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Les exemples du désert (1 Co. 10.6–11)*

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

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L'objet de ces lignes porte sur les examples du désert dont il est question dans 1 Co. 10. 6–11. Le but est de saisir la raison de cette étonnante présentation paulinienne, apparemment de type midrashique. Nous considérerons d'abord ces versets en eux-mêmes, isolés arbitrairement de l'ensemble porteur, avant de préciser leur fonction au sein du chapitre où ils se situent. Telles seront les questions essentielles: 1) Quelle est la raison précise de ces exemples (typoi) donnés aux vv. 6–11 et quels sont les precédés de lecture ici utilisés à la suite de la synagogue? 2) Ensuite, quel est le lien et la cohérence de ces éléments, de prime abord disparates, dans le cadre du ch. 10?

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References

NOTES

[1] Hormis les commentaires sur 1 Co. 10. 1–13, citons seulement: Martelet, G., ‘Sacrements, figures et exhortations en 1 Co 10,1–11’, RSR 44 (1956), p. 323–59 et 515–59Google Scholar; Neuenzeit, P., Das Herrenmahl (München, 1960), p. 4466Google Scholar; Bornkamm, G., ‘Herrenmahl und Kirche bei Paulus’, Studien zu Antike und Urchristentum (München, 1963), p. 138–77Google Scholar; Ulonska, H., Paulus und das A.T. (Münster, 1964), p. 110sGoogle Scholar; Galley, K., Altes und Neues Heilsgeschehen bei Paulus (Stuttgart, 1965), p. 1217Google Scholar; Maly, K., Mündige Gemeinde. Untersuchungen zur pastoralen Führung des Apostels Paulus im 1. Korintherbrief (Stuttgart, 1967), p. 123–7Google Scholar; Luz, U., Das Geschichtsverständnis des Paulus (München, 1968), p. 117–23Google Scholar; Bandstra, A. J., ‘Interpretation in 1 Corinthians 10,1–10’, Calv. Theol. Journal 6 (1971), p. 521Google Scholar; Halter, H., Taufe und Ethos (Freiburg im B. 1977), p. 159–63Google Scholar; Bruni, G., ‘Eucaristia nella prima lettera ai Corinti (10,1–18;11,17–34)’, Ricerche Bibliche et Religiose 12 (1977), p. 3553Google Scholar; Walter, N., ‘Christusglaube und Heidnische Religiosität in Paulinischen Gemeinden’, NTS 25 (1979), p. 425–36CrossRefGoogle Scholar; Fee, G. D., ‘Eίδωλόθυτa. Once Again: 1 Corinthians 8–10’, Biblica 61 (1980), p. 172–97Google Scholar; Hahn, F., ‘Teilhabe am Heil und Gefahr des Abfalls. Eine Auslegung von 1 Ko 10,1–22’, De Lorenzi, dans L. éd., Freedom and Love (Rome, 1981), p. 149–71Google Scholar (suivi d'une discussion); Léon-Dufour, X., Le portage du pain eucharistique selon le N.T. (Paris, Seuil, 1961), p. 237–48.Google Scholar

[2] Nous garderons à ce mot un sens ‘neutre’, comme dans 1 Th. 1. 7. Nous n'entrerons donc pas ici dans des considérations ‘typologiques’. L'exégèse typologique est souvent définie en fonction surtout du contexte eschatologique qui lui donnerait sa raison (cf. L. Goppelt, Typos (Gütersloh, 1939), p. 173–6 et 271–81). En est-il toujours ainsi? Le Pseudo-Philon utilise aussi la typologie (cf. LAB 17, 2–3; 19,11) en dehors de toutes connotations eschatologiques.

[3] L'ensemble débute par Περί δέ(1 Co. 8. 1) comme la section suivante (12. 1). Voir en particulier M. Bouttier, ‘1 Co 8–10 considéré du point de vue de son unité’, de Lorenzi, dans L. éd., Freedom and Love (Rome, 1981), p. 205–25.Google Scholar

[4] G. Martelet, art. cit., p. 519–20 a déjà souligné en partie le fait.

