Published online by Cambridge University Press: 05 February 2009
Le brusque changement de ton que l'on observe, dans l'épître aux Hébreux, entre les dernières phrases du ch. xii et les premières du ch. xiii a porté certains exégètes à contester l'authenticité du ch. xiii et à considérer celui-ci, en tout ou en partie, comme un morceau hétérogène, ajouté maladroitement au beau discours de Héb. i–xii. D'autres auteurs se sont mis en peine de défendre l'authenticité du chapitre, mais, comme il arrive dans les controverses, ils sont restés tributaires de la façon dont le problème avait été posé: le ch. xiii continue pour eux à constituer un morceau à part, que l'on peut étudier séparément. C'est ainsi que deux monographies récentes, dont les auteurs prennent position en faveur de l'authenticité d'Héb xiii, considèrent cependant ce chapitre comme une unité littéraire distincte et le prennent comme sujet d'étude.
page 121 note 1 Cf Simcox, G. A., ‘Heb. XIII; 2 Tim. IV’, Exp.T. x (1898–1899), 430–2Google Scholar; Torrey, C. C., ‘The Authorship and Character of the So-called “Epistle to the Hebrews”, J.B.L. xxx (1911), 137–56Google Scholar; Jones, E. D., ‘The Authorship of Hebrews XIII’, Exp.T. XLVI (1934–5), 562–7.Google Scholar Cf. aussi Wrede, W., Das literarische Rätsel des Hebräerbriefs (Göttingen, 1906).Google Scholar
page 121 note 2 Cf. Williams, C. R., ‘A Word-Study of Hebrews 13’, J.B.L. xxx (1911), 129–36Google Scholar; Tasker, R. V. G., ‘The Integrity of the Epistle to the Hebrews’, Exp.T. XLVII (1935–6), 136–8Google Scholar; Spicq, C., ‘L'authenticité du ch. XIII de l'Épître aux Hébreux’, Coniect. Neotest. xi (Lund, 1947), 226–36.Google ScholarSpicq, Pour C., Héb. 13Google Scholar est un ‘appendice’; pour Tasker, c'est une addition de style moins soigné.
page 121 note 3 Filson, F. V., ‘Yesterday’. A Study of Hebrews in the Light of Chapter 13 (Studies in Biblical Theology, Second Series, 4) (London, 1967).Google ScholarThurén, J., Das Lobopfer der Hebräer. Studien zum Aufbau und Anliegen von Hebräerbrief 13 (Acta Academiae Aboensis. Humaniora. 47, I) (Åbo, 1973).Google Scholar
page 121 note 4 Vanhoye, A., La structure littéraire de l'épître aux Hébreux (Studia Neotestamentica, Studia I) (Paris-Bruges, 1963).Google Scholar Une seconde édition est en préparation.
page 121 note 5 Torrey, C. C., art. cit. p. 149.Google Scholar Dans le texte, les mots ne sont pas en italique.
page 122 note 1 ‘Die V. 1–6 bilden eine rhythmisch und inhaltlich genau durchdachte Einheit’, op. cit. p. 108.Google Scholar
page 122 note 2 Cf. son hypoth`se de conclusion: ‘Hbr 1–12 Entfaltung von Hbr 13’, op. Cit. p. 246.Google Scholar
page 122 note 3 Contrairement à l'opinion de Torrey, le v. 7 se rattache à ce qui suit, comme l'ont vu de nombreux auteurs. On peut, en effet, reconnaître une inclusion entre xiii. 7 et xiii. 17–18 avec la mention des ‘dirigeants’ et de la bonne ‘conduite’. Cf. La struct. littér. pp. 211–12.Google Scholar
page 122 note 4 Op. cit. p. 208.Google Scholar
page 122 note 5 Michel, O., Der Brief an die Hebräer (Meyers Kommentar XIII) (12e éd.Göttingen, 1966), p. 479.Google Scholar
page 123 note 1 Cf. les conjonctions γάρ et ⋯στε.
page 124 note 1 Cf. Tb. v. 4; xii. 5–20; Gn. xix. 1–3.
page 124 note 2 Cf. Gn. xxviii. 15; Jos. i. 5; Dt. xxxi. 6–8; Ps. cxvii/cxviii. 6.
page 124 note 3 Cf. La structure littéraire…, pp. 69–85, 205–16Google Scholar, 233.
page 125 note 1 Cf. iv. 10; vi. 18; xi. 4, 5, 10, 19; X11. 7; X111. 16.
page 127 note 1 Cf. ce qu'écrit J. Thurén au sujet de xiii. 1–6: ‘Typisch für Hbr ist zunächst die gut abgewogene, künstlerische Form des Abschnittes und der einzelnen Mahnworte.’ Op. cit. p. 68.Google Scholar
page 127 note 2 Cf. ci-dessus, , p. 121.Google Scholar
page 127 note 3 Cf. aussi x. 9, 18, 31; xi. 2, 16, 27.
page 128 note 1 Statistik des neutestamentlichen Wortschatzes Zürich, (1958), p. 164.Google Scholar
page 128 note 2 Hébreux n'emploie que le pluriel; Pls et surtout rNT ont souvent le singulier.
page 128 note 3 Dans Hébreux, au pluriel les deux fois; dans Pls toujours au singulier et de Paul lui-même.
