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Christologie et Baptême à l'Époque du Christianisme Primitif*

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

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(1) Dans le domaine des recherches concernant le Nouveau Testament au cours des deux dernières décennies, un grand rôle a été joué par la thèse de la diversification de la christologie primitive. Contrairement à l'affirmation plus ancienne de Wilhelm Bousset sur l'origine pagano-chrétienne du titre Kyrios-Seigneur et aux théories plus anciennes sur l'évolution dialectique du jeune christianisme soutenues par l'ecole de Töbingen, il est symptomatique pour la situation actuelle qu'on suppose une origine indépendante des divers motifs, titres et idées qui ont influencé la façon de penser de l'eglise primitive. En résumant les résultats de ce travail, il faut compter au moins avec les types suivants de la réfléxion christologique: Dans un domaine, Jésus a été attendu comme un personnage apocalyptique (le plus souvent comme le Fils de l'homme) qui viendra pour juger a la fin du monde prévue pour bientôt (Lc. 12, 8s, Mc. 14, 62, 1 Th. 4, 16, cf. 1 Co. 16, 22, etc.); dans un autre milieu rassemblant les sentences de Jésus, il a été conçu comme la sagesse incorporée qui survit dans ses paroles (Mt. 11, 19; 12, 42;Jn. 8, 51; Ev. de Thom. log. 19), ailleurs il a été fâte comme thaumaturge et l'on collectionnait les histoires de ses actions puissantes (strate littéraire dont le sommaire est représenté par Jean 20, 30s) et enfin il y avait une christologie qui exprimait l'importance de Jésus principalement par les paroles concernant sa resurrection;ses images et termes ont été pris de l'apocalyptique juive. Des sentences courtes originelles concernant la résurrection (p. ex. Rm. 10, 9) on a vu naître dans le milieu nonjuif des formules dans lesquelles la résurrection est expliquée comme une élévation lors de laquelle Jésus assume la fonction du Fils de Dieu (Rm. 1, 3s; 2 Tm. 2, 8). Un autre développement du message fondamental ont été des for- mules de la foi telles que 1 Co. 15, 3b–5.

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Copyright © Cambridge University Press 1981

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References

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[14] Un manque consistait en ce que l'annonce de la résurrection a corroboré l'attente d'une fin proche de cet âge, parce que dans l'dée juive utilisée la résurrection n'était qu'un événement collectif et cosmique, cf. § 10b.

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[31] Thyen, (note 24) 135s. - La conception du baptême comme la dernière chance avant le kugement final survit encore dans He. 6, 2ss.Google Scholar

[32] Cf., Thyen (note 24) 148.Google ScholarWagner, G., Das religionsgeschichtliche Problem von Röm, 6, 111 (Zürich, 1962) (A.Th.A.N.T., 39), 284 doute de ce que l'sideée de sceau signifiait le baptême. Mais vu que, au Nouveau Testament, on parle du sceau de l'sEsprit, l'idée de sceau se rattache au beptême pour autant que celui-ci est lié avec le de l'sEsprit.Google Scholar

[33] Allégué par Hartman (note 29), qui vérifie aussi les autres explications de cette liaison.

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[35] Haufe, (note 21) 566.Google Scholar

[36] Une liaison similaire peut être supposée aussi dans la Iére ep. de pierre 1, 12 + 2, 2.5.

[37] Cf., Aland (note 22) 10;Google ScholarLeenhardt, cf. F.-J., Le baptême chrétien, son origine, sa signification (1944),Google Scholar dern. dans le même, Parole - Ecriture - Sacrements (Neuchâtel, 1968), 69121, part. p. 87s.Google Scholar

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[39] Ce genre de baptēme a été visé par nos théses 7 et 9.

[40] Cf. l'argumentation dans 1 Th. 4, 14.

[41] Pour la relation de Rm. 6 à la christologie de résurrection voir Frankemölle, H., Das Taufverständnis des Paulus (Stuttgart, 1970) (St.B.St. 47), 2630.Google Scholar Le baptême n'est pas uni dans le Nouveau Testament avec aucune formule fixée concernant la résurrection. Jésus a été invoqué comme le Seigneur ou Fils de Dieu élevé pendant l'acte du baptême (homologie). Le ‘Sitz im Leben’ des formules de la résurrection a été la catechèse baptismale. La foi, que Jésus est ressuscité et élevé a été une prémisse du baptême chrétien dans cette periode. Voir par ex. les verbs άγνοεīτε (v. 3), γωώσκοντες (v. 6), пιστεύομεν (v. 8), είδότες (v. 9) concernant la mort et la résurrection en connexion avec la parenèse baptismale en Ro. 6. Voir aussi: Havener, I., The Credal Formulae of The New Testament, (Diss. München, 1976), 451ss. 539ss.Google Scholar

[42] Nous laisserons de côté la question si la mise au présent effective du salut constitue une magie et si l'on peut attribuer cet élément à l'influence des mystères, comme l'affirmaient certains savants plus anciens ou s'il s'agit ici d'autre chose, comme le démontre Wagner, (note 32) 296ss.Google Scholar La signification magique du baptême ne peut pas être prouvée à l'aide de 1 Co. 15, 29. Le baptême en remplacement n'est pas un baptême magique. Le problème a été formulé par Barth, M., Die Taufe ein Sakramnet? (Zürich, 1951).Google Scholar

[43] Le messager en blanc (L'ange) annoncant la résurrection du Christ (Mc. 16, 6) peut également être l'image du néophyte habillée en blanc et servir d'un exemple supplémentaire de la liaison du bapt^me et de la résurrection; Crossan, J. D., ‘Empty tomb and absent Lore’, in Kelber, W. H. (ed.), The Passion im Mark (Philadelphia, 1976), 135152 part. p. 147s.;Google ScholarScroggs, R., Groff, K. J., ‘Baptism in Mark: Dying and rising with Christ’, J.B.L. 92 (1973), 531–48.Google Scholar

‘44] Delling, G., Die Zueignung des Heils in der Taufe (Berlin, 1961), part. p. 97, par contre, Barth (note 42) souligne le caractére kérygmatique du baptême.Google Scholar

[45] C'est un élément actual de la conception classique du baptême: Schlier, H., ‘Die Taufe nach dem 6. Kapitel des Röerbriefs’ (1938), dernièrement in le même, Aufsätze zur biblischen Theologie (Leipzig, 1968), 157–66, part. p. 165;Google ScholarSchnackenburg, R., ‘Die Taufe in biblischer Sicht’ (1971), dernièrement dans le même, Aufsätze und Studien zum Neuen Testament (Leipzig, 1973), 192209, part. 198.Google Scholar Wagner (note 32) 303; Robinson, J. A. T., comprend le baptême individuel comme un renvoi au batême commu dans la mort de Jésus-Christ: ‘The One Baptism’ (1953), dernièrement in le même, Twelve New Testament Studies (London, 1962), (Stud. in Bibl. Th. 34), 158–75.Google Scholar On peut se demander si les lieux qu'il invoque ne sont pas une reflexion additionel du baptême. Cullman, Cf. O., Die Tauflehre des Neuen Testaments (Zürich, 1948), (A.Th.A.N.T. 12);Google ScholarFazekaš, L., ‘Taufe als Tod in Röm. 6, 3 ff.’, Th.Z. 22 (1966), 305–18, en part. p. 315 (avec renvoi à J. B. Souček).Google Scholar