[5] Nous reprenons la traduction de R. Le Déaut, Targum du Pentateuque, I–V (Paris, Cerf, 1978–1981). Pour les Nombres voir le texte araméen dans Biblia Polyglotta Matritensia, IV, Targum Palaestinense in Pentateuchum L. 4 Numeri (Madrid, 1977). Nous utilisons ici les sigles habituels:Tg. J1 (Targum de Jérusalem 1), Tg. J2 (Targum fragmentaire), Tg. N (Targum Neofiti).

[6] Le péché de convoitise touchant d'abord la viande idolâtre a vite été compris dans un sens sexuel: le péché de la chair, ainsi dans le Midrash Nombres Rabbah 15, 24 sur Nb. 11. 16. On lit dans le Midrash Tanhuma wygw § 1: ‘Le désir mauvais dit: Nous mangeons et buvons et nous céderons à toute notre convoitise’.

[7] Sur le serpent et la convoitise, voir par exemple: T.b. Shabbat 145b–146a; Yebamot 103b; Aboda Zara 22b.

[8] Sur la convoitise, voir entre autres: Lyonnet, S., ‘Tu ne convoiteras pas’, Neotestamentica et Patristica (Festschrift O. Cullmann, Leyde, 1962, p. 157–65CrossRefGoogle Scholar) et DBS, art. ‘Péché’ VII col. 500–502; Potin, J., La fête juive et la Pentecôte (Paris, Cerf, 1971), p. 289–92 (sur la ‘dixième parole’).Google Scholar

[9] Voir aussi Tg.Gn.21.9;Genèse Rabbah 53. 11 sur Gn. 21. 9;Exode Rabbah 41. 7 sur Ex. 32. 16.

[10] Ainsi dans Sg. 14. 12; Test. Ruben 4. 6; Philon, Mos. 1 § 302; dans Ac. 15. 29 et Ap. 2.14, 20, la mention des idolothytes appelle aussi celle de la débauche.

[11] Sur Balaam, voir Josèphe AJ 4 § 126–130; Pseudo-Philon, LAB 18. 13–14; cf. Vermes, G., Scripture and Tradition in Judaism (Leyde, 1961), p. 162–6.Google Scholar

[12] Nous suivons la leçon Christ, largement attestée (P46 etc.). Le caractère un peu surprenant de ce titre comme l'influence possible d'Ex. 17. 2 expliquent l'apparition des autres leçons: Seigneur ou Dieu; Zuntz, voir G.Réflexions sur l'histoire du texte paulinien’, RB 59 (1952), p. 1415.Google Scholar

[13] Sur la manne, voir en particulier Malina, J., The Palestinian Manna Tradition (Leyde, 1968), p. 94–9.Google Scholar

[14] Voir aussi Midrash Tanhuma hqt § 19 (Tanhuma Buber 4,126) et Nombres Rabbah 19,22 sur Nb. 21. 6 où la manne et les serpents sont évoqués ensemble; cf. J. Malina op. cit., p. 67–70, selon qui la tradition targumique est ici plus ancienne que celle des Midrashim.

[15] Ainsi les commentaires de C. Heinrici: Nb.–LXX 16. 6, 21, 41, 46, 49;E.-B. Allo: Nb. 14. 2s; C. Senft: Nb. 17. 6s.

[16] Il s'agit de l'ange exterminateur (en araméen Mehabela') comme en Tg. Ex. 12. 23 (cf. Sg. 18. 25 et He. 11. 28). Nombres Rabbah 5. 7 sur Nb. 4. 19 mentionne l'ange de la mort en citant justement Nb. 17. 11.

[17] Sur les murmures, voir R. Le Déaut, ‘Une aggadah targumique et les murmures de Jean 6’, Biblica 51 (1970), p. 80–3; nous n'avons pas lu sur la question Sandvik, B., ‘“Knurring” i Det nye testamente et nattverd parenetisk stikkord’. Norsk Teologisk Tidsskrift 72 (1971), p. 173–80.Google Scholar

[18] Hanson, A. T., Studies in Paul's Technique and Theology (Londres, 1974), p. 113–16.Google Scholar

[19] Sur cette soi-disant concession paulinienne, voir C. K. Barrett, dans L. De Lorenzi éd.Freedom and Love, p. 181.Google Scholar