page 128 note 4 Cf. aussi le (composé συγκακουχέομαı) en xi. 25, hapax dans la Bible.
page 128 note 5 Les deux acceptions utilisées par Hébreux ne se retrouvent ni dans Pls ni dans rNT.
page 128 note 6 L'alternance de ειρηκεν avec λέγεıν est caractéristique du style d'Héb., cf. i. 7, 13; iv. 3–4, 7 x. 8, 9; x. 55, 16.
page 129 note 1 Voir, p. 128Google Scholar, n. 6.
page 130 note 1 Op. cit. pp. 246–7.Google Scholar
page 130 note 2 Op. cit. pp. 44–5, 47.Google ScholarGyllenberg, R., ‘Die Komposition des Hebräerbriefes’, Svensk Exeg. Årsb. XXII–XXIII (1957–8), 137–47.Google Scholar
page 130 note 3 ‘Discussions sur la structure de l'épître aux Hébreux’, Biblica LV (1974), 349–80Google Scholar, cf. p. 363.
page 130 note 4 Op. cit. p. 44.Google Scholar
page 131 note 1 Cf. La structure littéraire…, pp. 45–8, 57–8Google Scholar, 196–216.
page 131 note 2 Ibid. p. 45.
page 131 note 3 Ibid. pp. 46–7.
page 132 note 1 Cf. La structure littéraire…, pp. 256–8.Google Scholar
page 132 note 2 Ibid. pp. 214–15.
page 132 note 3 Filson, F. V., ‘Yesterday’. A Study of Hebrews in the Light of Chapter 13 (London, 1967).Google Scholar
page 132 note 4 Op. cit. p. 22.Google Scholar Une présentation un peu différente du même schéma est donnée p. 14.
page 132 note 5 Cf. Swetnam, J. dans Cath. Bibl. Quart. xxx (1968), 93Google Scholar: ‘The claim of a fourfold structure at the end of so many NT writings is intriguing, but more elucidation is necessary before such a structure can be regarded as being established.’ Et Dreyfus, F. dans Rev. Bibl. LXXVI (1969), 293.Google Scholar
page 133 note 1 Op. cit. pp. 25Google Scholar et 83.
page 133 note 2 Cf. Grässer, E., ‘Der Hebräerbrief 1938–1963’, Theol. Rundschau xxx (1964), 159–60.Google Scholar
page 133 note 3 Thurén, J., op. cit. p. 55.Google Scholar
page 133 note 4 Op. cit. p. 57.Google Scholar
page 134 note 1 Ce cas n'est pas le pire, bien au contraire, c'est celui où la correspondance est la meilleure. Dans les autres textes, les lacunes sont plus nombreuses et l'ordre, souvent, plus bousculé.
page 134 note 2 ‘Bis jetzt haben wir festgestellt, daß Hbr 13 nach dem Modell der apostolischen Paränese, wie sie etwa in I Thess, Kol oder Eph vorliegt, aufgebaut ist. Innerhalb dieses Rahmens hat der Verfasser sich jedoch frei gefühlt, vieles zu ändern; oder aber: er hat kein festes Schema, sondern nur gewisse Rechtlinien vorgefunden.’ Op. cit. p. 70.Google Scholar
page 135 note 1 ‘Wir stellen fest: Hbr 13 entspricht dem ganzen paränetischen Teil der paulinischen Briefe’ (souligné par l'auteur), op. cit. p. 70.Google Scholar Si les rapports s'étendent à ‘toute la partie parénétique des épîtres pauliniennes’, on ne peut évidemment rien en tirer pour déterminer la structure précise du texte.
page 135 note 2 Op. cit. pp. 67–8.Google Scholar
page 135 note 3 Ibid. pp. 69–70.
page 135 note 4 Ibid. p. 70.
page 136 note 1 Le début de la parénèse en Col. ii. 6 a été cité ci-dessus; il ressemble à celui de I Thess. iv. I: proposition comparative et verbe περıπατείν.
page 136 note 2 Par exemple, p. 58 à propos du rapprochement entre I Thess. iv et Héb. xiii. ou p. 64 où il écrit: ‘Diese Mahnung [= die Schlußermahnung des Hbr.] wird gewissermaßen schon in 12, 14 mit der Mahnung zum Frieden angekündigt, in 12, 28 folgt die Ermahnung zur Dankbarkeit. Man soll in leben, Gnaden (12, 15Google Scholar; 13, 9) um danken können, zu (12, 28Google Scholar; 13, 15).’
page 137 note 1 Op. cit. pp. 58, 234–5.Google Scholar
page 137 note 2 Cf. le mot χάρıς en xii. 15 et xii. 28; le verbe λατρευὡ de xii. 28 est évoqué indirectement en xii. 15 car l'expression ῤια πıκριας renvoie à Dt. xxix. 17 qui emploie ce verbe.
page 137 note 3 Op. cit. pp. 208–21.Google Scholar
page 137 note 4 Ibid. p. 211.
page 137 note 5 Ibid. pp. 238–46.
page 137 note 6 Ibid. pp. 212–17.
page 137 note 7 Cf. ci-dessus, , p. 121Google Scholar note 5.
page 138 note 1 Cf. Héb, . v. 7–9Google Scholar; ix. 14–15; xii. 2.