Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Caddisfly collections from 25 springs across Canada reveal some general trends and some regional and habitat-related differences in spring faunas. In general the number of caddisfly species present in springs increases with habitat diversity. Limnocrenes and rheocrenes with low current and small-sized substrate particles support few caddisfly species, but may have large populations of individual species. Species categorized as grazers, shredders, and predators are common in springs, but filter-feeders are rare.Eastern and western springs have many genera but few species in common. About 35% of the species recorded in this study are from the family Limnephilidae, but the most frequently encountered genus was Parapsyche (Hydropsychidae), usually P. apicalis (Banks) in the east and P. elsis Milne in the west (British Columbia and Alberta). Other common genera in both east and west were Neophylax, Lepidostoma, and Rhyacophila. Common genera collected only in the west were Anagapetus, Homophylax, Psychoglypha, and Neothremma, and Frenesia and Pseudostenophylax were taken only in the east. Three analytical techniques — ordination by detrended correspondence analysis, constrained ordination by canonical correspondence analysis, and classification by two-way indicator species analysis — all confirmed an east/west geographical difference in caddisfly communities and pointed to elevation, extent of groundwater source, and summer temperature as environmental factors influencing, but not totally responsible for, east/west species distributions. Past and present barriers to migration both appear to be important. Riparian vegetation, current, substrate particle size, microhabitat diversity, and pH all have strong influences upon the composition of spring communities in both the east and the west. Springs in which caddisflies were primarily associated with detrital processing were dominated by Frenesia and Lepidostoma in the east but by Homophylax in the west. Scrapers and predators were abundant only in springs with relatively high microhabitat diversity, current speed, and PH.
Les collections de phryganes provenant de 25 sources à travers le Canada révèlent quelques tendances générales et quelques différences de la faune des sources reliées à la région et à l'habitat. En général, le nombre d'espèces de phryganes dans les sources augmente avec la diversité d'habitat. Les limnocrènes et les rhéocrènes à faible courant et au substrat composé de petites particules maintiennent peu d'espèces de phryganes, mais peuvent avoir de grandes populations d'une seule espèce. Les espèces qui sont classées comme brouteurs, dechetiqueurs et prédateurs sont communes aux sources, mais les filtreurs sont rares.Plusieurs genres mais peu d'espèces sont communs aux sources de l'est et de l'ouest du Canada. Quelques 35% des espèces observées dans cette étude sont de la famille Limnephilidae, mais le genre le plus fréquemment rencontré a été Parapsyche (Hydropsychidae), habituellement P. apicalis (Banks) dans l'est du Canada et P. elsis Milne dans l'ouest (C.B. et Alberta). D'autres genres communs autant à l'est qu'à l'ouest ont été Neophylax, Lepidostoma et Rhyacophila. Les genres communs uniquement retrouvés dans l'ouest ont été Anagapetus, Homophylax, Psychoglypha et Neothremma; tandis que Frenesia et Pseudostenophylax n'ont été retrouvé que dans l'est. Trois méthodes d'analyse — ordination par analyse de correspondance désorientée; ordination contrainte par analyse de correspondance canonique; et classification par analyse d'espèce indicateur duodirectionnelle — ont tous confirmé une différence géographique est/ouest en ce qui concerne les communautés de phryganes et ont démontré que l'elevation, l'étendue de l'origine de la nappe d'eau et la température estivale constituent des facteurs environnementaux qui influencent, sans pour autant être entièrement responsable, les distributions est/ouest des espèces. Les obstacles du passé et du présent à la migration semblent importants. La végétation riparienne, le courant, la taille des particules du substrat, la diversité du microhabitat et le pH, tous ont de fortes influences sur la composition des communautés des sources de l'est et de l'ouest. Les sources dans lesquelles les phryganes ont été principalement associées avec le traitement des détritus ont été dominées par Frenesia et par Lepidostoma dans l'est, mais par Homophylax dans l'ouest. Les râpeurs et les prédateurs n'ont été abondants qu'aux sources où la diversité en microhabitats, la vitesse du courant et le pH étaient relativement élevés.