[20] Kuhn, Voir K. G., ‘New Light on Temptation’, Stendahl, dans K. éd., The Scrolls and the New Testament (Londres, 1957), p. 108–9.Google Scholar Sur la tentation voir en particulier Spicq, C., Théologie morale du N.T. (Paris, Gabalda, 1965), p. 222–6Google Scholar et Carmignac, J., Recherches sur leNotre Père (Paris, Letouzey, 1969), p. 262–5.Google Scholar

[21] Cf. Swanston, H., ‘The Lukan Temptation Narrative’, JTS 17 (1966), p. 71.Google Scholar

[22] La liste des dix tentations (cf. Nb. 14. 22) varie selon les traditions. Citons seulement: M. Pirqey Abot 5,4; Abot de Rabbi Nathan 9,2 et 34,1 (Cf. Cohen, A., The Minor Tractates of the Talmud, II, Londres, 1963, p. 58162Google Scholar) et Abot de Rabbi Nathan, version B § 38 (cf. A. J. Saldarini, Leyde, 1975, p. 225–6, avec citations ou allusions à Ps. 106. 7; Ex. 17. 2; Nb. 21. 5; Nb. 11. 1s);Midrash Tehillim 95,3 (Cf. Braude, W. G., The Midrash on Psalms II, New Haven 1959, p. 137–8). Sur le genre littéraire des énumérations scripturaires voir Towner, W. S., The Rabbinic Enumeration of Scriptural Examples (Leyde, 1973).Google Scholar

[23] Citons Tg. N-marginal sur Dt. 1. 1: '… à cause de la manne dont vous disiez: Notre âme est dégoutée de ce pain qui est une maigre nourriture il lâcha contre vous les serpents. A Haséroth sont tombés vos cadavres, à cause de la viande que vous aviez désirée …' (voir aussi Tg. J2).

[24] Le Midrash Sifré sur Nb. 25. 1 (§ 131) et Exode Rabbah 41. 7 (citant à la fois Ex. 32. 6 et Nb. 25. 1) soulignent le caractère idolâtrique de la session en question; cf. Billerbeck, Kommentar. III, p. 409.

[25] Nombres Rabbah 20,23 sur Nb. 25. 1 souligne le caractère dépréciateur du mot ‘peuple’ par rapport à ‘Israël’, et cite aussi Nb. 21. 5.

[26] Nous suivons sur ce point Doeve, J. W. et Ellis, E. E. (Prophecy and Hermeneutic, Tübingen, 1978, p. 192).Google Scholar

[27] Voir surtout J. Mann, The Bible as Read and Preached in the Old Synagogue (Cincinnati, 1940 – New York, 1971 et 1966, vol. 2); Perrot, C., La lecture de la Bible. Les anciennes lectures palestiniennes du Shabbat et des fètes (Hildesheim, 1973); et ‘La lecture de la Bible dans la synagogue au ler siècle de notre ère’, La Maison-Dieu 126 (1976), p. 2441.Google Scholar

[28] Donnons un autre exemple de ce travail textuel où les citations et allusions bibliques sont ramassées ensemble en vertu de l'accrochage verbal des éléments, saisis dans leur soubassement bibliquc, en l'occurrence les Septante. Le mot υίός se trouve dans les cinq citations ou allusions bibliques lues dans Mt. 1–2: Mt. 1. 23 (Is. 7. 14); 2. 6 (Mi. 5. 3); 2.15 (Os. 11.1);2. 18 (Jr. 31/38, 15) et 2. 23 (Jg. 13. 5;ou Is. 4. 3 selon R. E. Brown).

[29] G. D. Fee, art. cit, p. 185, considère avec raison les exemples du désert (et en particulier 10. 7–8) comme une partie intégrante et nécessaire de l'argumentation de Paul. Au contraire, U. Luz, op. cit., p. 117–23, suivi par H. Conzelmann, pense à une instruction écrite indépendamment de l'ensemble actuel.

