Published online by Cambridge University Press: 05 February 2009
3 Pour être brefs, nous devons renvoyer, à propos de ces études récentes, aux bibliographies données dans Ch. Giblin, H., The threat to faith, an exegetical and theological re-examination of II Thess. ii (Analecta Biblica, n° 31Google Scholar; Rama, , 1967).Google Scholar Cf. pp. xiv-xxxii pour la bibliographie. Et dans Best, E., The first and second Epistles to Thessalonians (London, 1972).Google Scholar On peut également citer des études plus anciennes. Par exemple, Frame, J. B., Epistles of St Paul to the Thessalonians (I.C.C. Edinburgh, 1912).Google Scholar
1 Cf Turner, N., ‘The literary character of the N.T. Greek’, N.T.S. XX (1973–4), 107–14.Google Scholar
1 En attendant de pouvoir consulter pour II Thess. la Vetus Latina de Beuron, on observera les variantes dans: Wordsworth, I., White, H. I. and Sparks, H. F. D., Nov. Test. D.N.J.C.; Phil. -I Tim. (Oxford, 1937).Google Scholar
2 Strobel, A., Untersuchungen zum eschatologischen Verzögerungsproblem, auf Grund der späjüdischurchristlichen Geschichte von Habakuk 2.Google Scholar 2ff (= Suppl. Nov. Test. n° 7; Leiden, , 1961).Google Scholar Cf. pp. 98–110. Voir aussi l'ouvrage de C. H. Giblin cité ci-dessus. Cf. p. 211 ss.
3 Nous ne pouvons ici, faute de place, citer les principales grammaires du N.T. faisant actuellement autorité. Elles sont bien connues. Citons par contre quelques études spéciales: Regard, F., La phrase nominale dans le langage du N.T. (Paris, 1913).Google Scholar Cf. p. 188. Robinson, H. B., Syntax of the participle in the Apostolic Fathers (Chicago, 1913).Google ScholarSalom, A. P., ‘The imperative use of the Participle in the NT’, Australian Bibl. Rev. XI (1963), 41–9.Google Scholar
1 Traduction œcuménique du NT (Paris, 1973)Google Scholar. Cette traduction rend aussi par des indicatifs les participes pluriels sans article qui sont en apposition en Acts xxiv. 5 et Rom. v. 11.
2 Quand la subordonnée est une infinitive, il est probablement nécessaire, en règle générale, d'exprimer son sujet. Sans quoi on penserait seulement au fait d'accomplir l'action et on l'attribuerait trop souvent au sujet du verbe principal. Dès lors ce sujet de l'infinitive étant exprimé quand il coïncide avec le complément de la principale, ce dernier n'aura pas besoin de figurer en celle-ci. Du moins il en va ainsi en notre v. 6, et aussi au v. 4: ‘il (se) dresse et (s')élève…jusqu'à ce qu'il (αύτόν) s'asseoie’.
3 Cas de sujet de la subordonnée non exprimé: Rom. viii. 27; II Cor. xii. 7; Gal. iv. 4; Eph. v. 26; v. 27 (fin); Phil. ii. 22; I Thess. i. 10; I Cor. ix. 15 avec γίνομαι dans la subordonnée et sans sujet exprimé car ούτως: est adverbe. II Thess. i. 10; iii. 12 et 14, Philem. 13. Cf. Matt, . xviii. 30.Google Scholar Cas de sujet de la subordonnée exprimé par II Cor. x. 7; Col. i. i 8; Eph. v. 27 (début). Cf. Matt, . xvi. 20Google Scholar; Marc, vi. 45.Google Scholar
1 Cas de prolepse: I Thess. ii. 1 (avec γίνομαι), I Cor. xv. 12 (verbe principal au passif), I Cor. xvi. 15, etc.
1 En des variantes de la tradition textuelle de Luc iv. 38 et Jean, v. 4Google Scholar, la maladie ‘tient’ le malade. Elle est commepersonalisée et le cas est proche de celui des démons ‘possédant’ quelqu'un. Dieu tient quelqu'un inactif par mode d'hypnose en III Macc. v. 12 ( Charles, R. H., Apocrypha, Oxford, 1913, 1, 196).Google Scholar
1 Les papyrus parlent souvent de ceux qui sont retenus ‘en clôture’ (κατοχή) dans les temples des dieux égyptiens.
2 Il y a des exemples de connexion entre les idées de ‘tenir’ et de ‘mystère’. On parlait à Qumran de ‘ceux qui détiennent les mystères d'iniquité’: IQ 27. 1; ligne 7; Qumran Cave I (Oxford, 1965), pp. 102 s.Google Scholar Cf. O'Connor, J. Murphy, Paul and Qumran (London, 1968), pp. 200–2.Google Scholar D'autre part l'Épître à Diognète (Sources Chrét. 33; Paris, 1951; p. 73)Google Scholar au chap. viii. 10 s, emploie notre verbe pour dire: Dieu ‘gardait’ dans le mystère son projet (de Salut) …jusqu'à ce qu'il le révèle par le Christ…
3 La traduction devra reproduire l'étrangeté de l'action opérée au v. 6 par un être au neutre, au v. 7 par un sujet masculin. Dans ces conditions des verbes français simples comme ‘retenir’ inclinent le lecteur à comprendre ‘retarder’ ce qui est dans le contexte (peut-être), mais non dans le verbe. Même inconvénient pour ‘contenir’; du moins quand quelqu'un contient un individu c'est pour l'empêcher (d'agir). D'autres solutions comme ‘maintenir’, ‘tenir en sa possession’ sont impraticables avec un sujet au neutre.
