et de défaire les grands-pontifes; en outre, il confisqua la garde des vêtements sacerdotaux indispensables à l'exercice du culte. Enfin, il parait certain qu'il priva le grand-prêtre du droit de convoquer librement le Sanhédrin. A cet égard, il convient de rappeler que, dans sa jeunesse, Hérode manqua de peu d’être jugé et condamné par un Sanhédrin convoqué à cet effet par Hyrcan II (AJ 14.163–84); lorsqu'il accéda au trône de Judée, il chercha sûrement à se préserver de cette menace potentielle en s'assurant le contrôle absolu du conseil juif. Il est d'ailleurs remarquable qu'Hérode est le seul individu dont Flavius Josèphe rapporte qu'il convoqua des Sanhédrins pendant cette période (voir par exemple: AJ 15.173). Lorsque la Judée devint une province de l'Empire (6 EC), les préfets romains calquèrent les procédés mis en œuvre par Hérode pour asseoir leur autorité; ainsi, il fut en leur pouvoir de nommer et de révoquer les grands-prêtres. De plus, ils s'arrogèrent la garde des vêtements sacerdotaux. Ces prérogatives furent ensuite confiées aux rois vassaux Hérode de Chalcis et Agrippa II dont l'allégeance à Rome était inconditionnelle. A l’évocation de ces faits, l'existence d'une interdiction faite au grand-prêtre de réunir le Sanhédrin sans la caution du procurateur parait difficilement contestable; cette mesure s'inscrivait dans une politique visant à soumettre la vie politico-religieuse locale au contrôle de la puissance occupante.

38 Voir: Rajak, T., Josephus: The Historian and his Society (Philadelphia: Fortress, 1983) 131 n. 73Google Scholar.

39 Voir: Conzelmann, H., History of Primitive Christianity (Nashville: Abingdon, 1973) 111Google Scholar; Lüdemann, G., Opposition to Paul in Jewish Christianity (Philadelphia: Fortress, 1989) 62Google Scholar; Bauckham, ‘Offence’, 199.

40 Voir supra n. 37.

41 ἐπιεικέστατοι τῶν κατὰ τὴν πόλιν εἶναι καὶ περὶ τοὺς νόμους ἀκριβεῖς.

42 μηδὲ γὰρ τὸ πρῶτον ὀρθῶς αὐτὸν πεποιηκέναι.

43 Voir: Baumgarten, A. I., ‘The name of the Pharisees’, JBL 102 (1983) 411–28Google Scholar; Mason, S., Josephus and the New Testament (Peabody, MA: Hendrickson, 1992) 176–7Google Scholar; Bernheim, P. A., Jacques, frère de Jésus (Paris: Albin-Michel, 2003) 325Google Scholar; Bauckham, ‘Offence’, 199 n. 3.

44 Bauckham, ‘Offence’, 218–19 n. 40.

45 AJ 18.17.

46 Voir: Weber, J. C., ‘Jesus’ Opponents in the Gospel of Mark’, JBR 34 (1966) 214–22Google Scholar.

47 Voir: Mc 2.18; 24; 3.6; 7.1–5; 8.11; 15; 10.2; 12.13.

48 BJ 1,204–15; AJ 14,163–84.

49 M. Mak. i.10. Pour rappel, R. Eléazar ben Azariah appartient à la troisième génération de Tannaim.

50 TJ, Sanh i.1; vii.2. Juster a contesté l'historicité de ce passage (Juifs, 2.133–6). J. Jeremias en accepte l'authenticité mais considère que le nombre quarante est symbolique plus qu'il n'est historique; à son sens, ce droit fut retiré aux Juifs en 6 EC avec l'instauration du gouvernement direct romain en Judée; Zur Geschichtlichkeit des Verhörs Jesu vor dem hohen Rat’, ZNTW 43 (1950–51) 145–50 (147)Google Scholar.

51 Un court récit attribué à un contemporain du second temple, R. Eléazar b. Zadok, a été avancé par ceux qui soutiennent que le Sanhédrin était en droit d'appliquer la peine de mort. Ce texte rapporte qu'une fille de prêtre convaincue d'adultère par un tribunal (‘בית דין’) fut brûlée vive (M. Sanh vii.2; Tos. Sanh ix.11; TJ Sanh vii.31a; TB Sanh 52b). Il demeure cependant que la datation de cet épisode est incertaine; en effet, on ne sait précisément s'il se produisit sous le régime des procurateurs ou pendant le règne d'Agrippa Ier (41–44 EC); cf. Burkill, ‘Competence’, 94.

52 Danby, ‘Bearing’, 57.

53 Voir: Juster, Juifs, 2. 139, et plus récemment: Matthews, S., Perfect Martyr: The Stoning of Stephen and the Construction of Christian Identity (Oxford: Oxford University, 2010) 74–5CrossRefGoogle Scholar.

54 Pour une opinion contraire, voir: Winter, Trial, 156 n. 38.

55 Sur les traditions relatives au martyre de Jacques, voir: Bauckham, ‘Offence’; Painter, J., ‘Who was James? Footprints as a Means of Identification’, The Brother of Jesus: James the Just and his Mission (Chilton, éd. B. et Neusner, J.; London: Westminster John Knox, 2001) 4754Google Scholar; Bernheim, Jacques, 323–38.