[30] Nikolaus Walter, art. cit., p. 430, a raison de souligner l'unité des versets 1–22, avec de nombreux commentateurs comme F. Hahn, art. cit., p. 152–4. Au contraire Kümmel, W. G. (Einleitung in das Neue Testament, Heidelberg, 1963, p. 234Google Scholar) et Conzelmann, H. (Der erste Brief an die Korinther, Göttingon, 1969, p. 201) s'arrêtent aux vv. 1–13 seulement; W. F. Orr et J. A. Walther (1 Corinthians, New York, 1976) aux vv. 1–15!Google Scholar

[31] Cf. Cairez, M., ‘La méthode de G. von Rad appliqué à quelques textes pauliniens’, RSPhT 55 (1971), p. 8793Google Scholar, à la suite de J. Weiss, E.-B. Allo, J. Héring; voir U. Luz, op. cit., p. 121. Au contraire, H. Conzelmann et C. Senft traduisent: ‘nous qui touchons à la fin des temps’, en s'appuyant, entre autres, sur le Testament de Lévi 14. 1, mais l'édition De Jonge, de M., Testamenta XII Patriarcharum (Leyde, 1970), p. 18Google Scholar, ne permet plus cette utilisation. Au reste, le motif proprement eschatologique n'est pas spécialement souligné dans 1 Co. 10. 1–10, mais plutôt celui d'une comparaison ‘typique’ entre le temps des pères et celui des Corinthiens, situés à la charnière des temps. La fin ‘dernière’ n'est pas ici directement en jeu, mais plutôt le rapport entre les temps d'hier et d'aujourd'hui, entre le temps des pères et les ‘derniers temps’ déjà inaugurés. Court, J. M., ‘Paul and the Apocalyptic Pattern’, Hooker, dans M. D. et Wilson, S. G. éd., Paul and Paulinism (Mélanges C. K. Barrett; Londres, 1982), p. 62–4, rappelle les deux hypothèses de lecture, mais ne tranche pas la difficulté, tout en soulignant cependant que la fin en question est déjà arrivée.Google Scholar

[32] Cf. von Soden, H. F., ‘Sakrament und Ethik bei Paulus’, Frick, dans M. éd., Marburger Theologische Studien, Festschr R. Otto (Gotha, 1931), 1, 140Google Scholar (Rengstorf, K. H. éd., Das Paulusbild in den neueren deutschen Forschung (Darmstadt, 1969), p. 338–79Google Scholar) et Lietzmann, H., An die Korinther (Tübingen, 1907Google Scholar ad. loc.). Citons E.-B. Allo: ‘Lietzmann observe très justement que Paul détruit ici les restes d'une illusion païenne qui pouvait être l'heritage des Mystères et qui passa aux gnostiques, celle que des cérémonies suffisent à donner l'assurance complète d'un salut inamissible.’ (Première Epître aux Corinthiens 21934, p. 233). Faut-il ajouter les noms Dibelius, de M., Bruce, F. F., Barrett, C. K., Conzelmann, H., Dahl, N. A., Halter, H., Drane, J. W. (Paul:Libertine or Legalist, Londres, 1975, p. 102–3), etc.? Nous nous heurtons apparemment ici à une ‘opinion commune’, à quelques exceptions près comme X. Léon-Dufour.Google Scholar

[33] Ainsi J. et L. Robert soulignant la ‘liaison intime, dans toute l'antiquité, entre sacrifices et boucherie, même pour la viande vendue dans les boutiques.’ (Bulletin épigraphique 1970, p. 511). Cela, néanmoins, n'empêchait pas de distinguer les viandes achetées au marché de celles provenant directement des lieux cultuels, vendues aussi dans les boucheries. Sur la manducation cultuelle de la viande, signalons le livre remarquable de Detienne, M., Vernant, J. P., éd., La cuisine du sacrifice en pays grec (Paris, Gallimard, 1979). Voir aussi n. 40.Google Scholar

[34] Voir par exemple 4 Mac. 5. 2 et M. Aboda Zara 2. 3; cf. A. Faux, ‘Idolothyte’, DBS IV col. 187–95. Sur le problème posé par les décrets de Jérusalem, voir (entre autres!) notre art' ‘L'Assemblée de Jérusalem’, RSR 69 (1981), p. 125–208.