4 Parmi les auteurs modernes certains ont milité pour garder à γίνομαι son sens positif ‘arriver’, ‘devenir présent’. On trouvera, outre les études du problème dans les ouvrages cités à notre note (3) sur p. 482, des apparitions de cette tendance en: Lofstrom, E., ‘Lawlessness and its restrainer: a new translation of II Thess. ii. 6–8’, Exp. T. XXVIII (1916–1917), 379.Google Scholar Également en Schaeffer, A., Die Bücher des N.T.Google Scholar, Band, I., Erklärung zwei Briefe an die Thess. (Münster, 1890), p. 165Google Scholar, citant Grimm, Josef, ‘Der Katekhôn…II Thess.’, Program des Regensb. Lyc. (Standtamhof, 1861)Google Scholar, §§22–7.
1 Ainsi l'interprétation de type ‘se dégager d'un milieu (mauvais)’ par Tichonius Afer Liber de Septem Regulis, Patr. Lat. Migne xviii. 33C, 58C, 66A. Les idées de ‘devenir commun’, ‘apparaître en public’ se succèdent en Strabo, W., Glossa OrdinariaGoogle Scholar, Migne, P. L., cxiv. 622 C-D.Google Scholar
2 Nous avons pu utiliser seulement le tome I de Rengstorf, K. H., A complete concordance to Fl. Josephe (Leiden, 1973).Google Scholar Dans les autres cas on peut chercher à la rubrique μέσος et donc la recherche est plus rapide.
3 Sophocles, E. A., Greek lexicon of the Roman and Byzantine periods (New York, 1900)Google Scholar, citant Michel Attamiates.
1 Le premier cas est dans les ‘Propos de table’ (A = 1/ii. 6) donc dans le ‘Banquet des septs sages’ = Moralia, 618Google Scholar D. Dans la collection ‘Budé’ (Les Belles Lettres, Paris) c'est au tome ix, 1972, p. 27.Google Scholar Les deux autres cas sont dans les ‘Vies parallèles’. L'un en ‘Timoléon’ v. 4 = 238B (Budé, iv, 1966, 21Google Scholar). L'autre est en ‘Crassus’ xxxv. 6, c'est-à-dire dans la comparaison ‘Nicéphore-Crassus’ ii. 4 (Budé, vii, 1972, 255).
2 Ezek, En. viii. 7–12Google Scholar on a la description d'un milieu humain adorant les idoles en un édifice où l'on est bien caché. D'un autre côté il peut y avoir un mystère infiniment précieux imperceptible et caché au milieu de la foule ( Jean, i. 26Google Scholar). Mais on a aussi le mystère connu à l'intérieur du groupe des disciples seulement, caché pour ceux qui sont au dehors: Marc, iv. 11Google Scholar; et le mystère que la prédication révèle à l'extérieur, ceux du dedans doivent le présenter, par leur témoignage, à ‘ceux du dehors’ (Col. iv. 3–5).
1 Les références aux Acta xxii à xxiv correspondent à celles de Acta, pars II = ‘Descensus Christi ad inferos’ numéros 6 à 8. On trouve le texte en Tischendorf, C. de, Evangelia apocrypha (Lipsiae, 1876), pp. 329 sGoogle Scholar et (pour le texte latin) p. 429; cap. viii (xxiv). Cf. p. 328, ligne 8; 329, 1. 14; 330, 1. 2; p. 429, 11. 9 s, et 19. L'apparat critique, p. 429 signale la variante ‘in medio’.
2 Texte dans Arm. Robinson, , Texts and Studies, 11, 2 (Cambridge, 1892)Google Scholar: The Testament of Abraham, by James, M. R..Google Scholar Cf. pp. 91–4 et 111–14. Traduction et étude: Delcor, M., Le Testament d' Abraham (= Studia in V.T. pseudepigrapha, 11), Leiden, 1973.Google Scholar Cf. Turner, N., ‘The Testaments of Abraham: problems in biblical Greek’, N.T.S. 1 (1954–1955), 219–23.Google Scholar
3 Le verbe n'est pas employé là techniquement car il a aussi son sens banal (‘tenir un objet’), et pour ‘tenir une âme en main’ d'autres verbes sont également utilisés. Les références (avec les pages et lignes de l'édition de Cambridge) sont: recension A: xii (p. 91; ligne 19 et 26), xiii s (p. 93; lignes 4 et 8, 20 s, p. 94 ligne 7).
1 Inversement, en l'absence de cette insistance explicite, le simple emploi, en français, de ‘il’ sujet d'un verbe, et de ‘le’ complément, correspondra à l'absence en grec de tout pronom. Ainsi à la fin du v. 7 où le lecteur saisit semble-t-il de façon naturelle, en français comme en grec, que l'action exprimée par le participe ‘tenant’ concerne quelqu'un dont on continue à parler quand ‘il’ est sujet du changement de lieu exprimé en fin de verset.