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Published online by Cambridge University Press: 05 February 2009
1 Voir à ce sujetBenoit, P., ‘Quirinius (Recensement de)’, DBS 9(1977) 700;Google ScholarBenoit, P.Boismard, M.-ESynopse des Quatres Evangiles, II(Paris: Cerf, 1972) 63,Google Scholar ‘Note §9’, et comp. Mt 9.1; 22.7; Lc 10.11; Jn 1.44; Ac 16.20, où l'expression ‘sa (ou: leur) ville’ deésigne clairement lelieu où résident les intéressés. Cela étant, on goûtera peu l'ironie sous-jacente au commentaire deCousin, H.L'évangile de Luc (Paris: Centurion, 1993) 38:Google Scholar ‘Enfin et surtout, cela (ledécret impérial) donne un prétexte au voyage – prétexte, car de tels recensements se font toujours au lieu de domicile, non à celui d'origine!’. Parmi ceux qui persistent à croire que Joseph avait son domicile à Nazareth, citonsBovon, F.L'Evangile selon saint Luc (Genéve: Labor et Fides, 1991) 119.Google Scholar Cet auteur qualifie de romanesque l'opinion que nous défendons, sans lui opposer d'autre argument qu'une interprétation totalement arbitraire de I'idée qui aurait dirigé l'évangéliste dans l'élaboration de son récit. Sur Lc 2.39, qui parle de Nazareth comme de ‘leur ville’, voir note 6, ci-aprés.
2 ‘Non erat eis locus in diversorio’, Lc 2.7, dans Mélanges Béda Rigaux (Gembloux: Duculot, 1970) 173–86Google Scholar. Article reproduit dans Exégèse et Théologie 4 (Paris: Cerf, 1982) 95–111Google Scholar; Bovon, , L'Evangile, 121Google Scholar (avec des réserves). Le mot se rencontre plusieurs fois dans la Septante, mais il est souvent difficile de dire s'il y désigne un gite d'étape ou une simple salle de réception. Le premier sens est celui qu'offre le plus souvent l'hébreu (Gn 42.27; 43.21; Ex 4.24; Jos 4.3, 8; Jr 9.1).
3 Texte presque identique chez Mc 14.14–15. C'est apparemment une salle de ce genre quiest désignée en Ac 1.13; 9.37, 39; 20.8 sous le nom, qui a le même sens, de ὺπερῷον.
4 Benoit, Ainsi P., ‘Les récits évangéliques de l'enfance de Jésus’, dans Exégèse et Théologie 4, 74Google Scholar. Voir aussi Carrez, M., Bergers et Mages, témoins insolites du Christ (Aubonne, Suisse: Editions du Moulin, 1994) 50Google Scholar. Cet auteur préfère cependant la première traduction, pour ce double motif que ‘Luc ajoute cette remarque après avoir parlé de la naissance’ (mais il s'agit d'une explication, non d'une simple remarque), et que ‘le recensement a amené trop de monde’ (ce que rien ne laisse entendre dans le récit de Luc).
5 Après d'autres auteurs, P. Benoit a cru pouvoir situer la crèche dans le kataluma, celui-ci ayant constitué croit-il, l'unique pièce de la maison (art. Cité note 2,183–4 ou 108–9). Mais, quoi qu'il en dise, son interprétation se heurte indiscutablement à l'objection qu'il soulève lui-même: a savoir, que Luc aurait dû alors écrire: ‘parce qu'il n’y avait pas d'autre place dans le kataluma (ἄλλος au lieu de αὐτοῖς). De plus, on admettra difficilement que le mot κατάλυμα ait pu désigner la pièce unique d'une pauvre maison palestinienne. Ce mot suppose au contraire une maison plutôt vaste et bien pourvue.
6 C'est le cas là où l'on constate un manque évident de soudure entre deux èvènements; là aussi où fait dèfaut une explication que nous serions en droit d'attendre. En 1.56, Marie semble avoir quitté Elisabeth avant la naissance de Jean-Baptiste; ce qui n'est pas vrai-semblable. En 3.20, l'arrestation de Jean-Baptiste est mentionée avant le récit du baptême;c'est pourquoi le nom du précurseur ne paraît pas quand vient le moment de narrer cedernier événement. En 4.23, Jésus fait allusion aux miracles qu'il a accomplis à Capharnaüm; or ceux-ci ne seront rapportés qu'ensuite, aux vv. 33—41. D'autre part, après avoir donné Bethléem comme étant la ville de Joseph (2.3—4), Luc parle de Nazareth comme de ‘leur ville’ (2.39), celle de Joseph comme celle de Marie, sans prendre la peine d'expliquer, comme le fait Matthieu (2.22–3), ce changement de domicile. Plus typique encore est la scéne de la pécheresse repentie (7.36–50). Le petit discours addressé par Jésus au pharisien se conclut sur une phrase qui ne s'accorderait pas avec le contexte, si elle ne devait pas se comprendre comme renfermant une ellipse: ‘C'est pourquoi je te le dis: ses péchés, ses nombreux péchés, lui sont remis; elle a en effet – tu as pu le constater – beaucoup aimé’ (v. 47). Les marquesd'amour qu'elle m'a données temoignent assez quéelle se savait pardonée: n'était-elle pas venue à celui qui a le pouvoir de remettre les péchés (v. 49)?
7 Autour de la naissance de Jésus (Lire la Bible 26; Paris: Cerf, 1970) 61Google Scholar. On peu d'ailleurs se demander si I'étable de Bethléem servait encore à l'usage auquel elle avait été destinée.
8 ‘Le signe de la mangeoire et des langes’, NTS 43 (1997) 140–6.Google Scholar
9 Cf. Col 1.15; Ap 1.5.