[35] Sur ces points la littérature est considérable. Signalons seulement: Horsley, R. A.; ‘Consciousness and Freedom among the Corinthians: 1 Corinthians 8–10’, CBQ 40 (1978), p. 577–9Google Scholar; O'Connor, J. Murphy, ‘Freedom or the Ghetto (1 Cor. 8,1–13; 10,23–11,1)’,.RB 85 (1978), p. 543–74Google Scholar; Ibid., ‘Food and Spiritual Gifts in 1 Cor. 8,8’, CBQ 41 (1979), p. 292–8.

[36] G. D. Fee, art. cit., p. 180–91, pense qu'en 1 Co. 8. 10 le problème ne porte pas sur la nature de la nourriture, mais sur le lieu: le Corinthien en question serait coupable en raison même du lieu cultuel où il s'attable;il en serait de même en 10. 14–22 qui tire la conclusion de 8. 10 (cf. p. 188). Get auteur a assurément raison de situer 8. 1–13 dans le contexte cultuel d'un temple d'idole. Toutefois, Paul ne condamne pas directement le Corinthien fautif, à cause de ce motif; et la situation communautaire de 10. 14–22 est sensiblement différente de l'attitude individuelle et malencontreuse de 8. 10.

[37] Cf. Walter, N., ‘Christusglaube und Heidnische Religiosität in Paulinischen Gemeinden’, NTS 25 (1979), p. 425–36. Nous suivons cet auteur sur de nombreux points.CrossRefGoogle Scholar

[38] La mention de la coupe et du pain est d'ailleurs explicite au v. 16. Comme les repas du désert, un repas chrétien, mêlé à l'idolâtrie, aboutit à la désagrégation communautaire, alors que dans son authenticité il vise au contraire l'union communautaire (v. 17).

[39] Cf. Bookidis, N., Hesperia 43 (1973), p. 267CrossRefGoogle Scholar. Sur les salles à manger cultuelles, voir Frickenhaus, A., ‘Griechische Bankettäuser’, Jahrbuch des deutschen archäologischen Instituts 32 (1917), p. 114–33Google Scholar et Will, E., ‘Banquets et salles de banquet dans les cultes de la Grèce et de l'Empire romain’, Mélanges d'histoire et d'archéologie offerts à Paul Collart (Lausanne 1976), p. 353–62.Google Scholar

[40] Cf. Berthiaume, G., Les rôles du Mageiros. Etudes sur la boucherie, la cuisine et le sacrifice dans la Grèce ancienne (Leyde, Brill, 1982).Google Scholar

[41] Ainsi encore au temps de Plutarque, Moralia 644c, d'après G. Berthiaume, op. cit., p. 50–1.

[41] Cf. Hunt, Grenfell, Oxyrhynchus Papyri (Londres 1898), 1, p. 177–8.Google Scholar

[43] Cf. Horsley, G. H. R.; New Documents illustrating Early Christianity (Macquarie, 1981), p. 59Google Scholar, citant Gilliam, J. F., dans Hanson, A. E., Collectanea Papyrologica. Texts published in Honor of H. C. Youtie (Bonn, 1976), p. 315–24Google Scholar pour l'invitation d'Hérais; et pour la second, Koenen, L., Zeitschrift für Papyrologica und epigraphik 1 (1967), p. 121–6.Google Scholar

[44] Cette soi-disant différence entre 1 Co. 8. 1–13 et 10. 1–22 ne peut done étayer la thèse de ceux qui font éclater le texte de la lettre en morceaux divers, à la manière de J. Weiss, M. Goguel, J. Héring, W. Schmithals et C. Senft.

[45] Comme tous les Juifs d'ailleurs, cf. Tg. J2 et N sur Dt. 32. 17: les idoles des démons n'ont pas de réalité; T.b. Sanhedrin 63b; voir Billerbeck, Kommentar, III p. 23s.

[46] Les ‘sacrifices des morts’ désignent les repas païens dans M. Aboda Zara 2,3 et T.b. Aboda Zara 29b, 32b, 42b; Hullin 40a, etc.

[47] Cf. Perrot, C., ‘L'eau, le pain et la confession du Seigneur crucifié’, Doré, dans J. éd., Sacrements de Jésus Christ (Paris, Desclée, 1983).Google Scholar