56 Mc 15.6–15; Mt 27.15–26; Lc 23.17–25; Jn 18.39–40.

57 Lc 23.17; ce verset n'apparait pas dans tous les manuscrits.

58 Voir: Chavel, C. B., ‘The Releasing of a Prisoner on the Eve of Passover in Ancient Jerusalem’, JBL 60 (1941) 273–8Google Scholar.

59 M. Pes. Viii.6.

60 Deissmann, A., Light from the Ancient East: The New Testament Illustrated by Recently Discovered Texts of the Graeco-Roman World (London: Hodder & Stoughton, 1910) 266–7Google Scholar.

61 Voir: Merritt, R. L., ‘Jesus Barabbas and the Paschal Pardon’, JBL 104 (1985) 5768Google Scholar.

62 Voir: Rigg, H. A., ‘Barabbas’, JBL 64 (1945) 417–56Google Scholar; Winter, Trial, 94; Maccoby, H. Z., ‘Jesus and Barabbas’, NTS 16 (1969–70) 5560CrossRefGoogle Scholar; Davies, S. L., ‘Who Is Called Bar Abbas?’, NTS 27 (1981) 260–2CrossRefGoogle Scholar.

63 BJ 2.272.

64 BJ 2.273; trad. Savinel, P. (La Guerre de Juifs [Paris: Minuit, 1977])Google Scholar.

65 AJ 20.208–10.

66 Le successeur d'Albinus, Gessius Florus, fut procurateur de Judée de 64 à 66 EC.

67 AJ 20.215.

68 Josèphe écrit à ce propos (AJ 20, 215): ‘Mais si la prison fut ainsi vidée de captifs, le pays se trouva de nouveau plein de brigands’.

69 Mc 15.6; Mt 27.15.

70 Mc 15.6; Mt 27.15; Lc 23.17.

71 Jn 18.39.

72 Mc 15.15.

73 Mc 15.15; Mt 27.26; Lc 23.25; Jn 18.39–40; 19.1.

74 Au contraire de Pilate, Albinus ne semble pas avoir consulté la populace juive avant de libérer ses détenus.

75 Mc 15.7.

76 Trial, 96.

77 La liste des manuscrits contenant le nom complet ‘Jésus Barabbas’ est citée par Winter [Trial, 95] et Moses, R. E. (‘Jesus Barabbas, a Nominal Messiah? Text and History in Matthew 27.16–17’, NTS 58 (2012) 4356 (45)CrossRefGoogle Scholar.

78 Voir: Rigg, ‘Barabbas’, 430; Winter, Trial, 96; Maccoby, ‘Jesus and Barabbas’, 58; Davies, ‘Who Is Called Bar Abbas?’; Merritt, ‘Jesus Barabbas’, 57 n. 1; Moses, ‘Jesus Barabbas, a Nominal Messiah?’

79 Origène Comm. ser. Matt. 121 (PG 13, 1772–3).

80 Rigg, ‘Barabbas’, 431.

81 Mc 15.7; cf. Merritt, ‘Jesus Barabbas’, 157 n. 1.

82 Lc 23.19; 25.

83 Jn 18.40.

84 BJ 6.288–315.

85 Dans la plupart des manuscrits de la Guerre des Juifs, nous lisons Ἰησοῦς γάρ τις υἱὸς Ἀνάνου; seule une minorité d'entre eux adopte la graphie alternative Ἰησοῦς γάρ τις υἱὸς Ἀνανίου. Cf. H. St. Thackeray, J., Josephus with an English Translation, vol. 3 (Cambridge, MA: Harvard University, 1961) 462 n. 3Google Scholar.

86 En 62 EC.

87 Voir: Bickerman, E., ‘Utilitas crucis. Observations sur les récits du procès de Jésus dans les évangiles’, Studies in Jewish and Christian history, vol. 3 (Leiden: Brill, 1986) 82138 (99)Google Scholar.

88 Parmi les graphies alternatives citons: Βαρραββᾶς, Βαρναβᾶς et Βαβαρραβᾶς; cf. Rigg, ‘Barabbas’, 434.

89 Rigg, ‘Barabbas’.

90 Voir: Maccoby, ‘Jesus and Barabbas’, 58; Davies, ‘Who Is Called Bar Abbas?’

91 Voir: Abrahams, I., Studies in Pharisaism and the Gospels, 2nd Series (Cambridge: Cambridge University, 1924) 201–2Google Scholar.

92 On trouve cette orthographe dans les écrits de Flavius Josèphe; cf. BJ 2.563.

93 Ces deux graphies (Ἅννα et Ἄννας) apparaissent dans les manuscrits du Nouveau Testament: cf. Lc 3.2; Jn 18.13; 24; Ac 4.6. Sur les différentes orthographes grecques du nom חנן, voir: Winter, Trial, 33.

94 Rufin Apologie contre Jérôme II, 13 (PL 21, 595–6); Jérôme Apologie contre Rufin I, 13 (PL 23, 425–6).

95 Voir: AJ 20.97–99, 167–72, 188.

96 Mc 13.5–6: ‘Jésus se mit alors à leur dire: Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C'est moi. Et ils séduiront beaucoup de gens’ (parallèles: Mt 24.4–5; Lc 21.8). Mc 13.21–22: ‘Si quelqu'un vous dit alors: “Le Christ est ici”, ou: “Il est là”, ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s'il était possible’; parallèle: Mt 24.23–24.

97 Mc 15.3.

98 Mc 15.11.

99 Mt 27.25.

100 Jn 18.35.

101 Lc 23.13–14.

102 AJ 20.179–81, 213–14; Tos. Men. xiii, 21; TB Pes. 57a.