Hostname: page-component-586b7cd67f-rcrh6 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-26T09:42:01.947Z Has data issue: false hasContentIssue false

La Litispendance en Droit International Privé Néerlandais*

Published online by Cambridge University Press:  21 May 2009

Get access

Extract

Prise à la lettre, litispendance signifie tout simplement qu'un procès est pendant, mais le terme est souvent utilisé pour indiquer une situation où deux tribunaux sont saisis d'une seule et même action entre les mêmes parties. — «Il y a litispendance» — déclare l'Encyclopédie Dalloz — «lorsqu'une demande ayant été formée devant un tribunal, la même demande, fondée sur la même cause, entre les mêmes parties, est soumise à un autre tribunal (C. proc. civ. art. 171).» Selon cette définition, l'introduction de la demande est considerée à la lumière de la signification que prend cette introduction en vue d'un procès postérieur, et donc pour le cas où une double litispendance aurait lieu et qu'on se verrait confronté, dans le second procès, par ce que les Anglais appellent lis alibi pendens.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © T.M.C. Asser Press 1962

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1. Encyclopédie Dalloz (Paris 1956), II, p. 264.Google Scholar

2. V. resp. l'art. 158 Rv. et l'art. 273 ss. Rv. (abrogé en 1954); infra no. IV.

3. Encyclopédie Dallez II, p. 265.Google Scholar

4. Riezler, V., Internationales Zivilprozessrecht (Berlin-Tübingen 1949) pp. 453 ss.Google Scholar

5. Riezler, , p. 451.Google Scholar

6. V. sur la litispendance, dans la doctrine néerlandaise: Jitta, Josephus, Internationaal privaatrecht, (Haarlem 1916), pp. 595, 603Google Scholar; Kosters, , Internationaal Burgerlijk Recht (Haarlem 1917), pp. 310/1, 519Google Scholar; idem, Bijdrage tot internationale regeling der rechtsmacht in burgerlijke en handelszaken (Haarlem 1914), p. 100Google Scholar; Busmann, Star, Hoofdstukken van Burgerlijke Rechtsvordering (Haarlem, 1955), nos. 227 ss., 318 ss., 393.Google Scholar

7. V., dans la législation néerlandaise, respect, l'art. 126, sub 1 et 2, l'art. 126, sub 3 Rv.

8. H.R. 5 déc. 1940, N.J. 1941, no. 312 (note E. M. Meijers)Google Scholar; Kollewijn, V., American-Dutch Private International Law (2. éd., New York, 1961), p. 29.Google Scholar

9. V. sur les conséquences notamment Riezler, , pp. 452 ss.Google Scholar

10. V. la jurisprudence, mentionnée dans le paragraphe suivant (V).

11. Comp. en droit français l'effet d'une renonciation à l'art. 14 ou à l'art. 15 Cc; Batiffol, , Traité élémentaire de droit international privé (3.éd., Paris 1959), nos. 693–695.Google Scholar

12. H.R. 26 avril 1918, N.J. 1918, p. 587Google Scholar, W. 10725; au sujet d'une litispendance à l'étranger, notamment: Tribunal de La Haye, 28 mai 1914, N.J. 1914, p. 1061.Google Scholar

13. H.R. 26 avril 1918, N.J. 1918, p. 587Google Scholar, W. 10725; H.R. 17 mai 1918Google Scholar, N.J. 1918, p. 634Google Scholar, W. 10282. Kollewijn, V., p. 31.Google Scholar

14. Seules les décisions du Trib. d'Amsterdam, 18 oct. 1918, N.J. 1919, p. 55Google Scholar et 11 mars 1925, N.J. 1925, p. 1235 font exception.Google Scholar

15. Kollewijn, V., pp. 34 ss.Google Scholar; Brakel-Kisch, V., Grondslagen m beginseln van Nederlands Internationaal Privaatrecht (3. éd., Zwolle 1953), paragr. 95.Google Scholar

16. Offerhaus, V., Nederlands Internationaal Bewijsrecht (Amsterdam 1918), pp. 150 ss.Google Scholar; Pour la jurisprudence: De Nederlandse rechtspraak betreffende Internationaal Privaatrecht (La Haye 1936), pp. 524 ss.Google Scholar; Suppl. I, p. 81, Suppl. II, p. 109.

17. Trib. d'Amsterdam, 18 11 1921Google Scholar, N.J. 1923, p. 193Google Scholar. V. aussi: H.R. 15. mars 1957, N.J. 1958, no. 479Google Scholar, note Kollewijn, : W.P.N.R. 4599, pp. 412/3Google Scholar La jurisprudence, ici mentionnée corresponde évidemment avec la doctrine bien fondée qu'en principe il faut reconnaître un jugement étranger si les parties qui de droit se sont librement soumises à la juridiction étrangère: H.R. 14 11 1924Google Scholar, N.J. 1925, p. 91Google Scholar, W. 11301; H.R. 24 juni 1932Google Scholar, N.J. 1932, p. 1262Google Scholar; H.R. 30 déc. 1932Google Scholar, N.J. 1933, p. 1745Google Scholar, W. 12608; Kollewijn, V., pp. 35 ss.Google Scholar

18. H.R. 7 11 1938Google Scholar, N.J. 1939Google Scholar, no. 328; H.R. 28 11 1958Google Scholar, N.J. 1960, no. 69 (note Veegens).Google Scholar

19. Implic.: Tribunal de Breda, 23 10 1956Google Scholar, N.J. 1957, no. 375 (infra, paragr. VI)Google Scholar; sur l'erfect d'un jugement étranger en matière de divorce, récemment la décision du H.R., 13 10 1961Google Scholar, N.J. 1961, no. 562Google Scholar, V., ensuite, Kollewijn, , pp. 49 ss.Google Scholar

20. Aux Pays-Bas la réglementation concernant le domicile légal de la femme mariée abolie en 1956: Loi du 14. juin 1956 (S. 343), entrée en vigueur le 1. janv. 1957.

21. H.R. 14 11 1924Google Scholar, N.J. 1925, p. 91Google Scholar, W. 11301; Hijmans, V., W.P.N.R. 3047, pp. 357 ss.Google Scholar; contra: van Praag, , W.P.N.R. 3067Google Scholar; V. aussi: Star Busmann, nos. 392 ss.; Offerhaus, , W.P.N.R. 3637, p. 449Google Scholar; Horst, Ter, W.P.N.R. 3600/1Google Scholar — comp. Offerhaus, , W.P.N.R. 3606, p. 57.Google Scholar